salome3544 a écrit:Beaujean s’est récemment fendu d’une analyse intéressante sur ce sujet ...
L’époque dés pré-publications en journal, malheureusement disparue, permettait un revenu décent à la page pour l’auteur, une meilleure sélection de ce qui serait viable à être édité ... tout les secteurs étaient tirés vers le haut en termes quantitatif et qualitatif
Il n'y a pas besoin de prépublication pour savoir ce qui est viable ou pas. Les éditeurs savent bien ce qui n'est pas viable, c'est pourquoi quand ils le publient ils payent une misère.
Ces livres là ne devraient jamais voir le jour. Certes, leurs auteurs devraient changer de boulot mais au moins ceux qui restent verraient le niveau moyen de leurs ventes remonter. Ce n'est pas le pourcentage qui fausse la donne, il est le même depuis plus de 50 ans, l'industrie du livre s'est construite avec et l'équation est bonne.
C'est juste le nombre de références.
Les éditeurs doivent revenir à des pratiques plus vertueuses.
Un tirage à 10 000 ex se traduit souvent par une vente de 5 ou 6000 ex, dans le meilleur des cas.
Alors que 10 merdes tirées à 1000 ex. se vendront à 800 ex chacune, soit 8000 ex en tout.
Moralité : les merdes sous payées par les éditeurs sont rentables, et leurs auteurs des travailleurs précaires.