Si vous ne savez toujours pas comment se termine THE AUTHORITY - LES ANNÉES STORMWATCH tome 2, il va être grand temps de réparer cette erreur ! On vient effectivement de nous signifier l’expiration des droits des contenus impliquant la licence Alien (oui, bon, je spoile, désolé). Aussi, nous sommes contraints de retirer de la vente notre édition sous 130 jours. Nous rééditerons le titre, mais avec un résumé à la place des 44 pages de BD.
American Flagg! est la série qui a révolutionné la bande dessinée américaine dans les années 1980, avec The Dark Knight Returns et Watchmen. Découvrez l’un des pionniers du comics entièrement réalisé par Howard Chaykin (Wolverine) et totalement inédit en France, la série a inspiré les plus grands créateurs actuels dont Jeff Lemire, Warren Ellis ou Brian K. Vaughan. Le récit est une œuvre d’anticipation qui mêle plusieurs genres dont le roman noir et le western.
En 1996, « l’année du domino », plusieurs catastrophes se sont succédées et ont entraîné le monde dans une crise économique, sociale et sanitaire sans précédent. Des frappes nucléaires, des émeutes de la faim et des révolutions ont eu lieu aux quatre coins du monde. La côte Est des États-Unis est dévastée et la côte Ouest est désormais isolée et sous blackout après que la Californie a coulé. Ce qui reste du gouvernement américain s’est allié avec les vestiges de l’Union Soviétique et un nouveau système politique appelé « le Plex », composé du président et des chefs d’entreprise survivants, s’est délocalisé sur Mars, au centre Hammarskjöld. Depuis, le territoire délabré des États-Unis s’est reconfiguré en gigantesques centres commerciaux appelés « PlexMall », tandis que les grandes villes sombrent dans des guerres civiles entre clans politiques.
Bien loin de l’image d’Épinal développée récemment par d’innombrables productions audiovisuelles, le début des années 1980 aux États-Unis représente une époque troublée et propice aux bouleversements artistiques à la fois provocateurs et innovants. Le président nouvellement élu, Ronald REAGAN, connu pour ses prises de positions souvent extrêmes et son anticommunisme farouche, est immédiatement sujet à controverse : relance de la Guerre froide, coupes dans les aides sociales, politique autoritaire et violemment rétrograde, et montée du chômage sous fond d’échec des « Reaganomics » et de récession…
Ce début de mandat est contrebalancé par une communication agressive et omniprésente proclamant « America is back! » et jouant sur le statut d’ancienne star de série B de REAGAN, tandis que le Rocky de Sylvester STALLONE part à la recherche de son « OEil du tigre » et que les Dead Kennedys réécrivent leur California Über Alles en un ironique We’ve Got a Bigger Problem Now. Dans ce contexte déjà tendu, la chaîne d’information CNN, qui vient d’être lancée en 1980, invente le cycle du traitement des scoops 24 heures sur 24 (dont la tentative d’assassinat sur REAGAN par John HINCKLEY Jr. en mars 1981).
De son côté, MTV, qui démarre en août 1981, abreuve la jeunesse de la « Me Generation » – qui n’a pas connu le désenchantement des sixties et le double coups de massue de la défaite au Vietnam et la démission du Président Richard NIXON au début des années 1970 – de clips et pubs au montage ultra-cut et réalisés par une nouvelle génération de metteurs en scène dont certains, Russell MULCAHY, David FINCHER et Michael BAY en tête, vont ensuite passer au grand écran. Le cinéma du Nouvel Hollywood politique et engagé (de Easy Rider à Apocalypse Now en passant par Les Hommes du Président), lui, cède le pas devant le retour du film grand spectacle via un nouveau terme guerrier, le Blockbuster.
C’est dans cette atmosphère schizophrène entre exaltation agressive d’un hédonisme consumériste, déréglementation du système financier, invasion de la Grenade, et répression morale et politique avec le retour de la droite chrétienne, qu’Howard CHAYKIN accepte en 1983, l’offre de Mike GOLD et Ken LEVIN, fondateurs de First, nouvelle maison d’édition indépendante, de réaliser une série dont il aurait le contrôle total. Car, à cette même époque, les comics sont en train de mener leur propre révolution. Aux côtés des « Big Two » (le Marvel de Jim SHOOTER et le DC Comics de Jenette KAHN), les comics indépendants connaissent un boom et de nouveaux auteurs et séries surprennent mois après mois les lecteurs : citons ainsi The Rocketeer de Dave STEVENS chez Pacific, Nexus de Mike BARON et Steve RUDE chez Capital ou bien Grendel de Matt WAGNER chez Comico.
