Une Histoire d'Hommes - Zep

[edgarmint]

Message précédent :
Oui, il a, ou plutôt, j’ai, des petits… et une grande (qui, comme nombre de ses congénères adolescents, me gâte par ses bons mots chaque jour que le seigneur a fait – elle est d’ailleurs en pension pour y réfléchir).

Bon, trêve de plaisanteries et de déballage sordide… Ce que j’écris dans la chronique « Plus maladroite que gratuite, elle sonne souvent faux et, à force, devient franchement lourde. » souligne, je l'espère, que ce n’est pas tant le fait qu’il y ait de la vulgarité qui m’a saoulé, que sa manière de tomber comme un cheveu sur la soupe, avec plein de cheveux dans la soupe au final. C'est lourd, c'est convenu, c'est petit...

Tu parles de la vulgarité dans la bande dessinée issue des banlieues (difficiles ?), as-tu lu TMLP (http://www.bdgest.com/chronique-4464-BD ... -pute.html ) de Gilles Rochier ? Je n’ai pas le sentiment qu’il soit dans un emploi caricatural où il force volontairement le trait. Bon, ce n’est pas un « jeune » auteur (oui, il est plus vieux que moi, je peux ), je te l’accorde. Après, je ne sais pas s’ils sont issus de la banlieue, mais les clients qui nous pondent I like short songs ( http://www.bdgest.com/chronique-4873-BD ... songs.html ), c’est Olive Booger, The grocery (http://www.bdgest.com/chronique-4841-BD ... ome-1.html ), ça c’est Aurélien Ducoudray et Guillaume Singelin ou encore Monkey bizness (http://www.bdgest.com/chronique-4217-BD ... uetes.html ) de El Diablo et pozla, nous gratifient d’une jubilatoire vulgarité de chaque instant. De l’autre côté de l’Atlantique, les Scalped, [/i]Criminal[/i] et autres Preacher ne sont pas en reste, ça arrache la moquette.

Mais dans tous les albums cités, ça passe, parce que ça sonne juste avec le reste, parce que c’est dans le ton, parce que ce n’est pas quelque chose de maladroitement balancé comme ça, histoire de détendre une atmosphère un petit peu tendue et d'éviter ainsi que le récit ne soit trop noir, ceci afin de maintenir le lectorat dans un confortable cocon. HOP, j’inverse le truc du chroniqueur père de famille.


Oui, j'admets avoir peut-être une rien sur-réagi face au déferlement... mais je me permets de citer la revue de presse sur la page dédiée au bouquin ( http://www.zep-unehistoiredhommes.com/ )

Zep : enfin adulte ?. Le Grand Journal, Canal +. 19/09/2013
Zep se lance dans "Une histoire d'hommes". vosgesmatin.fr, 16/09/2013
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Zep, auteur de la Bande dessinée Une histoire d'hommes. RFI, 12/09/2013
Le père de Titeuf dénonce le rock devenu "une musique de pépés". Le Huffington Post, 11/09/2013
Zep passe à l'âge d'homme.... metronews, 11/09/2013
Les premières pages d'Une histoire d'hommes, la BD évènement de Zep. Télérama, 10/09/2013
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Les hommes de ZEP. France Info, 08/09/2013
Zep: Est-ce adulte d'être grave? Le Matin, 07/09/2013.
Zep, passage en classe supérieure. LE FIGARO.fr, 04/09/2013
Le papa de Titeuf a grandi. TF1, JT. 29/08/2013
Une rentrée bande dessinée sous le signe des « one shot ». Les Échos. 29/08/2013
"Une histoire d'hommes" de Zep chez Rue de Sèvres. 20minutes. 27/08/2013
Une histoire d'hommes, de Zep, entre histoire du rock et confession intime. Le blog de l'École des lettres. 27/08/2013
Zep : "Je me suis libéré de la dictature du gag" Le JDD.fr. 24/08/2013

