tzynn a écrit:nexus4 a écrit:tzynn a écrit:Acheter des réserves de tout et n'importe quoi en surnombre me semble hasardeux. L'Europe n'avait jamais eu besoin d'autant de masques. Fallait-il en acheter d'avance 100 millions tous les 3 ans histoire d'avoir une réserve? Plus tout le reste? Et aller devoir par exemple expliquer ensuite aux gens dont les revenus dépendent de fonds publics qu'on ne peut pas les augmenter cette année parce qu'on n'a fait des tas de réserves de trucs qu'on n'utilisera probablement jamais? Je ne pense pas.
Par contre prévoir des stratégies de founitures diversifiées et prioritaires via des contrats types un peu partout, là oui.
Ca n’empêche pas d'avoir un petit stock, réduit, pour le tout venant, le temps de monter en puissance.
Dans ce cas, il faut trouver une stratégie dans laquelle le petit stock s'auto renouvelle. Par exemple en revendant le stock au fur et à mesure pour le remplacer par du plus nouveau, quitte à perdre un peu d'argent. Le but étant d'éviter de se retrouver avec du périmé.
En y repensant, on n'est pas obligé de mettre 10 millions de masques à la poubelle d'un coup et en recommander 10 millions.
En temps normal on peut très bien alimenter un gros stock en permanence qui lui alimentera les structures de santé au quotidien avec les masques les plus anciens (non périmés évidemment). Ça a peut-être un gros coût logistique mais les stocks deviendraient des centrales d'achats/distribution. Et si les masques se périment sur trois ans, on a trois ans de stock, roulants.
Nexus 2022.
Et pour les lits, il faudrait comparer le coût de 6 lits à l'hopital de Mulhouse mettons sur 10 ans et le coût de transfert par avions de l'armée en temps de crise de ces 6 lits au CHU de Bordeaux. Et le zoziau, c'était pas un Cessna
Et comparer tout le bordel au coût de la récession qui s'annonce et des plans de soutien.
- Les lits ça nous aurait coûté 5 millions sur 10 ans !
- Les masques ça nous aurait coûté 10 millions par an !!!
- Euh... La récession nous coûte 200 milliards.
- ...
- Ouais mais on n'a pas tout compté aussi.
- Et puis tu creuses la dette.