AMERICAN FLAGG! dont le numéro 1 est mis en vente en juin 1983, réunit CHAYKIN avec le lettreur Ken BRUZENAK et la coloriste Lynn VARLEY, deux artistes dont les connexions annoncent déjà dans quelles eaux navigue la série : BRUZENAK a travaillé pour la compagnie du génial Jim STERANKO, Supergraphics, et a notamment collaboré sur son History of Comics, tandis que Lynn VARLEY, qui ne mettra en couleur que les trois premiers épisodes, est la partenaire de Frank MILLER sur RONIN qu’elle vient de terminer et sur le projet à paraître THE DARK KNIGHT RETURNS. C’est d’ailleurs à ce titre et à Maus d’Art SPIEGELMAN, ainsi qu’à WATCHMEN d’Alan MOORE et Dave GIBBONS qu’AMERICAN FLAGG! est constamment rattaché comme Mont Rushmore des oeuvres ayant changé la face des comics.
Et pour cause, FLAGG! éblouit et inspire une nouvelle génération d’auteurs en herbe par sa mise en page audacieuse, héritée des années de graphiste de CHAYKIN et par l’utilisation astucieuse du lettrage de BRUZENAK, qui n’hésite pas à caser quelques gags dont l’utilisation du Surfin’ Bird des Trashmen sur la répression des émeutes par les Plexus Rangers.
Mais cette narration échevelée qui entremêle les sous-intrigues par des chassés-croisés des différents personnages qui peuplent le Plex-Mall de Chicago, ou par l’utilisation prophétique des programmes TV dans des cases en forme de téléviseurs, resterait vide de sens sans le discours en sous-texte de CHAYKIN, caricaturiste talentueux (son John Scheiskopf rappelle ainsi un célèbre Editor-In-Chief) et satiriste patriote qui se sert de FLAGG! pour faire d’une pierre deux coups.
Dans un premier temps, il se permet de s’affranchir des conventions des séries de super-héros, de fantasy ou de science-fiction en vogue à l’époque qui l’ennuient au plus haut point et décide de renouer avec le storytelling des comics strips, notamment le Terry et les Pirates de Milton CANIFF, série d’aventures dans laquelle une distribution toujours plus conséquente vivait des péripéties où l’émotion et la caractérisation adulte et réaliste (particulièrement dans sa description des émois amoureux) primaient sur les intrigues. Mais on peut aussi voir dans le personnage Reuben Flagg, héros typique américain à la mâchoire carrée et au sens moral infaillible, un héritier du Spirit de Will EISNER, lui aussi constamment manipulé et tourné en bourrique par des personnages féminins divers et désirables chacun à sa manière.
Si la complexité du point de vue moral, qui ne sombre jamais dans le manichéisme, et les escapades sexuelles nombreuses, séparent en 1983 AMERICAN FLAGG! du tout-venant présent sur les étals des libraires, c’est aussi du fait de la vista de CHAYKIN et de son constat amer et sardonique sur ce qu’est devenue et ce que pourrait devenir son Amérique qu’il aime tant. En équilibre constant entre son côté pastiche postmoderne et ses racines remontant aux romans de gare « pulp », AMERICAN FLAGG! anticipe ainsi le RoboCop de Paul VERHOEVEN – qui cite ses travaux comme source d’inspiration dans le générique de fin – comme reflet déformant de cette société reaganienne dévorée sur l’autel du profit par des yuppies sans morale au vu et au su de toute une populace accro à des séries débiles tout en étant consciente que le rêve américain a tourné au cauchemar orwellien.
