tzynn a écrit:Tiens, une bête question alors: à part les bons vendeurs qui ont l’air ok avec la situation actuelle puisqu’ils peuvent négocier des conditions à la carte, tous les autres râlent. Pourquoi vous ne vous rassemblez pas en une coopérative qui édite et distribue les bds à la place des éditeurs actuels?
salome3544 a écrit:Tu ne vas pas quand même expliquer aux auteurs comment ils sont (mal) rémunérés, avec cette fumisterie d’avance sur droits ?
salome3544 a écrit:Alors oui, on peut envisager un système où on ne retrouvera en librairie que du bankable, du Largo Winch et Astérix, mais on s’éloigne de l’ambition artistique attendue de ce type de média
jfmal a écrit:L’avance sur droits n’a rien d’une fumisterie.
C’est même l’outil indispensable pour permette aux auteurs de subsister durant la conception de leur livre.
Après, le fait qu’une majorité de livres ne se vendent plus assez pour atteindre le seuil qui permettra à leur auteur de toucher à nouveau n’est que le symptôme d’une surproduction flagrante.
L’idée avancée par Tzynn ne tient pas la route selon moi. Un livre qui se vend mal ne rapportera pas d’argent, quel que soit le type d’édition.
salome3544 a écrit:Beaujean s’est récemment fendu d’une analyse intéressante sur ce sujet ...
L’époque dés pré-publications en journal, malheureusement disparue, permettait un revenu décent à la page pour l’auteur, une meilleure sélection de ce qui serait viable à être édité ... tout les secteurs étaient tirés vers le haut en termes quantitatif et qualitatif
Erik Arnoux a écrit:... Et y'avait 800 albums par an, pas 6000.
jfmal a écrit:L’avance sur droits n’a rien d’une fumisterie.
C’est même l’outil indispensable pour permette aux auteurs de subsister durant la conception de leur livre.
Après, le fait qu’une majorité de livres ne se vendent plus assez pour atteindre le seuil qui permettra à leur auteur de toucher à nouveau n’est que le symptôme d’une surproduction flagrante.
L’idée avancée par Tzynn ne tient pas la route selon moi. Un livre qui se vend mal ne rapportera pas d’argent, quel que soit le type d’édition.
tzynn a écrit:salome3544 a écrit:Beaujean s’est récemment fendu d’une analyse intéressante sur ce sujet ...
L’époque dés pré-publications en journal, malheureusement disparue, permettait un revenu décent à la page pour l’auteur, une meilleure sélection de ce qui serait viable à être édité ... tout les secteurs étaient tirés vers le haut en termes quantitatif et qualitatif
Après, il fallait des acheteurs aux journaux, ce qui semblait être le problème majeur du truc....
Brian Addav a écrit:C'est un peu comme si Peugeot ou Renault allait voir ses ouvriers en leur disant "bon, les gars, je vous paie tant pour construire des voitures, mais c'est une avance sur ce que je vais toucher en vendant les voitures que vous allez construire. Et tant qu'on a pas vendu assez, je vous file rien.
Et estimez vous heureux que je vous file un peu de blé pour les faire ces voitures que moi je vais vendre.
tzynn a écrit:Brian Addav a écrit:C'est un peu comme si Peugeot ou Renault allait voir ses ouvriers en leur disant "bon, les gars, je vous paie tant pour construire des voitures, mais c'est une avance sur ce que je vais toucher en vendant les voitures que vous allez construire. Et tant qu'on a pas vendu assez, je vous file rien.
Et estimez vous heureux que je vous file un peu de blé pour les faire ces voitures que moi je vais vendre.
Ton exemple est un peu vaseux parce que les employés de Renault ne touchent pas ensuite une prime par voiture vendue. De plus ce n'est pas eux qui décident de combien de temps ils vont mettre pour faire une voiture et à quoi elle va ressembler.
tzynn a écrit:
Soit tu es dans un modèle de pourcentage des ventes, ce qui est le cas des auteurs. Ils ont une avance, mais qui leur permet de vivre le temps de la création de l'album. Ils mettent leur temps qu'ils veulent pour faire leur album, allant de 3 mois à 10 ans. Is font leur album comme bon leur semble le plus souvent, à partir d'un pitch vendu à l'éditeur. Le plus souvent, les auteurs n'arrivant pas à atteindre le remboursement de leur avance, cela veut dire que l'éditeur - sur le papier en tout cas - perd de l'argent. Il paie l'équivalent de 10 000 ventes en droits d'auteurs, pour par exemple 1000 ventes effectives. Je trouve par contre qu'ils tirent sur la corde quand ils mettent en place des mécanismes de rattrapage sur d'autres albums, sachant que le risque doit rester partagé.
Soit tu as un modèle de salarié. Mais dans ce cas tu as des objectifs, que ce soit en termes de délais ou de ventes. Tu ne peux pas salarier quelqu'un qui va mettre peut être 2 ans, peut-être 5 ans, et pourquoi pas 10 ans pour faire son album de 40 planches.
salome3544 a écrit:stephane_ a écrit:En général, l'éditeur garde 50% des droits annexes, les 50 autres allant à l'auteur, soit sous forme d'un versement, soit sous la forme d'une avance déja perçue et non encore compensée.
Il est vrai que certains auteurs touchent l'avance et ne gardent pas à l'esprit qu'elle doit être compensée, d'où le sentiment (erronée amha) que "tout" l'argent va à l'éditeur
Tu ne vas pas quand même expliquer aux auteurs comment ils sont (mal) rémunérés, avec cette fumisterie d’avance sur droits ?
Stéphane et sa pédagogie à 2 balles du dimanche matin ...
Erik Arnoux a écrit:Imparable. Les éditeurs confient tous gagner de mieux en mieux avec des chiffres de vente en hausse... et puis "dix ans pour faire 40 (pourquoi "40" d'ailleurs ?) planches" payées quoi ? 400 € la page ? plus ? moins ? (souvent moins, voire un forfait quel que soit le nombre de planches) c'est un mythe, ça ferait entre 12 et 16000 € sur dix ans, donc ? De toute manière, si tu veux en vivre, faut tomber ton album en 6/8 mois. et attaquer le suivant direct. Si il y a un suivant...
salome3544 a écrit:Beaujean s’est récemment fendu d’une analyse intéressante sur ce sujet ...
L’époque dés pré-publications en journal, malheureusement disparue, permettait un revenu décent à la page pour l’auteur, une meilleure sélection de ce qui serait viable à être édité ... tout les secteurs étaient tirés vers le haut en termes quantitatif et qualitatif
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