Désolé pour ce HS mais je confirme pour ceux qui onnt connu ce conflit. Mon pere n'a jamais voulu en parler. Je n'ose imaginer ce qu'il a pu vivre durant ce conflit. Ceux qui ont connu cette guerre disparaissent et comme il a ete peu médiatisé voir même censuré je commence à entendre chez les plus jeunes des délires nationalistes glorifiannt les généraux de l'OAS.
Il a dit (en témoignant en 1983 sur sa guerre d'Algérie : "
Ce fut la grande épreuve de notre génération. Ceux qui, à 20 ou 25 ans, ont vécu l'Algérie pendant ces années de guerre, et ceux qui ne l'ont pas vécu sont très différents"Il commandait comme lieutenant une unité de chasse, une harka de 80 mélouanis, dans le 3ème régiment de chasseurs d'Afrique commandé alors par le colonel Argoud (futur cadre de l'OAS), où il a crapahuté dans le djebel pendant deux années, 3 citations à la clé.
Ces harkis ont probablement été massacrés à l'été 62 lors de l'indépendance et le départ de l'armée française (tache indélébile sur de Gaulle et son ministre de la défense, Pierre Messmer, qui ont interdit le rapatriement des harkis. Très peu en ont bénéficiés)
Soissons restera, comme Chirac, marqué à vie par cette "expérience".
A cette époque j'ai cotoyé comme adolescent beaucoup de personnes (parents, voisins, amis) ayant effectué un parcours semblable, et compris très tôt que les 2 millions de jeunes français embarqués dans cette épreuve n'en sont pas sortis indemnes, j'en ai de multiples exemples personnels.
Cette génération n'est plus au pouvoir, elle disparaît progressivement, comme dans le cas aujourd'hui de J.P. Soissons, mais l'ombre portée de ce conflit reste , elle, bien vivante.[/quote]
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Paolo, le dernier des 
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