C’est donc avec une réelle fierté doublée d’une joie non feinte que nous vous proposons pour la première fois en France cette série hors-normes avec dans cet album les douze premiers épisodes, qui forment un cycle complet d’aventures, assortis de deux épilogues (les numéros 13 et 14) et d’une histoire courte réalisée en 2008. Car, en ce début de nouvelle décennie, régentée par les réseaux sociaux, rongée par une pandémie globale, et menacée par une série de catastrophes imminentes, Reuben Flagg, celui que la revue Amazing Heroes avait appelé en couverture de son numéro 29 « le nouveau héros le plus intrigant de 1983 », est sans doute aujourd’hui le personnage le plus actuel qui soit.
mallrat a écrit:Je relis Marshal Law. J ai fini la 1ère mini qui est le tiers de ce bouquin et quelle claque!!
Je ne l avais pas relue depuis 20 ans peut-être.
Je me souvenais de la satire, du côté drôlement dérangeant ... mais j avais oublié pas mal de propos sur les guerres de la CIA en Amérique du sud par exemple mais aussi la charge médiatique devançant de 20 ans la téléréalité !
Ce bouquin flingue les superheros, les héros qu on érige sur le devant de la scène mais au fond tous les mensonges de la société et que chacun de nous dit pour se regarder dans la glace! Il les flingue, les éventre pour démonter leurs mécanismes!
Le dessin de oneil est au vitriol, ingrat, remplit de tags, moches mais d une efficacité extraordinaire.
MarshalLaw je t aime autant ou plus qu a ma première lecture chez Zenda en 1989!
Nous publierons bien un volume 3 de Batman Black & White (il nous reste quelques back-ups de Gotham Knights et les numéros de la dernière série 2013-2014), mais l'album n'est pas prioritaire dans nos plannings pour le moment.
Non, pour le moment, pas d'édition française de Graphic Ink ou d'une édition complète de Solo (dont on publie néanmoins le contenu en bonus de certains récits, même si je sais que ce n'est pas pareil).
Pour le one-shot de Jeff LOEB & Tim SALE, on réfléchit encore à la meilleure manière de publier ce contenu. Mais on devrait être fixés rapidement !
Le changement de format de Skulldigger est en fait dû à une rationalisation de notre production. Depuis les titres DC Rebirth, nous avions passé l'ensemble de nos titres en grand format (sans augmentation du prix, au passage). Ça n'est malheureusement plus possible de tenir cette équation économiquement (je pourrais prétexter que c'est la crise actuelle du papier qui nous a poussé dans cette direction mais la décision avait été prise bien avant, en réalité). Aussi, nous reviendrons en 2022 (et nous avons déjà commencé avec les albums Future State) au format comics standard pour l'ensemble de notre production mainstream et Indies, à quelques exceptions près (coucou Saga).
Et pour la suppression de la mention "Black Hammer présente" pour Skulldigger, il s'agit d'une volonté de faire vivre ce titre indépendamment de la série-mère. Les spin-off souffrent trop souvent de leur condition... de spin-off justement, comme ça a été le cas du Sherlock Frankenstein et du Doctor Star, par exemple. J'avais déjà connu la même situation lorsque je travaillais chez Delcourt avec l'excellente série BPRD, qui est toujours restée dans l'ombre de Hellboy. Les spin-offs sont vus comme des lectures complémentaires mais rarement essentielles (et quelle erreur, quand on connaît la charge émotionnelle du Doctor Star !), même par les fans de la série-mère. Aussi, on verra si ce choix s'avère judicieux et si les qualités intrinsèques de Skulldigger lui permettront de vivre indépendamment de Black Hammer (dont on fait quand même la retape en fin d'album et dans le texte de 4e de couverture).
Douglas ATTALNov 6Liked by François H
Il y a l'air d'avoir quelques éléments inspirés de Earth-One aussi... Du coup peut-on s'attendre à voir arriver le tome 3 bientôt ? Merci :p
2Reply
founding
François H9 hr ago
Ah oui, c'est pour mars. Mais c'est pas moi qui vous l'ai dit
SephcloudNov 8
Verrons nous un jour le Superman Year One de Frank Miller ?
Reply
founding
François H8 hr ago
Bonjour Sephcloud,
Je crains bien que non, désolé.
À bientôt !
