



toine74 a écrit::arrow: plus petit tirage du fait qu'il s'agit, avec le tome 5, du premier titre paru de l'intégrale. L'Elan avait commencé par ces deux tomes (style de Tillieux posé plus aguichant que le trait hésitant des débuts, histoires faisant suite à celles ayant été rééditées dans les autres intégrales au fil des années). Le succès les avait pris de court et ils avaient ensuite ajusté les tirages pour le reste de la collection. Le tome 5 a été réédité, le 6 non. La suite est connue.











Diddu a écrit:Rien à voir avec la plupart des récits de nos jours, qui en 44 planches, n'arrivent même pas à élaborer une histoire bien construite.
Je m'en plains souvent, et on me rétorque, c'est normal, ce premier album est un album qui sert à mettre en place le décor et les protagonistes...
Mouarf....
Pire, les auteurs et les éditeurs qui se projettent sur des cycles d'emblée.
A la finale, le lecteur n'en a clairement pas pour son argent.
Ça se lit à toute vitesse, c'est creux, parfois joli, mais terriblement creux.
Et que dire des romans graphiques, qui ont besoin de 200, 300, 400 pages pour exposer leur ridicule petite idée de scénario.
Il faut vraiment que certains apprennent la concision.
La lecture de Félix leur ferait sans doute le plus grand bien !
 ) érudit qui avait de surcroît traduit (superbement, d'après les connaisseurs, comme Manchette) des livres de l'américain comme du yiddish !  La traduction, ça aide aussi à s'imprégner et s'approprier des bons tics d'écriture et de la façon de construire habilement une intrigue, si on parvient à les identifier, ce qui suppose de bien dominer le texte qu'on récrit dans une autre langue. Il aurait aussi fait "le nègre", mais ça aussi, c'est formateur et pas à la portée du premier venu.
 ) érudit qui avait de surcroît traduit (superbement, d'après les connaisseurs, comme Manchette) des livres de l'américain comme du yiddish !  La traduction, ça aide aussi à s'imprégner et s'approprier des bons tics d'écriture et de la façon de construire habilement une intrigue, si on parvient à les identifier, ce qui suppose de bien dominer le texte qu'on récrit dans une autre langue. Il aurait aussi fait "le nègre", mais ça aussi, c'est formateur et pas à la portée du premier venu.

Diddu a écrit:En lisant Félix, je me faisais aussi la remarque qu'à l'époque, en 12 planches (parfois le double), on a une histoire prenante, bien construite, pleine d'aventure, même si sur certains récits, la fin est rapidement expliquée par quelques lignes de textes.
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toine74 a écrit:Diddu a écrit:En lisant Félix, je me faisais aussi la remarque qu'à l'époque, en 12 planches (parfois le double), on a une histoire prenante, bien construite, pleine d'aventure, même si sur certains récits, la fin est rapidement expliquée par quelques lignes de textes.
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Oui et non, attention à l'excès d'enthousiasme. Comme tu le soulignes, les fins sont souvent expédiées par l'intermédiaire d'une avalanche de texte. C'est le signe d'une intrigue trop riche pour la place disponible, pas du talent de scénariste exceptionnel. C'est également l'indication de l'urgence dans laquelle Tillieux réalisait ses histoires : une idée, une intrigue et il se lançait, arrivé à la page 10 ou 11, il fallait finir le truc et il était obligé de bricoler rapidos une conclusion pour rester dans les clous. Les délais étant courts, il n'avait pas le temps de reprendre l'ensemble pour un meilleur résultat. Ça n'enlève en rien de la valeur de Tillieux qui faisait partie des meilleurs (comme il l'a prouvé ensuite) et, à mon sens, ça renforce le côté matrice de l’œuvre des Félix. C'est véritablement dans cette série que Tillieux apprend son métier et affine son approche (et c'est pourquoi, c'est un titre important à lire si on s'intéresse à l'histoire de la BD franco-belge).


 
  ), les seules que je relis régulièrement, c'est les Félix.
 ), les seules que je relis régulièrement, c'est les Félix.  


toine74 a écrit: ( ... )
De toutes les rééditions que font l'Elan, c'est certainement la importante, tant sur le fond que la manière. Je les ai toutes (fan, je vous dis), les seules que je relis régulièrement, c'est les Félix.




 
   D'autant plus qu'il est souvent difficile de donner des conseils pour des choses aussi anciennes.
  D'autant plus qu'il est souvent difficile de donner des conseils pour des choses aussi anciennes.


 
 
 
 





zourbi le grec a écrit:Félix est également un laboratoire en terme d'humour. Tillieux y développe un humour beaucoup plus adulte que dans les séries de l'époque, très pince sans rire et ne reculant pas devant les pires calembours.
Il y a en germe tous les registres d'humour du trio de Gil Jourdan.
 
 lusabets a écrit:toine74 a écrit: ( ... )
De toutes les rééditions que font l'Elan, c'est certainement la importante, tant sur le fond que la manière. Je les ai toutes (fan, je vous dis), les seules que je relis régulièrement, c'est les Félix.
De mon côté, ayant découvert Félix grâce aux dossiers de Monsieur Archive (Thierry Martens, je crois) agrafés dans le journal de Spirou (ça remonte déjà à loin) je relisais aussi fréquemment ces "courts" récits de Félix. En particulier La Disparition de Monsieur Noble ou L'Homme Invisible ( je ne sais plus le titre exact de cette histoire ) pour leurs dimensions mystérieuses et paraissant fantastiques. Alors, quand sont parus les recueils Deligne, je n'avais pas hésité.
 
 


 J'étais complètement passé à côté de la parution des éditions de l'Elan à l'époque (pas au courant de la sortie) Je ne manquerai  pas de jeter un oeil avec attention lors de la prochaine parution de l'intégrale.
 J'étais complètement passé à côté de la parution des éditions de l'Elan à l'époque (pas au courant de la sortie) Je ne manquerai  pas de jeter un oeil avec attention lors de la prochaine parution de l'intégrale. 


Cabarezalonzo a écrit:Les 3 Croix, HA 8, 1954.


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