Mais tout ça, je n’attendais que ça, je me réjouissais de ça ! Bon, j’exagère un peu, mais oui, j’attendais un truc qui soit un tant soit peu entier. Mais je suis désolé, ce n’est pas ça, en étant désagréable, je dirais que cette bande dessinée est à la limite de l’idée que je me fais de mauvais téléfilm français…

Et cela sans parler de "Et soudain, l’auteur le plus « bankable » de la bande dessinée, le papa de Titeuf, se mit en danger." lu chez des voisins – bon, en reprenant mes papiers, j’en ai certainement écrit des trucs qui sortis de leur contexte ont de quoi amuser, donc je ne lance pas plus la pierre que ça. Mais, pour ce qui est ci-dessus, venant de médias généralistes, ça me désole. C’est une vision consternante, parce qu’elle adoube cette bande dessinée pour son auteur et non pour ce qu’elle est. C’est une vision de la bande dessinée facile, par le petit bout de la lorgnette - du journaliste jetable qui suit la vague et occupe le terrain du moment. C’est juste pitoyable.

Donc, effectivement, j’ai eu envie de replacer l'église au centre du village - enfin je ne rêve pas faire le contrepoids (bah non ) - et j'ai tendance à penser qu'un papier tiède n'avait aucun sens dans ce cadre.

Après, encore une fois, au commencement, c'est vraiment un bouquin que j'ai acquis avec, en toute sincérité, les meilleures intentions. Mais ça, on s'en fout un peu.

[edgarmint]

Je vais finir par dire que c'est une infâme daube, ce qui n'est pas le cas. Ce n'est peut-être pas mieux, mais pour moi, c'est juste un album très quelconque.

[Bossacdenoyau]

Eh ben ! Je n'avais déjà pas envie de l'acheter, celui-là...

Vive les one shots humoristiques !

[Boulon31]

Donc en gros si Zep avait publié ce livre sous un autre pseudo, personne n'en parlerait?

[edgarmint]

Pour ce qui est des médias ci-dessus, à ton avis ?

[Boulon31]

Pour eux comme pour nous j'imagine.

[jfmal]

Je suis interloqué par l'intense lobbying qu'edgarmint fait contre une histoire d'hommes de Zep.

Ca commence par sa chronique assassine qui note l'album 4/10 puis ça se poursuit ici par des interventions qui le pilonnent à l'artillerie lourde.

Je note quand même que la plupart des retours de lecteurs sur ce topic sont positifs, leur note moyenne se situant pour l'instant aux alentours de 7.6/10...

Ne vous laissez donc pas trop influencer par un avis largement minoritaire et forgez vous votre propre opinion.

[Boulon31]

Je suis interloqué par l'intense lobbying qu'edgarmint fait contre une histoire d'hommes de Zep.

Ca commence par sa chronique assassine qui note l'album 4/10 puis ça se poursuit ici par des interventions qui le pilonnent à l'artillerie lourde.

Je note quand même que la plupart des retours de lecteurs sur ce topic sont positifs, leur note moyenne se situant pour l'instant aux alentours de 7.6/10...

Ne vous laissez donc pas trop influencer par un avis largement minoritaire et forgez vous votre propre opinion.

Je ne vois pas pourquoi son avis devrait être considéré comme du lobbying. Pourquoi l'avis mainstream devrait avoir plus de valeur? Je suis content de lire que quelqu'un n'aime pas plutôt que d'avoir l'impression que wahou super Zep révolutionne son art il faut que j'achète (pour me forger mon opinion bien entendu)

[jfmal]

Je suis interloqué par l'intense lobbying qu'edgarmint fait contre une histoire d'hommes de Zep.

Ca commence par sa chronique assassine qui note l'album 4/10 puis ça se poursuit ici par des interventions qui le pilonnent à l'artillerie lourde.

Je note quand même que la plupart des retours de lecteurs sur ce topic sont positifs, leur note moyenne se situant pour l'instant aux alentours de 7.6/10...

Ne vous laissez donc pas trop influencer par un avis largement minoritaire et forgez vous votre propre opinion.