Merci de noter notre effort de proposer un peu plus que l'édition US
C'est clair que cette situation n'est pas idéale mais, au moins, cette édition aura eu le mérite d'exister. Je vais me relire la suite de The Authority par Brubaker, du coup ! Et ça me rappelle qu'on n'a toujours pas publié Sleeper, au fait...
Alors autant dans cette liste de contenu, il y a effectivement des titres qui paraîtront à terme chez Urban, autant pour le format Kids (de l'integra, comme pour La Jeunesse de Picsou chez Glénat), rien de certain. Si le contenu le justifie (le caractère "culte" de l'oeuvre), il sera plus certainement édité en cartonné, comme le reste des titres du label (Promethea, Camelot 3000, Grendel, Marshal Law, etc.).
Quant au papier, on est attentifs sur ce point et nous choisissons l'offset lorsque la colorisation (ou l'absence de colorisation) s'y prête.
Par contre, pour Crisis on Infinite Earths et sa jaquette, je peux vous le dire direct : c'est non ^^ On n'aime pas beaucoup les jaquettes, chez Urban
Mais je note l'idée pour un possible tiré-à-part à l'occasion des 40 ans du récit, en 2025
Bonjour,
Très bonne initiative ce Urban news, cela apporte un vrai rapport avec les lecteurs.
J'étais bien content lorsque vous avez récupéré la licence DC il y a maintenant dix ans, et je suis amplement satisfait de votre travail éditorial dix ans après. La réedition en Janvier de Something is killing the children en HC au prix de 10 euro les 2 premiers tomes le démontre
D'ailleurs savez-vous si vous allez ressortir quelques nouveaux titres à 10 euro le premier tome?
J'en profite également pour vous demander si les éditions de : Starman de James Robinson, Animal Man de G.Morrison, Hawkman de G.JOHNS, Flash de Mark Waid, ou encore Astro City de K.BUSIEK sont dans vos planning
Merci
1Reply
founding
François H10 hr ago
Bonjour Le K !
Merci pour votre message qui fait bien plaisir
Ah, bonne question pour l'offre à 10€. On en reparle rapidement dans une prochaine newsletter
Oh, mais c'est carrément une liste au Père Noël que vous nous dresser là !
Au risque de vous décevoir, non, pas de projets dans l'immédiat pour éditer ces titres. Par contre, si on parle de titres cultes, je peux vous dire que l'on se concentra en 2022 sur l'édition du Grendel de Matt WAGNER (sous notre label Urban Cult, justement) et de ses 4 omnibus (voir 5 avec la toute dernière maxi-série de Grendel Prime), mais après cela, qui sait ?
Si vous voyiez la liste des titres en projet dans mon do
ResendesOct 31Liked by François H
Bienvenue à vous et très bonne initiative et encore plus avec vos interactions avec des passionnés.
Je comprends parfaitement votre position entre prise de risque et équilibre financier lorsque des titres ne marchent pas. N'avez-vous pas envisagé d'essayer d'autres formats (le souple par exemple) pour des titres plus risqués afin de diminuer les coûts et les pertes ?
Et une question réellement importante :
"Ne pensez-vous pas que proposer des œuvres attendus par les fans mais moins par le grand public au milieu de l'arène sans communication et avec beaucoup de concurrence puisse impacter les ventes ?
Par exemple sortir Geoff Johns Présente Flash qui sortait de manière irrégulière par rapport à Flash Rebirth (par exemple) puisse pousser un lecteur à s'aventurer sur ce qu'il connaît et non pas sur une nouveauté sortant toutes les années / qui pourrait s'arrêter du jour au lendemain ? (je grossi foncièrement le trait).''
J'ai l'impression que les nouveautés sont noyés dans les comics qui sont la base de votre édition.
En tout cas merci pour votre travail même si de plus en plus je jalouse le travail de diversité de Panini (notamment avec ses intégrales) et je regrette l'absence de run emblématiques comme les Birds of Prey de Simone, Nightwing de Dixon, Young Justice de David..) et parfois la VO n'est pas la solution pour le simple lecteur vf passionné. Bon courage pour la suite avec la crise.
2Reply
founding
François HNov 1
Merci pour ton commentaire, Resendes !
