Tu parles bien Le Gorignak... J'en ai la larme a l'oeil
Je suis d'accord avec toi à 100% recentrons sur l'album svp.
Pour le coup d'asimov, ca ne m'a gêné en rien. De toute façon, si le scénariste s'était juste contenté de reprendre les 3 fameuses règles d'Asimov, tout le monde aurait crié au plagiat pur et simple...Donc aucun intérêt : redire en 46 pages ce qu'asimov a mis en 3000 pour expliquer sa théorie ne rime à rien et serait dès le départ voué à l'échec. La force d'un scénariste réside selon moi en sa capacité d'évoluer et d'inventer en permanence. De s'adapter, de changer son point d'angle ou d'aller plus loin et proposer une autre interprétation au lecteur (par respect sans doute).
Je pense donc que d'énoncer une règle 4 était primordial dans la structure de son récit, sinon c'est pas la peine de commencer l'écriture de la première page du tome 1
Sans doute était ce aussi important pour lui de rendre "hommage" aux oeuvres post Asimov dont cette 4 ième règle alors encore non écrite était pourtant visiblement un des points de départ autour de laquelle elles s'étaient construites ou gravitaient : Blade Runner et les "repliquants", Shirow (ghost in the shell ?), Kishiro (gunnm), Tezuka (metropolis ?) et d'autres. Asimov (que je n'ai malheureusement pas encore lu) avait imaginer le "début" d'une théorie en 3 règles, alors que tous ces auteurs et créations se sont attachés à l'extrapoler jusqu'à en proposer un "prolongement" très actuel et semble-t-il novateur.
Morvan s'est je pense "amusé" à en faire une sorte de "synthèse" en une 4 ième règle qu'il expose dans une de ses bds.
Bon ceci dit, ne connaissant rien de l'auteur, ce n'est bien sûr qu'une hypothèse d'explication de cette fameuse règle "polémique" pour certains...
ps JD : comme en ce moment je vois des références partout mm ou y'en a pas
dis moi qd mm si page 41, 3 ième strip, 1ière case, si c'est pas un clin d'oeil a kubrik et son 2001... Les 2 bulles attenantes expose un avis et le silence de la machine sous entend qu'elle réfléchi et cogite a fond... On retrouve parfois ce genre de plan "sérré" dans le film et comme lui aussi parle de machine qui pète un plomb en rêvant d'émancipation... :siffle: