stephane_ a écrit:fred a écrit:Quand j'achète un original, j'ai plus envie de me dire que j'achète le dessin au format où il a été réalisé, jeté sur le papier, pas un scan, agrandi à la photocopieuse ou autre et dont le trait a été repassé.
Vous trouvez pas que cela manque de magie?
On est tous d'accord là dessus.
Mais ce problème ne se limite pas aux originaux de Bilal.
Combien de dessins couleurs de nos collections à tous (bien que je ne pense pas en avoir dans ce cas) ne sont que des copies coloriées, et au besoin réencrées, d'un dessin noir et blanc séparé ?
Autre exemple : une planche encrée sur un bleu (lorsque Jay Bone encre les pages crayonnées par Darwyn Cooke par exemple) vaut moins qu'une planche encrée sur crayonné. Pourtant, si elle était encrée sur le crayoné original, et que ce crayonné soit gommé par la suite, la page en question n'aurait rien de plus, mais elle pourrait prétendre à être vendue comme une planche du "crayonneur", et du coup vaudrait beaucoup plus cher.
Dernier exemple : pourquoi les auteurs utilisent-ils du papier 80 gr pour leurs originaux ?
Parce qu'avec cela ils peuvent décalquer facilement leurs dessins d'étude.
Alors une photocopie réencrée ne serait pas un vrai original, alors que si le dessin est repris à la table lumineuse c'est un vrai original ? Pourtant artistiquement, il n'y a pas une de ces deux méthodes meilleure qu'une autre.
Une fois encore, je précise que je préfère bien sur un bel original, un "pur", crayonné puis encré à l'encre de chine sur une belle feuille de papier dessin, mais voila, on n'est pas chez les auteurs pour voir leurs trucs, et si on les connaissait tous, on en achèterait surement moins ...
Je pense que toutes les techniques de création se valent !
Par contre le problème ne réside "que" dans la desciption explicite de ce qui est vendu par l'auteur.
Chacun sera alors à même de décider ce qu'il veut retenir de son auteur fétiche, sans (mauvaises) surprises ou déception ... a posteriori