Petite rectification sur une idée reçue : en coût de fabrication, le souple n'est pas forcément beaucoup moins cher que le cartonné. On est en général à 1 ou 2€ de plus sur le prix public pour du cartonné, ce qui est très peu compte tenu de la perception/valorisation de l'objet. C'est surtout le papier que l'on met dedans qui peut faire la différence (ça, et le tirage bien évidemment).
Je ne suis pas certain de bien comprendre ta question sur "les oeuvres attendues par les fans", mais je tiens quand même à apporter quelques éléments de réponse.
Ces " oeuvres attendues par les fans" n'ont rien d'une évidence en termes économiques, ni même en termes éditoriaux, malheureusement. Si Panini peut compter sur l'attachement et la nostalgie de certains runs auprès dun public français biberonné aux héros Marvel depuis les années 1960 pour lancer ses séries d'intégrales, ce n'est malheureusement pas notre cas pour les personnages DC.
Pour ce qui est des runs de Gail Simone, Chuck Dixon et Peter David, ce sont des choses qui peuvent arriver au programme, mais il nous faudra une nécessaire exposition médiatique pour faciliter la chose. Un gros regret personnel pour le run de Gail Simone qui était prévu pour capitaliser sur le succès du (très chouette) film Harley Quinn & Birds of Prey, et qui s'est malheureusement pris les pieds dans le Covid...
On aimerait (vraiment) que ton profil et tes attentes correspondent aux envies d'une plus grande partie des lecteurs et lectrices DC mais on n'y est pas encore ! D'où la nécessité de créer des concepts éditoriaux comme DC Confidential pour attirer un peu plus de monde sur ces récits plus "confidentiels".
DC Confidential est né de ce constat que certains arcs lancés au milieu de notre production avait du mal à exister par eux-mêmes. Avec Confidential, on créait un ensemble et un discours sur "l'histoire secrète de DC Comics". (En gros, ce qui existait en marge des gros events à la Infinite Crisis et consorts. Tu sais sans doute déjà tout ça, mais j'explique pour les autres ). Mais même avec toutes ces bonnes intentions et cet accompagnement édito, ce n'est pas facile d'éveiller la curiosité (rapport à l'affect et à l'attachement des lecteurs français par rapport à la culture DC Comics)... Mais on ne désarme pas !
Si on a pu publier 6 albums en 2019, DC Confidential était prévu dès le départ comme une collection au rythme de publication relativement lent (on ne peut décemment pas baser notre économie dessus ^^). Maintenant que le concept existe, on reviendra l'alimenter de temps en temps, comme on peut le faire pour DC Nemesis. Mais là encore, et j'espère que tu le comprendras, pas de promesses.
Pour Contagion, la nouvelle série à venir Batman Chronicles répondra à terme à ton attente
Concernant les romans, ce n'est effectivement pas notre domaine. On ne dirait pas vu de l'extérieur, mais la littérature et la bande dessinée, ce ne sont pas les mêmes réseaux de distribution, pas la même diffusion commerciale et tout simplement pas le même métier.
Par contre, je note Glen Weldon que je ne connaissais pas.
Quant à "DC Comics: Anatomy of a Metahuman", le concept est marrant et le bouquin plutôt joli mais pas certain que cela fonctionne sur notre marché au-delà du pitch (je peux me tromper, hein). Je mets le trailer ici pour les curieux : https://www.youtube.com/watch?v=OR51CC6f1LE
En tout cas, merci pour tous ces échanges qui, je l'espère, vous renseigne un peu sur nos métiers et qui, en tout cas, nourrissent mes propres réflexions.
François HNov 4
Bonjour Brahim,
Merci pour l'enthousiasme et pour les encouragements
Au sujet du Superman de Byrne, la réponse consacrée est : "oui, à terme". L'accueil réservé au premier volume explique le rythme de publication particulièrement lent de la série, et nous en sommes les premiers désolés. Aussi, on réfléchit à une meilleure manière de présenter ces épisodes charnières dans la mythologie du personnage.
Le Quatrième Monde hors Kirby n'est pas à l'ordre du jour, mais qui sait ? On a peut-être là de bons candidats pour DC Confidential.
