de sergent latrique » 14/05/2019 12:02
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Ma liste ne contient pas un nombre déterminé de films, je ne les ai pas compté, c’est un peu au fil de l’eau comme cela me vient, mais je les ai trié par ordre alphabétique du nom du réalisateur. Je n’ai aucune prétention sur la qualité des films qui sont listés, c’est très inégal et on y trouve beaucoup de comédies grand public. J’assume ce choix de films populaires qui n’ont pas révolutionné l’histoire ou la technique cinématographique mais font en quelque sorte partie de mes madeleines.
Se limiter à un seul film par réalisateur est trop contraignant, pire au dessus de mes forces, je déroge donc à la règle, mais pour les années avant 2000, pas de problème.
Dernière précision, j’ai mis les années de mémoire, il y a certainement quelques écarts avec la réalité.
Il y a aussi plein de films qui manquent, oubliés ou tout simplement en devenir, jamais vus, la liste reste ouverte.
Jean Jacques Annaud Le nom de la rose (1986)
Jacques Becker Touchez pas au grisbi (1953)
Roberto Begnini La vie est belle (1997) Le genre de film qu’il fallait oser faire et qui d’un sujet casse-gueule est sublimé par Begnini
Bernard Blier Buffet froid (1979) Calmos (1976) un film totalement déjanté qui part en roue libre puis en vrille totale en seconde partie (on peut s’arrêter au milieu d’ailleurs!)
Luis Bunuel, Le fantôme de la liberté (1968), du surréalisme chimiquement pur et totalement jouissif
Marcel Carné Le jour se lève (1935)
Charles Chaplin, Le cirque (1928), il y en a pléthore de Chaplin, celui me rend hystérique lors de certaines scènes, sans aucune explication.
René Clair La beauté du diable (1954)
Henri-Georges Clouzot Le corbeau (1943) Les diaboliques (1955) Le salaire de la peur (1953) Du Clouzot, c’est comme du Simenon, une mécanique bien huilée et du suspense
Etan et Joel Coen Fargo (1991) The barber 1995. Brun after reading
Les frères Coen sont des sorciers, d’un sujet anodin, d’une histoire banale, ils concoctent des dilms envoûtants, des pépites d’humour noirs avec des personnages plus vrais que nature que tu crois avoir croisé la veille ou le jour même .La psychologie et leurs réactions sont tellemetn bien vus que l’on pourrait en faire une thèse d’exploration clinique
George Cukor My fair Lady (1964) Un rendu chatoyant d’une époque et d’un style avec des acteurs au meilleur de leur forme.
Philippe de Broca L’homme de rio (1963) Le magnifique (1975) Je vous l’ai dit que j’aimais le ciné populaire. Bébel flamboyant et magnifique, des aventures et du rêve, Le diable par la queue (1968) un château sublime où Marthe Keller promène ses petites culottes blanches.
Julien Duvivier La bandera (1935) Gabin en Rambo avant l’heure
Robert Enrico, les grandes gueules (1965), un film qui donne envie de prendre ses bottes et ses chemises à carreaux pour aller humer le bois dans les Vosges.
Federico Fellini I Vitelloni (1954) Amarcord (1973) Roma (1972) Fellini, Roma, la gloire de Rome, dans toute sa décadence, dans toute sa démesure, dans toute sa folie, du Fellini quoi.
Milos Forman, Vol au dessus d’un nid de coucou (1973) Amadeus (1984) la déconstruction joyeuse et magistrale de Mozart,
Jacques Deray Flic story (1975)
Clive Donner Quoi de neuf pussycat (1965) scénario de Woody Allen
Blake Edwards The party (1968) Que celui qui n’a pas ri devant la catastrophe et l’humour loufoque de Sellers me jette la première bobine.
Jacques Feyder La kermesse héroïque (1934) Une vision de la Renaissance absente des livres d’histoire mais très touchante et formidablement vivante, des décors somptueux
Jean-Luc Godard A bout de souffle (1960) Entre cinéma expérimental, exercice de style, et polar de seconde zine, une alchimie parfois agaçante mais qui reste fascinante.