Je ne vois pas pourquoi son avis devrait être considéré comme du lobbying. Pourquoi l'avis mainstream devrait avoir plus de valeur? Je suis content de lire que quelqu'un n'aime pas plutôt que d'avoir l'impression que wahou super Zep révolutionne son art il faut que j'achète (pour me forger mon opinion bien entendu)

Tu as lu l'album?

[Boulon31]

Bin non, j'ai lu des critiques qui disent que c'est trop bien et une critique qui dit que c'est pas terrible. Et les gens qui disent que c'est trop bien sont pas content que quelqu'un n'ait pas aimé.
Souvent dans ces cas là je me méfie.

[mome]

[Nikolas75]

Je suis interloqué par l'intense lobbying qu'edgarmint fait contre une histoire d'hommes de Zep.

Ca commence par sa chronique assassine qui note l'album 4/10 puis ça se poursuit ici par des interventions qui le pilonnent à l'artillerie lourde.

Je note quand même que la plupart des retours de lecteurs sur ce topic sont positifs, leur note moyenne se situant pour l'instant aux alentours de 7.6/10...

Ne vous laissez donc pas trop influencer par un avis largement minoritaire et forgez vous votre propre opinion.

Je ne vois pas pourquoi son avis devrait être considéré comme du lobbying. Pourquoi l'avis mainstream devrait avoir plus de valeur? Je suis content de lire que quelqu'un n'aime pas plutôt que d'avoir l'impression que wahou super Zep révolutionne son art il faut que j'achète (pour me forger mon opinion bien entendu)

+1 !

On ne demande pas à un chroniqueur de n'être qu'une machine composée de "0" et de "1" mais de donner un avis le plus objectif possible, et aussi d'argumenter (c'est essentiel !), ce qu'il a fait. Après effectivement, personne ne vous impose de l'écouter ... ou pas !

Au-delà du fait que je comprenne que le battage médiatique ait un tantinet énervé notre ami, j'espère qu'il a su garder assez de lucidité pour juger honnêtement de la qualité de cet album. Mais il a pris la peine de participer au débat, ce qui est plutôt rassurant, non ?

De mon côté, n'ayant lu que quelques pages, je réserve mon avis pour un peu plus tard ...

[gill]

Je suis content de lire que quelqu'un n'aime pas plutôt que d'avoir l'impression que wahou super Zep révolutionne son art il faut que j'achète (pour me forger mon opinion bien entendu)

Moi aussi, j'apprécie cet avis contraire... qui aurait mieux porté sur moi s'il n'avait pas été aussi virulent (et si je n'avais lu la BD auparavant ).
Parce qu'il me semble que la critique la plus assassine pour cet album serait... la tiédeur ou le silence.

HOP, j’inverse le truc du chroniqueur père de famille.
(...)
Oui, j'admets avoir peut-être un rien sur-réagi face au déferlement... mais je me permets de citer la revue de presse sur la page dédiée au bouquin ( http://www.zep-unehistoiredhommes.com/ )

J'ai retenu trois choses :
- la vulgarité (que je n'ai toujours pas comprise, même en tenant compte des liens proposés)
- l'ennui et l'impression de téléfilm français (je vois à peu près, là)
- la surmédiatisation et l'éloge panurgesque des Médias sur un nom quelle que soit la qualité (je comprends tout à fait, mais ça m'agace quand même car je n'aurais pu me faire un vrai avis sur une critique aussi orientée...)

[crepp]

Oui, il a, ou plutôt, j’ai, des petits… et une grande (qui, comme nombre de ses congénères adolescents, me gâte par ses bons mots chaque jour que le seigneur a fait – elle est d’ailleurs en pension pour y réfléchir).

