nexus4 a écrit:J'aime bien la variante :
Mettre le Brésil... Les enf**rés.
nexus4 a écrit:J'aime bien la variante :
Mirdhynn a écrit:
25% de la richesse nationale sert aux retraites, c'est plus que ce qu'on dépense dans l'éducation, ou même les allocations chomage (et pourtant, on va faire chier les chomeurs parce que ce sont des "fainéants"). Ça vous choque pas plus que ça ?
Mirdhynn a écrit:Croaa a écrit:Mirdhynn a écrit:
25% de la richesse nationale sert aux retraites, c'est plus que ce qu'on dépense dans l'éducation, ou même les allocations chomage (et pourtant, on va faire chier les chomeurs parce que ce sont des "fainéants"). Ça vous choque pas plus que ça ?
Les retraites c'est 14% du PIB. il vient d'où ton 25% ?
https://www.economie.gouv.fr/fiscalite- ... -publiques
Mirdhynn a écrit:Enfin bref, j'ai du mal à comprendre une société qui fait que les gens actifs ont de plus en plus de mal à s'en sortir et voir des papy mamy globe trotter en grandes vacances.
Mirdhynn a écrit:C'était jute pour répondre à Xof et appuyer mon propos : On demande de la solidarité à des gens qui n'en ont pas forcement les moyens (actifs) pour financer la vie des retraités. Un peu plus de justice dans cette solidarité me semblerait normale (Prendre en compte, comme pour l'ISF, les propriétés des retraités dans leur retraite, par exemple)
Moi ça me fait mal de voir un smicard galérer et payer des cotisations retraites et voir certains retraités faire le tour du monde.
arcarum a écrit:Mirdhynn a écrit:
Oui, oui...
Sérieusement, tu crois réellement en ce que tu dis ?
Prendre en compte les efforts financiers réalisées par les personnes au cours de leur vie pour faire l'acquisition de leur habitation afin de moduler à la baisse leur pension de retraite ? Donc mamie qui touche le minimum vieillesse devra toucher moins parce que elle et son époux décédé ont mis de côté toute leur vie pour se payer une maison...
Tu as un seuil mini à prendre en compte (les voitures, les abonnements internet, les téléphones ?)
Et si tu crois que le propriétaire à la retraite qui loue les appartements qu'il possède ne verse pas de prélèvements sociaux ?
Tu crois réellement que le fait de baisser les pensions des retraités améliorera la situation des smicards ?
As tu conscience qu'en fait cette "réforme", n'est en faite une solution pour forcer les régimes excédentaires de retraite (le régime général, le SSI, les professions libérales => 165 milliards d'excédents), à assumer les inconséquences et la gabegie des régimes déficitaires dont les versements se sont élevés à 82 milliards, pour 41 milliards collectés (sources : Conseil des Comptes de la Sécurité Social)
Parlons solidarité. Pour l'instant il y a des régimes qui aident d'autres en difficultés, ce sont ces régime qui font de la solidarité. Par contre, hors de questions pour ceux qui en bénéficie d'être solidaire.
biborax a écrit:ouais enfin il ne réponds pas à la question, pourtant centrale, est ce normal qu'un chauffeur de bus de la ratp parte plus tôt en retraite qu'un autre chauffeur de bus, du havre par exemple... c'est quand même là une grosse partie de le réforme...
biborax a écrit:et le fait de baisser les pensions de certaines catégories de personne aiderait au financement des retraite
Pourquoi baisser les pensions d'un régime excédentaire ? Pour l'aider à être encore plus excédentaire ?
biborax a écrit:cadre et cadre sup, dirigeant, qui gagnent trés bien leur vie. Tu vas me répondre que l'argent ils ne volent pas, que c'est en rapport avec le travail effectué. Certes mais dans ce cas ne croient tu pas qu'une aide soignante en ehpad privé, ou en aide à domicile, payé à peine plus que le smic, ne mérite-t-elle pas un salaire plus élevé, et des conditions de départ en retraite un peu meilleur. Son travail est-il moins important que celui d'un cadre ??
arcarum a écrit:
Tu présentes un point important (le fait que certains d'entre nous dans la société perçoivent une retraite très faible, malgré un travail difficile surtout pour les aides soignantes). Or le montant de la pension de retraite n'est pas liée à la difficulté d'une tâche, mais au niveau de complexité de cette tâche et des actions à mener pour y parvenir, donc du niveau de qualification des personnes amenées à la réaliser.
