Je pense qu'il y a beaucoup de confusion sur les sites de news comics.
Le succès de Vertigo, c'est l'alliance d'une cadors du DC universe comme Karen Berger, avec des iconoclastes comme Art Young et Lou Stahtis. C'est ce trio qui à véritablement créé l'esprit Vertigo, qui n'a contrairement à ceque dit Yanza pas grand chose à voir avec le Franco Belge, mais bien plus avec la BD anglaise des années 80, forcément, un BD absolument unique en son genre.
Berger à convaincu DC d'accueillir la British Invasion, Young et Stahtis ont apporter la culture underground.
Ces deux derniers sont à l'origine de quasiment tout ce qu'il y avait de plus surprenant chez Vertigo, et Berger à admirablement surfé là dessus. Pour moi, le basculement de Vertigo, c'est 100 Bullets. La série vaut ce qu'elle vaut, mais c'est le premier gros succès de Vertigo qui n'a rien à voir avec la fantasy, l'horreur ou le commentaire socio-politique.
D'ailleurs, je pense que c'est la série fondatrice de l'esprit Image de la seconde moitié des années 2000, avec notamment l'influence de la décompression narrative de Warren Ellis : Quand on dit qu'Image est le Vertigo actuel, ce n'est à mon sens pas vrai, et c'est même une hérésie. Le meilleur d'image demeure à des années lumières de l'ambition et de la qualité littéraire des premières années Vertigo. On 'est clairement plus dans l'entertainement. Rien de mal à ça, mais la différence est notable, et la forme est souvent bien plus proche d'Ellis que de Gaiman ou Milligan. Peu étonnant qu'Ellis ne se soit jamais senti pleinement à l'aise chez Vertigo (comme il le reconnais dans sa belle eulogie du label), et que les darons de Vertigo ne se soient qu'extrêmement aventuré chez Image (le grand-père Moore étant l'exception, et un cas à par, puisqu'il n'a de toute manière jamais écrit pour Vertigo).
Bref, je pense qu'inconsciemment, tout le monde savait depuis fort longtemps que malgré les qualités des récents titres (enfin, des 15 dernières années quoi!
), Vertigo ne produisait plus que des avatars de ce que propose Image, et que leur caractère "indé" ne tient pas la comparaison avec les vrais éditeurs indés. De plus, j'imagine que dans le direct market, pour les responsables de shop comics, Vertigo n'a plus rien de "sexy", et que ces titres seraient pour la plupart bien mieu à leur place chez Image, puisque de toute manière, il ne sont pas vraiment du Vertigo...
Vertigo à changé le monde du comics, mais le monde du comics n'est pas devenu Vertigo. Vertigo à créé Image, alors qu'il perdait son identité, bien plus rapidement qu'on l'a décrit.
Depuis, Berger à édité un titre chez Image, à un label boutique chez Dark Horse, et on voit bien qu'elle ne propose rien de bien différent que ce qui se fait très bien sans elle. Stahtis est décédé quelques années après que Young ai quitté DC/Vertigo pour Hollywood et la TV dans la seconde moitié des 90ies, Axel Alonso à donné le change pendant 10 ans chez Marvel, Shelly Bond pas un instant chez IDW.
On nous vend beaucoup de storytelling avec cette mise à mort. Mais l'histoire est plus complexe, et DC Black Label va être bien plus qu'une section mature reader pour DC : Ils viennet déjà d'annoncé une collection pop-up dirigée par Joe Hill (Lock & Key), forte de 6 titres, et avec le pop-up de Gerard Way, il y a fort à parier que c'est ainsi qu'ils vont procéder - des titres DCU mature readers, et du creator/semi-creator-owned par des stars/gros nom. C'est très intelligent selon moi, mais il faut je pense accepter que l'esprit si particulier des comics Vertigo à disparu à la fin de Preacher (Ennis n'a d'ailleurs plus rien produit pour Vertigo depuis, non?), ou quand Milligan s'est révélé incapable de bien raconter une histoire au long cours après Shade, trop embourbé dans ses ambitions littéraires (The Minx, Greek Street). Hellblazer ou Mike Carrey furent les seuls à donner le change, jusqu'à encore récemment - il faut bien des exceptions - mais DC n'est pas bête et ont bien compris qu'il ne fait pas bon traîner à côté d'un zombie. Certes, DC est devenu bien plus conservateur avec le récent changement de direction, mais au final, pour un bat penis en plus ou en moins, ça ne change pas grand chose
DC à encore Mark Russell, le seul scénariste actuel qui aurait selon moi pu être publié par Vertigo en 1993, avec sa propre singularité. S'il digère l'épisode Second Coming et qu'il est malin (contrairement à Chris Roberson), pê revera t on quelque chose dans le ton Vertigo chez Black Label, mais j'en doute, et il reste des dizaines de super titres Vertigo à lire ou relire.