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Yves Chaland (1957-1990)

La Franco-belge classique, reboot, reprises et grands auteurs

Re: Yves Chaland (1957-1990)

Messagede Diddu » 29/09/2024 16:33

Message précédent :
Ici, en bichromie rouge et pas jaune comme sur l'ex-libris :

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Merci à l'ami Cabarez qui ne peut pas / plus poster ici mais qui me fait passer l'info.
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Re: Yves Chaland (1957-1990)

Messagede Solomon » 29/09/2024 16:38

Diddu a écrit:Merci à l'ami Cabarez qui ne peut pas / plus poster ici mais qui me fait passer l'info.

C'est dommage, ses contributions étaient toujours pertinentes et très agréables à lire :cry:
Merci pour le partage :ok:
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che potevano essere e non sono
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Re: Yves Chaland (1957-1990)

Messagede Diddu » 30/09/2024 16:11

J'ai entamé depuis une petite quinzaine de jours ma découverte, car oui, il s'agit bien d'une première lecture, de la série Freddy Lombard.

Je vous fais ici mon petit retour des 3 premiers albums, en attendant votre regard aiguisé et affuté d'expert, qui saura certainement me donner des clefs de compréhension supplémentaire, des compléments historiques ou biographiques pour resituer l’œuvre dans son contexte et sa mythologie.



Je commence donc par Le testament de Godefroid de Bouillon
L'histoire est un vibrant hommage à l’œuvre de Peyo, à savoir Johan et Pirlouit.

Les trois héros ne sont pas sans rappeler les trios de Maurice Tillieux, tels que Gil Jourdan, Libellule et Queue-de-Cerise, par exemple. Yves Chaland ne s’embarrasse pas de présentations. On ne sait pas quels sont exactement les liens qui les unissent, leur profession, comment ils se sont rencontrés, ce qu'ils font, ce qu'ils vont faire à Sedan, où ils n'iront peut-être d'ailleurs jamais....

L'aventure, la petite, celle avec un petit a leur tombe dessus en cour de route, à l'occasion d'une panne de voiture d'ailleurs.
La constructions du récit déroute, puisqu'une petite moitié de l'album, centrale dans le récit, se déroule en rêve. Mais un rêve suffisamment développé que la véritable aventure se trouve ici, et va percuter le réel du récit au temps présent, va faire écho à la fois à la mise en place de l'histoire et lui apporter sa résolution.
On croit débuter un récit policier, avant d'enchainer sur une chasse au trésor, et au final, il n'en sera rien du tout.

Je comprends tout à fait la révolution qu'a pu être un album tel que celui-ci à sa sortie.
A vrai dire, de nos jours encore, peu d'auteurs seraient capables de nous offrir un tel récit.
Je ne sais pas s'il se considère comme une sorte d'héritier, mais frank le gall pourrait être de ceux-ci.
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Re: Yves Chaland (1957-1990)

Messagede Diddu » 30/09/2024 16:25

Deuxième album de Freddy Lombard, Le cimetière des éléphants



qui contient en réalité deux récits distincts.
Je me suis demandé tout au long de la seconde histoire si un lien allait être tissé entre les deux, mais il n'en ai rien, si ce n'est par le thème sur l'Afrique et la peuplade Bangobango. Il s'agit donc bien de deux récits différents, là aussi assez déroutants pour le lecture de BD classique que je suis.

Le premier récit se déroule en Afrique, l'Afrique de Jijé et Franquin, l'Afrique d'Hergé aussi.
Les enjeux du premier récit sont assez bien posés d'emblée, et l'histoire est très linéaire, ce qui n'est pas la marque de fabrique de Chaland, je crois qu'on peut le dire !
Il y aura un petit peu de chamanisme, un petit twist final à la Woody Allen et un triangle amoureux qui s'affine progressivement avec une meilleure connaissance des protagonistes par rapport à Godefroid de Bouillon.


Le second récit, qui donne son titre à l'album est de nouveau plus déroutant dans sa construction, plus proche de ce que Chaland a l'habitude de proposer. L'enjeu du récit ne nous sera révélé qu'à la fin, très poétique par ailleurs.
En revanche, si ce récit donne son titre à cet album africain, et est emprunt de l'esprit colonialiste époque, il se déroule quasi-intégralement en banlieue parisienne.
Encore une façon de prendre le lecteur à rebours de ce à quoi il s'attend.


