Busch a écrit:carbonnieux a écrit:Ce qui me dérange pour les planches de Franquin, c'est l'absence totale de gestion du patrimoine que représentent les milliers d'originaux détenus par sa fille.
Contrairement à d'autres auteurs, rien n'est fait et finalement il y a très très peu de planches de Spirou et peu de Gaston sur le marché. Les prix ne sont donc pas représentatifs de la rareté intrinsèque de ses originaux.
Mais perso j'aime cette planche du petit chimiste
C'est vrai que les vannes pourraient s'ouvrir et alors on ne sait pas où on va...
Rien ne permet de penser qu'Isabelle Franquin agisse demain de manière irréfléchie ou sans être correctement conseillée : elle n'a aucun intérêt à faire chuter la "cote" des oeuvres originales de son père. Aucun.
Ce n'est pas non plus l'intérêt des galeristes, ni celui des différents "acteurs du marché" (s'il faut se résoudre à employer ces termes, et à aborder ces aspects).
Reste la question de la succession du patrimoine à la génération suivante, mais ce n'est pas d'actualité. On souhaite une longue vie à Isabelle, comme à tout un chacun.
Ce n'est pas plus mal que la spéculation sur les originaux d'André Franquin soit enrayée par les doutes des zuns et des zautres : en 2021, les acheteurs de pièces de Franquin sont guidés davantage par le plaisir
que par les calculs
de revente à court terme. Cela peut paraître comme une "anomalie" au regard du statut de Franquin dans la bande dessinée, et au vu des évolutions récentes du milieu des collectionneurs, mais c'est une sorte de pied de nez plutôt sympa et frais.
Quoi qu'il en soit, pour ma part je regarde cela de très loin ("cela" = l'aspect bassement mercantile, vénal et financier à la De Mesmaeker) ; mon plaisir consiste avant tout à lire chaque jour du Franquin, à lire, relire et à rire.
Et à admirer ses originaux quand j'en ai l'occasion.