Bon, trêve de plaisanteries et de déballage sordide… Ce que j’écris dans la chronique « Plus maladroite que gratuite, elle sonne souvent faux et, à force, devient franchement lourde. » souligne, je l'espère, que ce n’est pas tant le fait qu’il y ait de la vulgarité qui m’a saoulé, que sa manière de tomber comme un cheveu sur la soupe, avec plein de cheveux dans la soupe au final. C'est lourd, c'est convenu, c'est petit...

Tu parles de la vulgarité dans la bande dessinée issue des banlieues (difficiles ?), as-tu lu TMLP (http://www.bdgest.com/chronique-4464-BD ... -pute.html ) de Gilles Rochier ? Je n’ai pas le sentiment qu’il soit dans un emploi caricatural où il force volontairement le trait. Bon, ce n’est pas un « jeune » auteur (oui, il est plus vieux que moi, je peux ), je te l’accorde. Après, je ne sais pas s’ils sont issus de la banlieue, mais les clients qui nous pondent I like short songs ( http://www.bdgest.com/chronique-4873-BD ... songs.html ), c’est Olive Booger, The grocery (http://www.bdgest.com/chronique-4841-BD ... ome-1.html ), ça c’est Aurélien Ducoudray et Guillaume Singelin ou encore Monkey bizness (http://www.bdgest.com/chronique-4217-BD ... uetes.html ) de El Diablo et pozla, nous gratifient d’une jubilatoire vulgarité de chaque instant. De l’autre côté de l’Atlantique, les Scalped, [/i]Criminal[/i] et autres Preacher ne sont pas en reste, ça arrache la moquette.

Mais dans tous les albums cités, ça passe, parce que ça sonne juste avec le reste, parce que c’est dans le ton, parce que ce n’est pas quelque chose de maladroitement balancé comme ça, histoire de détendre une atmosphère un petit peu tendue et d'éviter ainsi que le récit ne soit trop noir, ceci afin de maintenir le lectorat dans un confortable cocon. HOP, j’inverse le truc du chroniqueur père de famille.


Oui, j'admets avoir peut-être une rien sur-réagi face au déferlement... mais je me permets de citer la revue de presse sur la page dédiée au bouquin ( http://www.zep-unehistoiredhommes.com/ )

Zep : enfin adulte ?. Le Grand Journal, Canal +. 19/09/2013
Zep se lance dans "Une histoire d'hommes". vosgesmatin.fr, 16/09/2013
Zep se lance dans "Une histoire d'hommes". LE PROGRÈS.fr, 15/09/2013
Zep : "J'ai la hantise d'être enfermé à vie dans le même registre". Télérama, 14/09/2013
Zep, auteur de la Bande dessinée Une histoire d'hommes. RFI, 12/09/2013
Le père de Titeuf dénonce le rock devenu "une musique de pépés". Le Huffington Post, 11/09/2013
Zep passe à l'âge d'homme.... metronews, 11/09/2013
Les premières pages d'Une histoire d'hommes, la BD évènement de Zep. Télérama, 10/09/2013
Zep : "J'avais envie de sortir de l'album de gags" RTL.fr, 10/09/2013
Les hommes de ZEP. France Info, 08/09/2013
Zep: Est-ce adulte d'être grave? Le Matin, 07/09/2013.
Zep, passage en classe supérieure. LE FIGARO.fr, 04/09/2013
Le papa de Titeuf a grandi. TF1, JT. 29/08/2013
Une rentrée bande dessinée sous le signe des « one shot ». Les Échos. 29/08/2013
"Une histoire d'hommes" de Zep chez Rue de Sèvres. 20minutes. 27/08/2013
Une histoire d'hommes, de Zep, entre histoire du rock et confession intime. Le blog de l'École des lettres. 27/08/2013
Zep : "Je me suis libéré de la dictature du gag" Le JDD.fr. 24/08/2013

Mais tout ça, je n’attendais que ça, je me réjouissais de ça ! Bon, j’exagère un peu, mais oui, j’attendais un truc qui soit un tant soit peu entier. Mais je suis désolé, ce n’est pas ça, en étant désagréable, je dirais que cette bande dessinée est à la limite de l’idée que je me fais de mauvais téléfilm français…

