Magnifique exposition, l'espace réservé à
Schiele est au sous-sol, qui permet de voir ses premiers croquis somptueux, une technique particulière, un trait quasiment uniforme, une économie de moyens, suffisants pour signifier l'essentiel, superbe.
Ses peintures sont beaucoup plus anecdotiques pour le coup, j'y ai été beaucoup moins sensible.
Basquiat a lui droit à 4 niveaux pour exposer environs 120 œuvres (plutôt pas mal quand on sait que 99% de sa production est dans des collections privées). Les œuvres sont extrêmement bien mises en valeur, la plupart sont des très grands formats.
Des conférenciers proposent un éclairage sur certaines œuvres au fil de la visite, et cela gratuitement, j'ai trouvé passionnant de les écouter. Un peintre de la couleur, après le trait de Schiele.
Et le lieu en lui-même est assez incroyable, avec ses terrasses qui ouvrent le musée sur l'extérieur.
Bref, une exposition formidable.
Changement de registre avec l'exposition Peyo au centre Wallonie-Bruxelles.
Des superbes planches et couvertures exposées (essentiellement de Johan et Pirlouit), on y voit l'évolution du trait de Peyo et une assurance grandissante, notamment dans l'encrage. Finalement on se rend compte que le succès des Schtroumpfs l'a un peu dépassé, l'artiste est devenu homme d'affaires et n'a malheureusement plus eu le temps de se consacrer au dessin qu'il a petit à petit délégué, une exposition intéressante, mais assez courte.