arcarum a écrit:La solution, comme pour l'espèce humaine, c'est la diversité. Le croisement, le mélange, la génétique qui devient encore plus riche. En isolant les bonnes plantes des mauvaises, l'industrie alimentaire va contre la nature et scie chaque jour un peu plus le piédestal sur lequel elle s'est installée. Tout pousse en abondance sur notre planète, l'argument de la pénurie et des disette est un faux argument, basé sur une époque où les denrées ne circulaient pas pour des raisons logistiques.
je ne saisis pas. Tu critiques la disparition du goût de tes aliments, puis vante les croisements (qui finalement sont aussi responsables de la perte de goût) pour critique enfin l'industrie agro alimentaire qui fait du contre nature).
Enfin tout ne pousse pas en abondance sur notre planète, c'est simplement que le travail de l'homme depuis des millénaires permet d'améliorer les rendements et les productions. Les champs de colza dans le nature ça n'existe pas, ni même les champs de tomates. Tu n'aurais pas l'homme pour y mettre son fumier, son azote ou des insecticides, la population mondiale serait assez faible.
Pour clarifier ce point, il faut comprendre que les semences actuellement développées par les grands groupes sont non-reproductibles. Ca leur permet de vendre chaque année la même graine au même paysan - pour schématiser très grossièrement.
Or dans la nature, une variété se crée par l'adaptation à son milieu. Telle tomate deviendra moins consommatrice d'eau parce qu'elle pousse en Catalogne et telle autre moins regardante sur l'ensoleillement parce qu'adaptée au climat breton.
On obtient donc de la diversité, une tomate qui n'est plus la même parce que les générations qui l'ont vue naître l'ont adaptée à un terroir. C'est le processus de la vie, une sélection naturelle.
Ne plus passer par les hybride F1 serait déjà un petit pas vers plus de diversité et un rempart supplémentaire contre les parasites et ravageurs qui pullulent souvent sur les espèces les moins adaptées du fait de la productivité - sur ce point c'est peut-être une vue de l'esprit, mais comme c'est un critère retenu par les firmes dans l'obtention de semences, on peut imaginer qu'il fragilise aussi la plante.