Et cela sans parler de "Et soudain, l’auteur le plus « bankable » de la bande dessinée, le papa de Titeuf, se mit en danger." lu chez des voisins – bon, en reprenant mes papiers, j’en ai certainement écrit des trucs qui sortis de leur contexte ont de quoi amuser, donc je ne lance pas plus la pierre que ça. Mais, pour ce qui est ci-dessus, venant de médias généralistes, ça me désole. C’est une vision consternante, parce qu’elle adoube cette bande dessinée pour son auteur et non pour ce qu’elle est. C’est une vision de la bande dessinée facile, par le petit bout de la lorgnette - du journaliste jetable qui suit la vague et occupe le terrain du moment. C’est juste pitoyable.

Donc, effectivement, j’ai eu envie de replacer l'église au centre du village - enfin je ne rêve pas faire le contrepoids (bah non ) - et j'ai tendance à penser qu'un papier tiède n'avait aucun sens dans ce cadre.

Après, encore une fois, au commencement, c'est vraiment un bouquin que j'ai acquis avec, en toute sincérité, les meilleures intentions. Mais ça, on s'en fout un peu.

Perso j'aime bien les avis, critiques, chroniques (choisissez votre préférence) basés sur la sincérité de celui qui les écrit. Alors même si c'est agaçant pour des passionnés de voir les journaux généralistes ne parlaient que d'un album que l'on trouve moyen (voir même mauvais), je ne souhaite pas que cela rentre en compte dans la chronique, critique, avis (là encore choisissez votre préférence).
Je me souviens du pire exemple sur le sujet avec le merveilleux "affaire du siècle" de jean jacques Beinex, qui a été attaqué (à juste titre hein c'était vraiment mauvais ) aussi sur sa sur médiatisation.
Bref je trouve que cela ne doit pas entrer en compte sur l'avis, la chronique, la critique (bon vous connaissez le truc maintenant).

[gill]

il me semble que la critique la plus assassine pour cet album serait... la tiédeur ou le silence.

(oui, je m'auto-cite )
Tiens ? Une critique "silencieuse":
Le chroniqueur s'appesantit sur la nouvelle maison d'édition, résume brièvement l'histoire, montre quelques pages, rappelle les réussites précédentes du Grand Auteur (ça, ça fait mal)... et laisse à Zep le soin de parler lui-même de son évolution graphique et de son livre, pour finir par un banal "Une histoire d’homme, en somme…".

Mais peut-être qu'il fallait aussi un bon coup de g... (pas de vulgarité ) pour réveiller les foules endormies par trop de consensus mielleux (ou de silence complice) ...

[jfmal]

Et puis, lui, au moins, a le mérite d'expliciter son ressenti et donc son avis quand d'autres se contentent d'un "très bon album" ou de déclarer que la chronique est totalement injustifiée et assassine, là aussi sans plus d'arguments.

C'est compliqué de parler d'un album avec des gens qui ne l'ont pas lu... Mais qui semblent quand même avoir un avis. Et puis je ne me sens pas une âme de chroniqueur.

Que dire donc?
J'ai lu cet album sans aucun préjugé et sans avoir "subi" le battage médiatique habilement orchestré par cette nouvelle maison d'édition et j'ai plutôt été conquis.
Il faut dire que je suis assez sensible à ce style d'histoires de copains. J'adore des films comme "Un éléphant ça trompe énormément" ou même "le coeur des hommes". Idem en BD ou des albums tels que le "quelques jours avec un menteur" de Davodeau ou "Le voyage en Italie" de Cosey m'ont beaucoup touché.
Avec "Une histoire d'hommes" il me semble que nous sommes, toutes proportions gardées, dans cette même famille de récits.
Donc c'est clair, je suis client et j'ai pris du plaisir à cette lecture. J'ai souri aux blagues qu'edgarmint a trouvé si vulgaires et j'ai été touché aussi. Comme certains, j'ai trouvé l'album un poil trop court, j'aurais aimé passer un peu plus de temps en compagnie de cette bande de copains. Mais n'est ce pas plutôt bon signe?
En tout cas j'ai trouvé tout cela parfaitement maitrisé tant au niveau graphique que scénaristique. C'est fluide et cela se lit sans aucun accroc. Zep est sincère et a mis beaucoup de lui dans cet album, cela se ressent clairement à sa lecture.
Soyons clairs, je ne dis pas que cet album sera le meilleur de l'année mais il mérite d'après moi nettement plus que les 2 minuscules étoiles (habituellement réservés aux grosses daubes), que le chroniqueur de BDGest lui a attribué.