Sacha Guitry La poison (1951) comment faire détester quelqu’un en quelques leçons
Howard Hawks L'impossible M.Bébé (1938)
Alfred Hitchcock : Mort aux trousses (1958), un film qui ne vous lâche pas du début à la fin dans une poursuite folle au travers des plaines des Etats -Unis - Psychose (1960)
Buster Keaton Cops (1927)
Stanley Kubrick Shining (1980)
KurosawaLes sept samouraïs (1954) Je crois bien que c’est le premier film japonais que j’ai jamais vu (pas le dernier mais j’en connais très peu quand même)
Sergio Leone Le bon la brute et le truand (1966) Il était une fois dans l’ouest (1968) les westerns spaghetti qui ont relancé le western
Fritz Lang, Métropolis (1925) pour son avant gardisme et sa vision terrifiante du futur
Georges Lautner : Les tontons flingueurs (1963) Audiard, Ventura, Blier, Dalban, etc.. tout est dit
Ernst Lubistch To be or not to be (1942) La Lubitsch touch, un cinéma comique léché virtuose comme on en fera plus.
Werner Herzog Aguirre ou la colère de Dieu (1972) La colère et la folie d’un conquistador avec uen interprétation de Kinski inoubliable.
Patrice Leconte Les bronzés font du ski (1979) pop corn pour se marrer
Jiri Menzel Trains étroitement surveillés (1966) Un souvenir brumeux d’atmosphère dramatique dans une gare de Tchéquie où tu ne mettrais jamais les pieds tellement c’est le trou
Louis Malle Ascenseur pour l’échafaud (1957) une mécanique bien huilée, un jeu sobre et une musique de M.Davis inoubliable sur la déambulation de J.Moreau
Vincente Minelli Tous en scène (1953) la comédie musicale dans le rétroviseur, le must
Gérard Oury Le corniaud (1964) La grande vadrouille ‘1966) Parce que bon, le duo De Funès et Boruvil, et des seconds rôles parfaits ça fonctionne toujours même 50 ans plus tard.
Jean-Marie Poiré Les visiteurs (1994), encore un film pop-corn
Roman Polanski : La locataire (1975), étrange et dérangeant, comem si on se trouvait à l’intérieur de l’esprit d’un névrosé obsédé par ses visions - Le bal des vampires (1967) : Dracula burlesque
Satiajit Ray, Le lâche (1965) un des rares films indiens que j’ai pu voir et apprécié
Jean Renoir, La règle du jeu (1939), une partie de campagne (1936), Le fleuve (1951)
Dino Risi Le fanfaron (1962) Il fait partie des films vus dans le cine club du forum
Yves Robert Bébert et l’omnibus (1963) un des premiers films vu au cinéma, en tout ca le plus ancien souvenir que j'ai du cinéma. Un éléphant ça trompe énormément (, Le grand blond, des comédies légères à voir et revoir sans modération
Jean Rouch, Petit à petit (1969) Rouch, ethnologue facétieux qui sur un sujet sérieux créé une comédie et décortique mieux la société et l’esprit africains qu’une thèse en 15 volumes.
Ettore Scola Le bal (1983) Un film sans dialogue, dans un même décor qui dit tout par la danse, un ovni dans le cinéma. Une journée particulière (1975)
Jacques Tati Les vacances de M.Hulot (1953), des vacances de rêves Mon oncle (1958) la nostalgie d’un monde humain qui disparaît
François Truffaut Les 400 coups (1959) La mariée était en noir (1969)
Francis Veber Le jouet (1976) Film à la fois tendre et féroce
Henri Verneuil Cent mille dollars au soleil (1964), l’aventure, le désert africain, un film où les camions sont aussi des personnages et une myriade de seconds rôles qui donne tout le charme rugueux de ce film et dans la même vine Un taxi pour Tobrouk de Denys de La Patellière
Orson Welles La soif du mal (1954)
Billy Wilder Sunset boulevard (1950) La garçonnière (1960)
Robert Wise la maison du diable (1963), comment faire un film d’épouvante sans effets spéciaux, sans hémoglobine, juste sur la suggestion
Fred M. Wilcox Planète interdite (1956), une de mes premières rencontres (peut-être le première) avec la science fiction qui n’est pas un genre que j’affectionne en général, mais aujourdh’ui délicieusement désuet avec son robbie le robot.
Robert Zemeckis Retour vers le futur (1985) Le « feel good movie « des années 80 avec la nostalgie de l’adolescence
Halte au massacre Organisasi Papua Merdeka