De plus, user de l'argument de l'aide soignante en éphad, c'est user de l'affect.
Or se baser sur l'affect, signifie que tu vas attribuer un montant de retraite sur la base de l'interprétation et l'illogisme. Donc pour une même personne avec la même situation, devant 2 intervenants différents, pourrait prétendre à 2 retraites différentes. C'est donc le royaume de l’iniquité et de l'injustice.
Enfin, si tu sors du principe d'équité pour quelque personne que ce soit en revalorisant une retraite au titre de x ou y raison, tu transformes la retraite en une récompense et non une rente. Mais une récompense pour quoi et sur quelle base ?
- la lourdeur, la pénibilité ou la dangerosité de la tâche effectuée ?
- la complexité de la tâche à réaliser ?
- l'engagement, l'investissement dans le travail ?
Je pourrais trouver des dizaines de points dans le même style...
Très vite tu comprends qu'il te faut une échelle de valeur.
Or dans nos sociétés, le montant du salaire constitue l'échelle de valeur qui permet de définir la récompense que perçoit chacun pour son travail et ce qu'il implique.
arcarum a écrit:Maintenant que les aides soignantes soient mal payées, je l'entend, mais mal payées par rapport à quoi ? Et ce montant de rémunération est faible n'est il pas plus simple de le faire progresser plutôt que bidouiller un truc qu'elle ne toucherai à leur retraite au titre de "L'ensemble de leur oeuvre" ? j'ai un doute.
arcarum a écrit:biborax a écrit:cadre et cadre sup, dirigeant, qui gagnent trés bien leur vie. Tu vas me répondre que l'argent ils ne volent pas, que c'est en rapport avec le travail effectué. Certes mais dans ce cas ne croient tu pas qu'une aide soignante en ehpad privé, ou en aide à domicile, payé à peine plus que le smic, ne mérite-t-elle pas un salaire plus élevé, et des conditions de départ en retraite un peu meilleur. Son travail est-il moins important que celui d'un cadre ??
Tu présentes un point important (le fait que certains d'entre nous dans la société perçoivent une retraite très faible, malgré un travail difficile surtout pour les aides soignantes). Or le montant de la pension de retraite n'est pas liée à la difficulté d'une tâche, mais au niveau de complexité de cette tâche et des actions à mener pour y parvenir, donc du niveau de qualification des personnes amenées à la réaliser.
De plus, user de l'argument de l'aide soignante en éphad, c'est user de l'affect.
Or se baser sur l'affect, signifie que tu vas attribuer un montant de retraite sur la base de l'interprétation et l'illogisme. Donc pour une même personne avec la même situation, devant 2 intervenants différents, pourrait prétendre à 2 retraites différentes. C'est donc le royaume de l’iniquité et de l'injustice.
Enfin, si tu sors du principe d'équité pour quelque personne que ce soit en revalorisant une retraite au titre de x ou y raison, tu transformes la retraite en une récompense et non une rente. Mais une récompense pour quoi et sur quelle base ?
- la lourdeur, la pénibilité ou la dangerosité de la tâche effectuée ?
- la complexité de la tâche à réaliser ?
- l'engagement, l'investissement dans le travail ?
Je pourrais trouver des dizaines de points dans le même style...
Très vite tu comprends qu'il te faut une échelle de valeur.
Or dans nos sociétés, le montant du salaire constitue l'échelle de valeur qui permet de définir la récompense que perçoit chacun pour son travail et ce qu'il implique.
Maintenant que les aides soignantes soient mal payées, je l'entend, mais mal payées par rapport à quoi ? Et ce montant de rémunération est faible n'est il pas plus simple de le faire progresser plutôt que bidouiller un truc qu'elle ne toucherai à leur retraite au titre de "L'ensemble de leur oeuvre" ? j'ai un doute.
fanche a écrit:Les montants des salaires c'est pas déjà un peu du foutage de gueule? Je gagne plus que les simples employés sans en foutre une de plus et ma directrice peut être totalement absente ça ne se verra pas (on a fait sans pendant 3 ans)
Croaa a écrit:Non, la pénibilité ne doit pas être compensée par une valorisation du montant de retraite mais par une diminution d'années à cotiser et donc un départ plus tôt.