C'est vraiment cette note anormalement basse qui m'a fait réagir.

[Cooltrane]

Je suis interloqué par l'intense lobbying qu'edgarmint fait contre une histoire d'hommes de Zep.

Ca commence par sa chronique assassine qui note l'album 4/10 puis ça se poursuit ici par des interventions qui le pilonnent à l'artillerie lourde.

Je note quand même que la plupart des retours de lecteurs sur ce topic sont positifs, leur note moyenne se situant pour l'instant aux alentours de 7.6/10...

Ne vous laissez donc pas trop influencer par un avis largement minoritaire et forgez vous votre propre opinion.

J'ai pas eu l'occasion de tout lire de son intervention, mais je pense que.....

Oui, il a, ou plutôt, j’ai, des petits… et une grande (qui, comme nombre de ses congénères adolescents, me gâte par ses bons mots chaque jour que le seigneur a fait – elle est d’ailleurs en pension pour y réfléchir).

Ceci nous indiquer un petit peu la sensibilité d'Edgarmint... il me semble être un rien oie blanche, saperlipopette (oups, pardon!! )
Dis-moi Edgar, ta fille serait pas en pension dans un couvent avec discipline de fer et châtiment coroprel, s'il le fait , par hazard?? Fait gaffe à ces vieilles peaux bigottes qui sont pour la plupart lesbiennes, à force de s'enfermer dans leur doctrines poisseuse et poussiéreuse. Elles risquerait de te l'abimer ta gamine... et alors pour ta descandance plus lointaine, faudra pas compter sur elle

Bon, je te charrie un peu, là!!!


Ceci dit, désolé, moi je n'ai trouvé aucune vulgarité dans les propos tenus dans l'album, sauf p-ê fans les lourderies du batteur (ou bassiste?), mais c'est tout à fait mineur ... c'est tout le monde qui parle comme cela ajd...

[edgarmint]

Mon bon Cooltrane, une fois de plus, un peu de second degré te ferait le plus grand bien. Après, fais l’effort de lire la suite de mon blabla, j’y ai développé ce en quoi cette vulgarité me semblait fumeuse et ce en quoi certains auteurs utilisaient la vulgarité - et quelle vulgarité ! - avec talent.

Pour eux comme pour nous j'imagine.

Ce n’est pas faux !

…
Bref je trouve que cela ne doit pas entrer en compte sur l'avis, la chronique, la critique (bon vous connaissez le truc maintenant).

J’entends ce que tu dis, mais encore une fois, dans le cas présent, le battage médiatique a été tellement fort – toute proportion conservée, disons que c’est bien sorti du microcosme de la bande dessinée, ce qui en soit devrait être réjouissant, mais qui, dans le cas qui nous concerne, manque de pertinence – qu’au moment de la sortie de cet album, il en fait un peu partie. Alors tu me diras qu’en faire abstraction m’aurait grandi, je veux bien te le concéder . Après, dans la chronique (critique, avis…), j’en fais bien état dans une phrase un rien sibylline, comprennent ceux qui le veulent, mais sans réellement m’étendre dessus outre mesure. Par contre, oui, ici, je vais plus loin puisque ma chronique interroge.

il me semble que la critique la plus assassine pour cet album serait... la tiédeur ou le silence.

