On peut penser ce que l'on veut de l'homme mais sa place et son influence dans l'histoire de la musique populaire de la deuxième moitié du 20ème siècle sont immenses et le nier relève soit de l'ignorance soit de la stupidité.
Après, l'ignorance, c'est relatif. Quand je vois les 3/4 du forum ne pas connaître Laiho. Pis les Beatles pour moi c'est majoritairement très très limité.
"Se vogliamo che tutto rimanga come è, bisogna che tutto cambi".
Le cinéaste Jacques Bral est décédé dimanche à l'âge de 72 ans. Cinéaste rare, il était l'auteur notamment de "Extérieur nuit" et "Mauvais garçon". Ces dernières années, Bral s'était consacré à la peinture et à la sculpture.
Blague à part, je me souviens que Jacques Bral (qui adaptera "Morgue pleine") avait eu un différent avec Jean-Patrick Manchette sur l'adaptation d'un autre roman de ce dernier, "Que d'os", que Manchette avait finalement confié à Alain Delon (sorti en 81 sous le titre "Dans la peau d'un flic", sans participation de Manchette).
Le décès de Jacques Bral me remet en mémoire celui de Manchette, que je pleure encore.
LEAUTAUD a écrit:Le décès de Jacques Bral me remet en mémoire celui de Manchette, que je pleure encore.
Depuis la sortie du Temps noir il ne doit vraiment plus rester grand-chose d'inédit (je suppose que Lettres du mauvais temps et autres Play It Again, Dupont ne t'auront pas échappé), alors à défaut de relire Manchette il reste possible de lire les bouquins qui lui sont consacrés. Plusieurs ont paru. Celui de Jean-François Guérault proposait un bon survol de l'œuvre ainsi qu'une tentative de biblio exhaustive (bien qu'il ait attribué à Manchette des Sylvette Cabrisseau auxquels il n'a pas touché). D'autres, que je n'ai pas lus, m'ont semblé plus ou moins à côté de la plaque ; reste que je me tâte pour le Benoît Mouchart -- as-tu un avis ?
Pas mieux que toi (je n'ai pas lu la thèse de Benoît Mouchard).
J'ai par contre fort apprécié le florilège de lettres que tu cites, édité à la Table Ronde l'an passé, "Lettres du mauvais temps, correspondance 1977 - 1995) A mon avis, il doit y avoir encore dans le tuyau pas mal de choses (notamment dans ce domaine de la correspondance), il faut être patient. (sans oublier le tome 2 de son Journal que Gallimard finira bien par sortir)
On peut penser ce que l'on veut de l'homme mais sa place et son influence dans l'histoire de la musique populaire de la deuxième moitié du 20ème siècle sont immenses et le nier relève soit de l'ignorance soit de la stupidité.
Après, l'ignorance, c'est relatif. Quand je vois les 3/4 du forum ne pas connaître Laiho. Pis les Beatles pour moi c'est majoritairement très très limité.
Le Complot a écrit:Pis les Beatles pour moi c'est majoritairement très très limité.
Ouais, ça manque de shredding.
T'aurais mis Laiho à la place de George Harrison, ça aurait été tellement mieux...
"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - "Arbre de fumée"
pabelbaba a écrit:Et puis bon, avec Laiho, le fond de l'air est frais, Laiho.
Personne ne résiste à l'appel de Laiho.
"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - "Arbre de fumée"
Le Complot a écrit:Pis les Beatles pour moi c'est majoritairement très très limité.
Ouais, ça manque de shredding.
T'aurais mis Laiho à la place de George Harrison, ça aurait été tellement mieux...
Il aurait dû appeler son groupe Children of Beatles...
Bon sinon, Bobby Few nous a quittés il y a une dizaine de jours, il avait 85 ans.