Concernant Superman Aventures, il nous reste exactement 31 épisodes à publier (du #36 au 66), soit l'équivalent de 3 volumes. Un tome 5 est prévu pour mi-2022. Et je vous rejoins sur votre constat implicite : on ne parle pas assez de la qualité de cette série.
À titre personnel, je trouve que certains épisodes sont simplement parmi les meilleurs du personnage, toutes séries confondues (et je fais le même constat pour Justice League Aventures). On a quand même vu passer (et souvent rester un bon moment) des auteurs comme Mark MILLAR, Scott McCLOUD, David MICHELINIE et Evan DORKIN. DC a su mettre sur ses séries jeunesse le même niveau d'exigence que sur ses séries animées de l'époque. Ce qui donne un contenu qui pourra encore être lu avec plaisir dans les décennies à venir
Pour Cosmic Odyssey, il a été mis au programme au moins deux fois puis repoussé à plus tard parce que moins "vital" que d'autres titres (la dernière fois, c'était au moment de publier la série du New Justice de Scott Snyder, dans laquelle John Stewart faisait allusion à la destruction de la planète Xanshi).
Au-delà de cet amour que je partage pour Mignola et Kirby, il faut surtout inscrire ce type d'ouvrages dans un ensemble cohérent. Là, j'avoue, à part pour se faire plaisir, le publier tout seul, ce serait l'envoyer au casse-pipe. Mais ça viendra !
Et pour Zero Hour et Final Night, ils ont été envisagés en DC Confidential, mais là encore repoussés au bénéfice de titres plus prioritaires.
Les Invisibles trouveront leur place dans notre label Urban Cult. Pour l'heure, la place est prise par la publication de Grendel (publier du Cult, c'est important mais ça doit se faire avec parcimonie). Mais après, pourquoi pas
Sinon, Animal Man fait partie de nos projets à moyens-longs termes. Patience
Au sujet de Zénith, le second tome n'est malheureusement pas au programme. Les ventes ont été plus que confidentielles (même si ce n'était pas une surprise) et je réfléchis à une réédition sous le label Urban Cult (maintenant que le label est bien installé et connu des libraires) à un prix qui permettrait à ceux qui posséderaient déjà le premier tome de s'engager sans trop y perdre de plumes financièrement. Tout ça est à l'étude mais sans date arrêtée.
Pour Tomorrow Stories, le joli succès de Promethea pourrait effectivement nous amener à nous pencher sur le cas de cette anthologie. Si, à titre personnel, je n'avais pas été transporté par Jack B. Quick lors de sa publication VF chez Editions USA, l'ensemble mériterait sans doute que j'y jette un nouveau coup d'oeil !
J'en profite également pour vous demander si les éditions de : Starman de James Robinson, Animal Man de G.Morrison, Hawkman de G.JOHNS, Flash de Mark Waid, ou encore Astro City de K.BUSIEK sont dans vos planning
Au risque de vous décevoir, non, pas de projets dans l'immédiat pour éditer ces titres
Sinon, Animal Man fait partie de nos projets à moyens-longs termes. Patience
Les Invisibles trouveront leur place dans notre label Urban Cult. Pour l'heure, la place est prise par la publication de Grendel (publier du Cult, c'est important mais ça doit se faire avec parcimonie). Mais après, pourquoi pas
mallrat a écrit:Newsletter 3
https://urbancomicsnews.substack.com/p/ ... tnoxvUWrBU
trode a écrit:mallrat a écrit:Newsletter 3
https://urbancomicsnews.substack.com/p/ ... tnoxvUWrBU
Mince, en quelques mots je suis hypé pour Infinite ... Est-ce normal ? N'ai-je donc rien appris du passé ?
mariol a écrit:J’ai passé un super moment de lecture. Après pour les fans de Batman, je ne sais pas si c’est dans le scope de ce qui est habituellement attendu pour cette franchise
mallrat a écrit:Newsletter 3
https://urbancomicsnews.substack.com/p/ ... tnoxvUWrBU
Pour Tomorrow Stories, le joli succès de Promethea pourrait effectivement nous amener à nous pencher sur le cas de cette anthologie. Si, à titre personnel, je n'avais pas été transporté par Jack B. Quick lors de sa publication VF chez Editions USA, l'ensemble mériterait sans doute que j'y jette un nouveau coup d'oeil !
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