(oui, je m'auto-cite )
Tiens ? Une critique "silencieuse"

J’ai bien dû en faire et j’en ferai peut-être encore, mais écrire, tout comme lire, une critique "silencieuse" est d’un ennui.

Sinon, pour le « lobbying », je ne fais qu’essayer d’expliquer ce qui semble interroger. Je pense qu'un silence de ma part pourrait lui poser question. Je n’ai rien contre Zep en particulier – dois-je m’abaisser à écrire que ma descendance a moult de ses albums dans ses bibliothèques ? Oui, je l'ai fait (l'arme fatale du faible) -, par contre, je n’ai pas aimé son album (pour les raisons ci-dessus ).

[Cooltrane]

Mon bon Cooltrane, une fois de plus, un peu de second degré te ferait le plus grand bien. Après, fais l’effort de lire la suite de mon blabla, j’y ai développé ce en quoi cette vulgarité me semblait fumeuse et ce en quoi certains auteurs utilisaient la vulgarité - et quelle vulgarité ! - avec talent.

Disons que to second degré ne m'a pas semblé évident (en fait je trouvais celà très premier degré)... alors que le mien est limpide

Beeen oui, le reste de ton post, je l'ai +/- dit, je vais le lire à tête reposée...

[nexus4]

Mais tout ça, je n’attendais que ça, je me réjouissais de ça ! Bon, j’exagère un peu, mais oui, j’attendais un truc qui soit un tant soit peu entier. Mais je suis désolé, ce n’est pas ça, en étant désagréable, je dirais que cette bande dessinée est à la limite de l’idée que je me fais de mauvais téléfilm français…

Et cela sans parler de "Et soudain, l’auteur le plus « bankable » de la bande dessinée, le papa de Titeuf, se mit en danger." lu chez des voisins – bon, en reprenant mes papiers, j’en ai certainement écrit des trucs qui sortis de leur contexte ont de quoi amuser, donc je ne lance pas plus la pierre que ça. Mais, pour ce qui est ci-dessus, venant de médias généralistes, ça me désole. C’est une vision consternante, parce qu’elle adoube cette bande dessinée pour son auteur et non pour ce qu’elle est. C’est une vision de la bande dessinée facile, par le petit bout de la lorgnette - du journaliste jetable qui suit la vague et occupe le terrain du moment. C’est juste pitoyable.

Donc, effectivement, j’ai eu envie de replacer l'église au centre du village.

Ca c'est mon Edou ! Dans mes bras petit !
En fait, les story-telling concoctés par les marketeurs et martelés sur tous les plateaux sont une engeance pour l'art, quel qu'il soit. Tout ca pour dire que, effectivement, si ca n'avait pas été de Zep, même pas sur qu'on aurait trouvé un topic sur le forum pour parler de cet album.

Il faut dire que je suis assez sensible à ce style d'histoires de copains. J'adore des films comme "Un éléphant ça trompe énormément" ou même "le coeur des hommes". Idem en BD ou des albums tels que le "quelques jours avec un menteur" de Davodeau ou "Le voyage en Italie" de Cosey m'ont beaucoup touché.

Alors il te faut lire, si ce n'est déjà fait, Petites éclipses. Tu remarqueras la similitude des couv, au passage.

[jfmal]

Il faut dire que je suis assez sensible à ce style d'histoires de copains. J'adore des films comme "Un éléphant ça trompe énormément" ou même "le coeur des hommes". Idem en BD ou des albums tels que le "quelques jours avec un menteur" de Davodeau ou "Le voyage en Italie" de Cosey m'ont beaucoup touché.

Alors il te faut lire, si ce n'est déjà fait, Petites éclipses. Tu remarqueras la similitude des couv, au passage.

J'avais commencé à le lire lors de sa parution sans jamais le terminer... Je suis aujourd'hui incapable de me souvenir ce qui m'avait rebuté, mais j'avais calé.
Peut être n'étais je pas dans un bon jour?
Tu le classes vraiment au niveau des albums sus-cités?