Je serai volontiers preneur du contexte de prépublication de cet album dans Métal Hurlant.
Les deux récits ont-ils été scindés avec une coupure entre les deux, ou bien se sont-ils enchainés l'un directement après l'autre ?
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Re: Yves Chaland (1957-1990)

Messagede Diddu » 30/09/2024 16:42

Troisième album, La comète de Carthage




Alors là, on change complètement de dimension.
Il n'y a pour ainsi dire pas de récit, pas d'histoire, mais une ambiance, un incroyable ambiance de fin du monde.
Aucun enjeu n'est exposé, ce qui fait qu'on est complètement dérouté au début de l'histoire.
Au début, mais aussi au milieu et à la fin d'ailleurs !

De quel type de récit s'agit-il ?
Je ne saura le dire....

L'intrigue est surréaliste, le récit est très elliptique, notre cerveau devant combler les trous volontairement laissés par les auteurs. Le récit est parsemé de références littéraires, notamment à Salammbô, le roman de Gustave Flaubert.
Citations, mise en abime du récit.
Je citais Woody Allen dans mon analyse du précédent album, mais là, on est plus proche d'un Fellini.

On sent une radicalité dans l'écriture du récit, mais qui s'accompagne en même temps d'un graphisme salvateur.
Je dirais même que le graphisme est aussi clair que l’histoire ne l'est !
J'ai particulièrement apprécié les grands jeux d'ombres, parfois, souvent même assez angoissantes.

Cette atmosphère de fin du monde tranche d'autant plus qu'elle se déroule à Cassis, qu'on associe bien plus volontiers à des ambiances festives, joyeuses, azurées, ensoleillées et colorées.
Will était le maitre de ce Cassis de rêve.
Chaland sera celui du Cassis cauchemardesque.


Enfin, je rapprochais précédemment frank le gall de Chaland, et cet album confirme à mes yeux cette impression.
Citations d'auteurs classiques, que Le gall a beaucoup utilisé au début de Théodore Poussin, bien moins maintenant à mon grand regret d'ailleurs.
Les couvertures du cimetière des éléphants et de la comète de Carthage, dans leur version actuelle, rappellent d'ailleurs aussi les très belles compositions que Le gall nous offre parfois.
Je ne sais pas si ce rapprochement entre ces deux auteurs a déjà été fait par le passé, mais il me saute aux yeux.


Fin de mes lectures pour le moment.
Je vous ferai part de la suite en temps et en heure.
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Re: Yves Chaland (1957-1990)

Messagede Solomon » 30/09/2024 17:30

Il te reste à découvrir maintenant F.52, qui est pour moi le chef-d'œuvre de la série et le chef-d'œuvre tout court de Chaland (avec Le jeune Albert) :ok:
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Re: Yves Chaland (1957-1990)

Messagede Diddu » 30/09/2024 18:14

J'aurai vacances à Budapest auparavant.
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Re: Yves Chaland (1957-1990)

Messagede Jopo de Pojo » 30/09/2024 20:20

Solomon a écrit:Il te reste à découvrir maintenant F.52, qui est pour moi le chef-d'œuvre de la série et le chef-d'œuvre tout court de Chaland (avec Le jeune Albert) :ok:


Très hétérodoxe, comme position, cher Solomon.

Pour faire court, alors que le revival de la ligne claire battait son plein (Floc'h, Swarte, Dick Briel, Leon la Terreur...), Chaland déboule avec ses histoires nerveuses inspirées par Jijé, Tillieux, Franquin, Eisner. Et dix ans plus tard, en partie sous l'influence de Floc'h, il revient à une forme de ligne claire, ce qui a dérouté ses fans des débuts.
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Re: Yves Chaland (1957-1990)

Messagede Solomon » 30/09/2024 20:45

Je précise que je ne suis pas un "expert" de Chaland, mais je préfère de loin le style épuré de sa production tardive. Les meilleurs gags d’Albert, pour moi, sont ceux de la deuxième partie, comme la très belle histoire longue La vengeance ; parmi les Freddy Lombard, j'ai un faible pour La Comète, bien sûr, et surtout pour F.52, qui a pour moi un charme incroyable (et une coloration exceptionnelle : ah, les dernières planches...). Rien que sa simplissime quatrième de couverture me fait rêver.