La pénibilité réduit l'espérance de vie en bonne santé.
cela déjà été démontré avec des études montrant que certaines catégories de salariés (usine, horaires décalés,...) avaient une espérance de vie moindre que les catégories travaillant en horaires de jour ou à un travail de bureau par exemple.
Donc, l'équité serait que chacun puisse profiter du même nb d'années moyen de retraite.
Ce qui n'est pas normal aujourd'hui, c'est que cette pénibilité ne soit pas prise en compte dans le régime général.
C'est un travail colossal à réaliser pour déterminer quelle est la pénibilité qui devrait générer ce type de compensation. Mais c'est ça faire une réforme. c'est du boulot.
Croaa a écrit:fanche a écrit:Les montants des salaires c'est pas déjà un peu du foutage de gueule? Je gagne plus que les simples employés sans en foutre une de plus et ma directrice peut être totalement absente ça ne se verra pas (on a fait sans pendant 3 ans)
Non, là c'est juste le tiens qui n'est pas justifié visiblement.
Croaa a écrit:Non, la pénibilité ne doit pas être compensée par une valorisation du montant de retraite mais par une diminution d'années à cotiser et donc un départ plus tôt.
La pénibilité réduit l'espérance de vie en bonne santé.
cela déjà été démontré avec des études montrant que certaines catégories de salariés (usine, horaires décalés,...) avaient une espérance de vie moindre que les catégories travaillant en horaires de jour ou à un travail de bureau par exemple.
Donc, l'équité serait que chacun puisse profiter du même nb d'années moyen de retraite.
C'est ce qui existe aujourd'hui dans les régimes spéciaux. Un conducteur de métro qui va conduire en horaires décalés dans un tunnel ou l'air est vicié et cancérigène va pouvoir partir plutôt que son collègue (5 ans max) qui a le même salaire mais travaille dans un bureau.
C'est l'équité vis à vis de la pénibilité et de la durée de vie restant à la retraite.
Ce qui n'est pas normal aujourd'hui, c'est que cette pénibilité ne soit pas prise en compte dans le régime général.
C'est un travail colossal à réaliser pour déterminer quelle est la pénibilité qui devrait générer ce type de compensation. Mais c'est ça faire une réforme. c'est du boulot.
arcarum a écrit:
point très pertinent.
Il dois exister des études sur la durée de vie moyen selon les professions. Je sais par expérience que les professions libérales (médecin, avocat, expert comptable, etc...) connaissent une durée de vie plus longue et pas une usure prématurée comme on peut le voir dans le bâtiment, mais partent également plus tard en retraite. Ceci explique également que leur caisse de retraite soit très largement bénéficiaire (+ de 22 années d'excédents)
Il serait intéressant d'avoir cela par profession et non par catégorie sociaux professionnels.
Personnellement j'irais plus loin que toi. Je ne taperai pas un nombre d'années moyens de retraite, mais sur un nombre d'années moyen en bonne santé en retraite, parce que la retraite ce n'est pas sortir de l'entreprise pour entrée directement à l'hospice à mes yeux.
Donc, dans le cas de ton conducteur de la RATP, il faudrait vraiment savoir combien de temps il reste en bonne santé à la retraite et le comparer avec un ouvrier du bâtiment, un agriculteur etc...
Et il n'est pas certains que ton conducteur de la RATP soit moins bien loti ou que les avantages dont il bénéficie se justifient par rapport à d'autres profession (égoutiers, éboueurs, pompiers, ouvriers de maintenant dans les centrales nucléaires, etc.)
Le gradient d’espérance de vie à 55 ans par catégorie socioprofessionnelle estimé avec l’échantillon interrégimesde retraités est assez proche de celui publié par l’Insee à l’âge de 60 ans(annexe 3). Parmi les hommes nés en 1942, ce sont les anciens cadres qui vivent le plus longtemps, avec une espérance de vie à 55 ans de 28,6années(tableau 1). Lespersonnes quiont exercé des professions intermédiaires ont une longévité inférieure de près de 2 ans et les anciens ouvriers, qui représentent près du tiers des effectifs, ont une espérance de vie à 55 ans de 3,3années3plus faible que celle des anciens cadres.
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