Exposé très tôt à la musique et plus spécifiquement au jazz par ses parents musiciens, Bobby Few se montre déjà très à l'aise au piano dès le lycée, avec un certain Albert Ayler. Alors que Ayler s'engage dans l'armée, Bobby Few tente sa chance à New York et joue avec Jackie McLean, Joe Henderson, Alan Silva, Noah Howard, Bill Dixon, etc... Bref la liste est longue. Il retrouve aussi quelques années plus tard Albert Ayler quand celui-ci revient aux Etats-Unis et décide de s'installer à NY. En 1969, il suit le mouvement d'expatriation des jazzmen américains vers Paris et crée avec Frank Wright, Noah Howard et Muhammad Ali (le batteur, pas le boxeur), Center Of The World, à la fois groupe engagé politiquement et label. Il se consacre en parallèle à l'enseignement et joue également avec Archie Shepp, Sunny Murray, le Celestrial Communication Orchestra d'Alan Silva ou encore Steve Lacy. D'ailleurs Bobby Few devient le pianiste attitré de ce dernier à la fin des années 70. Et, accompagnés entre autres de la chanteuse et violoniste Irene Aebi (femme de Steve Lacy), du saxophoniste Steve Potts ou du bassiste Jean-Jacques Avenel, ils partent en tournée à travers l'Europe, le Japon ou les Etats-Unis et enregistrent activement jusqu'en 1994. A partir de 2001, il s'associe avec le "jeune" saxophoniste Avram Fefer avec lequel il repart sur les routes et enregistre plusieurs disques. Les dernières traces discographiques de Bobby Few datent de 2008, le parisien d'adoption n'avait plus rien enregistré depuis.
"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - "Arbre de fumée"
On peut penser ce que l'on veut de l'homme mais sa place et son influence dans l'histoire de la musique populaire de la deuxième moitié du 20ème siècle sont immenses et le nier relève soit de l'ignorance soit de la stupidité.
Ouais boooofff!!!...
J'ai jamais compris ceux qui le portaient aux nues à cause de son Wall Of Sound (que je n'ai d'ailleurs jamais vraiment pigé)... Pas sûr que la rock-pop soit vraiment différente ajd sans lui et son "génie".
Par contre, je ne piges pas les détesteurs de Let It Be en VO (la seule valable àmha), car la version Naked est pôôô terrib'.
Ceci dit, les frasques du type en studio (un fusil à la tempe de Lennon et des Ramones), sa défense de Ike Turner contre Tina, et la destruction sonique de la musique du couple ne plaide pas en sa faveur.... àmha, évidemment.
Bref, RIP... ... mais je ne verserai pas une larme pour lui - quelques soient les circonstances atténuantes que certains pourraient lui trouver (bipolarité héréditaire de son père, encore pire que lui, apparemment).
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)
En hommage à Phil Spector je vais regarder Phantom of the Paradise. Spector ayant inspiré Swan, selon De Palma.
(Je n’aime pas les Beatles, Ike & Tina Turner et tout ce qu’a produit Spector, mais j’adore Phantom of the Paradise et tous les prétextes sont bons pour le revoir).
On peut penser ce que l'on veut de l'homme mais sa place et son influence dans l'histoire de la musique populaire de la deuxième moitié du 20ème siècle sont immenses et le nier relève soit de l'ignorance soit de la stupidité.
Ouais boooofff!!!...
J'ai jamais compris ceux qui le portaient aux nues à cause de son Wall Of Sound (que je n'ai d'ailleurs jamais vraiment pigé)... Pas sûr que la rock-pop soit vraiment différente ajd sans lui et son "génie".
Par contre, je ne piges pas les détesteurs de Let It Be en VO (la seule valable àmha), car la version Naked est pôôô terrib'.
Ceci dit, les frasques du type en studio (un fusil à la tempe de Lennon et des Ramones), sa défense de Ike Turner contre Tina, et la destruction sonique de la musique du couple ne plaide pas en sa faveur.... àmha, évidemment.
Bref, RIP... ... mais je ne verserai pas une larme pour lui - quelques soient les circonstances atténuantes que certains pourraient lui trouver (bipolarité héréditaire de son père, encore pire que lui, apparemment).
Bon, je ne vais pas te demander non plus si tu roulais des pelles sur "Unchained Melody", tu vas finir par mal le prendre.