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Je ne suis pas un grand fan, par contre, de Vacances à Budapest, un album assez confus, bien que j'adore son début vénitien.
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Re: Yves Chaland (1957-1990)

Messagede Jopo de Pojo » 30/09/2024 20:54

Ce qui confirme, comme toujours, que les conditions de découverte d'une bande dessinée sont très importantes : pour ceux qui ont lu Chaland "en direct" en pré-publication dans Métal Hurlant (ou Aventure), même si je crois les derniers Freddy Lombard sont parus directement en album, ce dernier album a pu décevoir un peu, car il rompait, après le temps faible de "Budapest" (même si son anti-communisme était une originalité), avec ce qui faisait le sel du Chaland de la première moitié des 80's. Pour qui en revanche découvre son oeuvre "en bloc", la perception est forcément différente.
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Re: Yves Chaland (1957-1990)

Messagede Diddu » 30/09/2024 21:29

Je suis en tout cas preneur de vos retours sur ma perception et mon appréciation de ces 3 premiers Freddy Lombard, des parallèles que je tisse avec d'autres auteurs.
N'hésitez pas à partager vos impressions et vos analyses de l’œuvre, à me faire remarquer des références que j'aurai pu louper, ou bien à resituer dans le contexte historique de leur parution originelle.
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Re: Yves Chaland (1957-1990)

Messagede Solomon » 30/09/2024 22:37


Tiens, je ne savais pas qu'il avait mis en couleurs le premier Jim Cutlass, un album (et une série) auquel je porte une grande affection. On parle toujours de son travail sur les premiers Incal, mais c'est la première fois que j'entends parler de Cutlass.



Jopo de Pojo a écrit:Ce qui confirme, comme toujours, que les conditions de découverte d'une bande dessinée sont très importantes : pour ceux qui ont lu Chaland "en direct" en pré-publication dans Métal Hurlant (ou Aventure), même si je crois les derniers Freddy Lombard sont parus directement en album, ce dernier album a pu décevoir un peu, car il rompait, après le temps faible de "Budapest" (même si son anti-communisme était une originalité), avec ce qui faisait le sel du Chaland de la première moitié des 80's. Pour qui en revanche découvre son oeuvre "en bloc", la perception est forcément différente.

Absolument :ok: Je suis (relativement, hein :lol:) jeune, donc j'ai découvert beaucoup d'auteurs de l'âge d'or de la BD dans les dernières années. Dans mon cas, il y a aussi la question de la langue : ici en Italie, la bande dessinée franco-belge a eu une longue tradition (aujourd'hui il y a moins de traductions) ; cependant, il y a beaucoup de séries qui n'ont jamais été traduites : le seule Freddy Lombard qu'on peut lire en italien, c'est Le cimetière des éléphants, donc j'ai lu les autres en vf.
Dernière édition par Solomon le 30/09/2024 22:51, édité 1 fois.
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Re: Yves Chaland (1957-1990)

Messagede jdo » 01/10/2024 10:24

Diddu a écrit:Ici, en bichromie rouge et pas jaune comme sur l'ex-libris :

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Merci à l'ami Cabarez qui ne peut pas / plus poster ici mais qui me fait passer l'info.
(Avec des noirs profonds, souligne-t-il judicieusement !)

reprise aussi de cette image iconique en couv de ce très intéressant livre
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Re: Yves Chaland (1957-1990)

Messagede Jopo de Pojo » 01/10/2024 11:02

L'objet du délit :

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Re: Yves Chaland (1957-1990)

Messagede grelots » 01/10/2024 11:12

Jopo de Pojo a écrit:L'objet du délit :

mini.jpg



Je crois que le Pirate exerce toujours si c'est le même... :roll:
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Re: Yves Chaland (1957-1990)

Messagede Diddu » 01/10/2024 11:18

Voici deux planches de Freddy Lombard offerts par Cabarez :

Initialement parues dans Métal Hurlant Aventure #5
Ces 2 planches sont reprises dans le vol.2 de FL de l'intégrale.


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Re: Yves Chaland (1957-1990)

Messagede Solomon » 01/10/2024 12:00

« Freddy Lombard a horreur du mensogne mais il sait être magnanime devant la détresse humaine. » :fant2:
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Re: Yves Chaland (1957-1990)

Messagede Deheffe Chevelu » 01/10/2024 13:18

Jopo de Pojo a écrit: (...) ce dernier album a pu décevoir un peu, car il rompait, après le temps faible de "Budapest" (...)

