Mais pas sûr que vous trouviez une chronique a propos du t3 à commenter.
Je ne suis pas du tout d'accord.
Moi je ne vois rien de vulgaire. J'ai l'impression qu'on ne lit pas au même degré.
Quand je vois la case avec les cris qui sortent de la prison, je ne vois pas une blague sur un mec qui se fait enculer, mais une référence au premier tome qui vient exprès comme un cheveu sur la soupe, totalement incongrue, comme le "pendant ce temps-là à Vera-Cruz".
C'est une parodie de l'utilisation des références à des tomes précédents. La série joue avec les codes et c'est ce qui est réjouissant.
On peut très bien passer à côté, mais ça n'est pas vulgaire.
Et dans les dialogues, il y en a vraiment qui m'ont fait rire, comme ça par exemple :
- des petites problèmes, commissaires ?
- des gros vous voulez dire
- ce n'est pas moi qui dit c'est vous
- c'est bien ce que je disais
... il y a trois blagues à 2 balles sur la sodomisation ou sur un autre sujet aussi vulgaire.
Je viens de lire le deuxième tome de Simon Nian, et ce, bien après avoir été lire les commentaires surprenants d'un des chroniqueurs de ce site. J'ai eu la présence d'esprit de ne pas avoir abordé la lecture de cet album en m'attendant à y retrouver du Tilleux, et heureusement! Car Corteggiani n'est hélas par le scénariste que Maurice était!
Enfin, bref, mon intention n'état pas de diminuer Corteggiani, il y en a assez ici qui s'en chargent! Simplement, je voulais faire part de mon sentiment d'ensemble à propos du titre que je trouve superbement dessiné et divertissant à lire. N'est-ce pas le but premier de l'oeuvre?
Bon, ce que j'aimerais c'est que tu m'expliques pourquoi mes commentaires sont surprenants ? Ils le sont peut être, je ne dis pas le contraire, mais ton manque d'argumentation ne va pas me permettre de m'améliorer dans le futur, c'est dommage.
(...) Si Libellule était hilarant, Paolo et le duo Dédé/Michou évoluent à la frontière du navrant. Corteggiani, qui en est le responsable, n'a rien trouvé de mieux que le vulgaire, les blagues à la limite de l'homophobie et des invectives politiques d'actualité qui ne le seront plus dans quelques années. Le premier volume souffrait des mêmes maux, le tir n'a pas été corrigé. Les clichés sont pénibles et pèsent à charge pour qualifier le dossier. Qui rit encore des pratiques de sodomie carcérale ? (...)
Quant à s'attendre à lire du Tillieux ( :siffle: ) ou pas, ce n'est pas avoir de la présence d'esprit que de nier l'envie des auteurs de se coller au style de l'auteur de Gil Jourdan.
Encore une fois, c'est bien de dire que l'on a aimé, mais le pourquoi est encore plus intéressant.
En fait, l'analyse de Croaa est juste sur le fond (d'ailleurs, si j'ai cité son analyse, c'est d'une part parce que je les apprécie en général et d'autre part pour entretenir le débat sur les "qualités" de cette nouvelle série et j'espère qu'il fera de même avec le tome 3).
Perso, je trouve que les "plus" l'emportent sur les "moins" (je ne reviens pas là-dessus, on en a beaucoup parlé). Il est vrai que l'aspect nostalgie me rend très indulgent (tout comme je peux l'être en relisant un Soviets, un Tintin au Congo ou un Secret de l'Espadon). Je crois également au potentiel de cette série, moyennant une correction de ses défauts de jeunesse.
Et finalement, ce qui m'a le plus surpris après que j'aie moi-même lu l'album, c'est ceci:
Croaa : http://www.bdgest.com/critiques/notes/note3.gif
flocon : http://www.bdgest.com/critiques/notes/note3.gif
Effectivement, Yves Rodier est un grand amateur de Tillieux (avec deux i) et le développement de la série Simon Nian a été faite avec l'accord des filles de Maurice. L'intention était effectivement de créer une nouvelle série dont le style graphique s'apparenterait à celui de Tilleux (ou de Roland Goossens) avec un protagoniste qui serait clairement inspiré de Gil Jourdan, mais avec des scénarii qui n'auraient pas nécessairement la même forme. D'où la raison que ce soit des albums de Simon Nian T.1 et T.2, et non des Gil Jourdan T.17 et T.18!
Une note reflète le sentiment global de la lecture. Pour moi une BD est un tout. Si le dessin me plait (c'est le cas ici) il faut également que le scénario et les dialogues me plaisent. Sur cet album les dialogues sont si navrant (principalement sur les tentatives d'humour) que cela gache tout et la note s'en ressent. Il n'y a pas une blague qui m'a fait rire. les allusion sur l'homosexualité de duo dédé/michou ne sont pas drôle : C'est du un coup "tu vas voir j'vais t'enculer tu vas le sentir passer" ou du "oh mais t'es une grande folle toi !" Nan, franchement...
Si tu n'as pas aimé les blagues c'est surement parce que tu n'aimes pas ce genre d'humour.
Mais moi ces blagues un peu lourdes m'ont fait rire et je pense même qu'elles rythment l'histoire. Car justement l'histoire n'étant pas énormément passionante les situations comiques et les blagues font que l'on ne s'ennui pas.
Et c'est là que Tillieux était fort, car il reussissait à interesser ses lecteurs avec une histoire assez simple grâce aux situations comiques et à l'humour qu'il faisait passer par ses personnages.
Et Corteggiani à voulu faire la même chose mais il s'y est peut être pris un peu maladroitement.
En effet, Tillieux était fort car il n'était absolument pas lourd.
Nan il était fort car par le biais de l'humour il interessait ses lecteurs à une histoire qui justement sans humour serait sans passion.
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