Transmetropolitan - Ellis, Robertson

[cicerobuck]

Message précédent :
ça serait beaucoup mieux, oui!

[cicerobuck]

Dommage. Je rechigne toujours à migrer d'un forum de discussion vers un texte externe, alors que le sujet est bien une opinion, qui se prête à être débattue sur le forum. Et puis surtout, si l'auteur ne contribue pas aux débats sur le dit forum, ça me chiffonne également.

[Spider83]

Autant le dire maintenant , ce fut une claque, visuelle , cela va sans dire , littéraire egalement , pourtant eloigné de certaine de ses convictions personnelle je dois dire que je me suis sentis proche de Spider , c'est une armée a lui tout seul !

Warren Ellis a pondu , pour moi , le classique des classiques , intemporelle , inalterable , poetique , politique , sociologique , visionnaire , dur de faire mieux apres ca ! et dur de lire mieux par la suite.

Darrick Robertson quand a lui , a sublimé le scenario du barbu britannique , certaine de ses planche viole la retine et reste inoubliables.

Ce duo ne fait qu'un, comme Brubaker Phillips , Azzarello Risso et d'autres , a la maniere de Scorsese et De Niro.

Voila pour moi , je n'oublies pas Channon ,Yelena et ce bon vieux Royce!

Agitez vous, hatez vous , achetez le , lisez le, parlez en !!

[cicerobuck]

Ah ben ça alors! C'est la première fois que je lis des louages pareilles sur Darrick Robertson! Personnellement, je trouve son trait vraiment très laid, inconsistant (ses personnages sans gimmicks se ressemblent rarement d'une case à l'autre, son run sur Punisher était à ce titre selon moi risible), et finalement assez mauvais, au point que finir Transmet fut presque une corvée.
Mais c'est cool que nous n'ayons pas tous les mêmes goûts!

[Thierry_2]

Cela faisait des années que je tournais autour de Transmetropolitan. Je me suis laissé tenté par la collection Urban Nomad. A ce prix-là, c'étaitr l'opportunité. Il y a quelque chose d'assez flagrant dans cette série. Autant la satire sociale reste extrêmement mordante et (im)pertinente, autant le ton est agaçant à force d'outrance. Le concept d'un journaliste gonzo ultime, encore plus antipathique qu'une hyène croisée avec un putois permet à Warren Ellis de lacher les chevaux sur les excès en tous genres, mais cela donne finalement l'impression d'un Beavis qui danse la bite à l'air en faisant des fuck à tout le monde. C'est amusant un moment, puis cela vient parasiter le propos tellement l'ensemble devient complaisant. Ellis pousse le curseur au max parce qu'il en avait l'opportunité. A la sortie, cela devait paraître libérateur. Mais pour quelqu'un comme moi qui le découvre sur le tard, cette manière de jouer à fond dans la forme sur la provocation pour la provocation se fait au détriment du côté fondamentalement subversif de l'oeuvre, qui apparaît presque au deuxième plan.

[fanche]

Cela faisait des années que je tournais autour de Transmetropolitan. Je me suis laissé tenté par la collection Urban Nomad. A ce prix-là, c'étaitr l'opportunité. Il y a quelque chose d'assez flagrant dans cette série. Autant la satire sociale reste extrêmement mordante et (im)pertinente, autant le ton est agaçant à force d'outrance. Le concept d'un journaliste gonzo ultime, encore plus antipathique qu'une hyène croisée avec un putois permet à Warren Ellis de lacher les chevaux sur les excès en tous genres, mais cela donne finalement l'impression d'un Beavis qui danse la bite à l'air en faisant des fuck à tout le monde. C'est amusant un moment, puis cela vient parasiter le propos tellement l'ensemble devient complaisant. Ellis pousse le curseur au max parce qu'il en avait l'opportunité. A la sortie, cela devait paraître libérateur. Mais pour quelqu'un comme moi qui le découvre sur le tard, cette manière de jouer à fond dans la forme sur la provocation pour la provocation se fait au détriment du côté fondamentalement subversif de l'oeuvre, qui apparaît presque au deuxième plan.

Faudra fournir un tuba la prochaine fois

[cicerobuck]

Mais pour quelqu'un comme moi qui le découvre sur le tard, cette manière de jouer à fond dans la forme sur la provocation pour la provocation se fait au détriment du côté fondamentalement subversif de l'oeuvre, qui apparaît presque au deuxième plan.

Pour quelqu'un comme moi qui l'à découvert à sa sortie, en fascicules mensuels, j'ai eu le même sentiment jusqu'à la fin, dès le #3, donc très tôt, puisque la série en comporte plus de 60. Il y avait certes un truc fascinant, mais au delà de mon peu de goût pour le dessin, j'ai toujours trouvé à la série un côté vulgaire provoc assez dommage.

[Thierry_2]

j'en suis au volume 3 et je dois reconnaître que les auteurs sont cohérents. C'est toujours aussi complaisant dans la violence et la vulgarité (mais pas le sexe, il y a des limites à l'impertinence), ce qui déforce le lma virulence de la critique sociale et politique. Du pseudo punk qui date d'une époque où ne rien en avoir à foutre était considéré comme cool.