Solomon a écrit: Je ne suis pas un grand fan, par contre, de Vacances à Budapest, un album assez confus, bien que j'adore son début vénitien.


Étonné de voir que cet opus, que je considère comme majeur, n'a pas les faveurs de certains.

Si ma période préférée, graphiquement, correspond à : "Cimetière / premiers Albert / Adolphus Claar / Spirou, soit 1982 / 1984 à la louche (même si le Jeune A. a commencé en 1980), je considère les trois derniers Freddy comme de purs chefs-d’œuvre.
La Comète est complètement barré, ésotéromantique, noir, ultra original pour une BD de l'époque, beau.
Vacances est une plongée grinçante dans l'histoire avec un H tout vilain, comme souvent. Acéré, acide, mouvementé, le scénario est fantastique, le dessin au diapason.
F-52 est proche du huis-clos, hergéen au bon sens du terme, raffiné, maboul aussi, comme une version limite gore des Bijoux de l'insupportable diva.

Je comprends le parallèle avec Le Gall, l'évocation de Johan & Pirlouit est cohérente, la parenté Tilliesque aussi.
Pour Le Gall, il s'agit aussi de raconter des aventures pour adultes (ou grands ados), aussi trépidantes que les classiques adressés aux plus petits, teintées de noir mais non dénuées d'humour (il y en a tout de même dix fois plus chez Chaland). Graphiquement, le créateur de Théodore s'en sort grâce à l'originalité de son trait et la richesse de ses décors. C'est aussi bien, mais d'une approche différente, que l'on ne peut pas comparer.
Ne dîtes plus : "critique de B.D. biodégradable", dîtes : "exégète"... Y&C
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Re: Yves Chaland (1957-1990)

Messagede Diddu » 01/10/2024 13:41

Le graphisme de Le gall a beaucoup évolué avec le temps, que ce soit une évolution naturelle ou bien choisie expressément pour évoquer l'enfance comme par exemple dans la vallée des roses.
Quoiqu'il en soit, je trouve que Le Gall a un graphisme qui se rapproche de la ligne claire et de Chaland.

Mais le parallèle que je faisais portait plutôt sur les intrigues nourries, infusées même, par des œuvres littéraires, que ce soit des citations pures qu'on retrouve donc à la fois chez Chaland et dans les premiers Théodore Poussin, ou bien des évocations plus subtiles qui apportent un second degré de lecture, toujours présentes chez Freddy Lombard et plus prégnantes dans les derniers Théodore Poussin.
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Re: Yves Chaland (1957-1990)

Messagede zourbi le grec » 01/10/2024 15:28

Diddu a écrit:Le graphisme de Le gall a beaucoup évolué avec le temps, que ce soit une évolution naturelle ou bien choisie expressément pour évoquer l'enfance comme par exemple dans la vallée des roses.
Quoiqu'il en soit, je trouve que Le Gall a un graphisme qui se rapproche de la ligne claire et de Chaland.

Mais le parallèle que je faisais portait plutôt sur les intrigues nourries, infusées même, par des œuvres littéraires, que ce soit des citations pures qu'on retrouve donc à la fois chez Chaland et dans les premiers Théodore Poussin, ou bien des évocations plus subtiles qui apportent un second degré de lecture, toujours présentes chez Freddy Lombard et plus prégnantes dans les derniers Théodore Poussin.

Il y a aussi Yann qui a scénarisé certains albums des deux séries et qui fait qu'il y a une parenté dans les thèmes.
"Pour qu'il y ait le moins de mécontents possibles il faut toujours taper sur les mêmes."
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Re: Yves Chaland (1957-1990)

Messagede Diddu » 01/10/2024 15:40

Il me semble que les apports de Yann à Théodore Poussin sont très limités, et ne concernant que l'album Marie Vérité



Son implication serait plus importante que cela ?

Cependant, et même si le récit est plus construit que La comète de Carthage, il est vrai qu'on est dans une ambiance mystique un petit peu similaire, si on passe outre le décorum (Asie pour Théodore, Sud de la France pour Freddy)

Une autre série, plus proche de Théodore Poussin que de Teddy Lombard est Victor Levallois, et beaucoup plus classique aussi, on trouve Tramp.
Mais il est vrai que de fil en aiguille, on s'est beaucoup éloigné de Freddy Lombard et d'Yves Chaland.



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