de tatoun » 03/04/2005 09:37
Voilà, une ébauche de mon résumé, je dis bien ébauche car il y manque encore des éléments essentiels. Je sais, c'est un peu long, j'ai pourtant essayé d'aller au plus court... Mais croyez-moi, le Triangle secret est assez riche en information...
N'hésitez pas à me dire si certains points vous semblent confus.
En 1190, Philippe Auguste, roi de France, entreprend de partir en croisade à Jérusalem délivrer le tombeau du christ. Mais Philippe, secrètement influencé par l'ordre templier, décide de limiter sa quête à la recherche de la copie d'un évangile secret, lequel serait conservé dans l'enceinte de la forteresse de Saint-Jean d'Acre en Israël. En avril 1191, Philippe se rend sur les lieux et après moult assauts, finit par faire tomber Saint-Jean d'Acre. Accompagné d'un complice templier, le chevalier Renaud qui le guidera dans les souterrains de la forteresse, il s'empare des rouleaux de l'évangile convoité. Le roi Philippe et les templiers décident alors de confier les rouleaux à deux moines érudits qui se chargeront de leur traduction en latin : Agnan et Nicolas de Padoue.
A l'hiver 1192, les deux moines achèvent enfin la traduction de ce que les templiers appelleront désormais le « Testament du fou », testament qui semble contenir des secrets qui pourraient ébranler les fondements-mêmes de l'Eglise. En effet le testament aurait été écrit par Jésus en personne et prouverait que Jésus n'est pas mort crucifié mais qu'il s'agirait de son frère jumeau Thomas qui aurait été porté sur la croix à sa place. Jésus aurait ensuite fui jusqu'à Saint-Jean d'Acre.
Soucieux de conserver le secret de l'existence de ce testament, le templier Renaud fera exécuter Agnan et Nicolas et incendier l'abbaye. Les templiers sont alors en possession de deux exemplaires du Testament du fou, dont un sera remis comme convenu à Philippe Auguste.
Cependant, ce que les templiers ignorent à ce moment-là, c'est que la nuit de l'incendie de l'abbaye, seul un jeune oblat, Benoît Chantravelle, échappa à la fournaise emportant avec lui les manuscrits originaux du testament en partie calcinés, dont il avait deviné l'importance. Il ira se réfugier dans un monastère voisin où son oncle, Arnaud de Puhilez, moine, fera traduire à son tour les manuscrits par un scribe, maître Rennais. Celui-ci mettra 16 ans à les traduire.
Entre temps, en août 1193, le Vatican ayant eu vent que le roi de France est en possession d'un testament hérétique, le somme de le lui remettre. Ses relations avec le Vatican n'étant déjà pas très bonnes en raison de ses écarts conjugaux (indignes d'un roi), le roi Philippe Auguste n'a d'autre issue que de remettre au pape son exemplaire du Testament du fou.
C'est donc seulement en janvier 1208 que maître Rennais rapporte à Arnaud de Puhilez et Benoît Chantravelle la traduction des restes des manuscrits. Arnaud, agonisant fait promettre à Maître Rennais de garder le secret de l'existence de ce document, puis il confie à son neveu Benoît la tâche de rejoindre son cousin Raymond de Perella, actif partisan du catharisme, courant hérétique naissant en totale confrontation avec l'Eglise. Benoît Chantravelle entreprend alors de rejoindre Raymond de Perella au château du Pog de Montségur, véritable bastion du catharisme. Benoît emportera avec lui les manuscrits et la traduction.
Au même moment, probablement rongé par le remords, maître Rennais rompt sa promesse en remettant à l'Eglise une copie du manuscrit qu'il vient de traduire ainsi que l'identité de ses deux commanditaires.
Les « gardiens du sang », sortes de guerriers secrets au service du Vatican sont alors de chargés de retrouver Arnaud de Puhilez et Benoît Chantravelle pour leur subtiliser le manuscrit. Ils apprendront en juin 1209 que le premier est décédé et que le second est parti se réfugier en pays cathare.
Le pays cathare s'élargissant d'année en année, la tâche des gardiens du sang de retrouver Benoît de Chantravelle s'avéra de plus en plus difficile. Tant et si bien que de nombreuses années plus tard, en décembre 1243, les recherches des gardiens du sang restèrent encore et toujours vaines. A cette date, parmis les places fortes cathares, seul Montségur (où se terre Chantravelle) résiste encore aux assauts des croisés. Le 16 mars 1244, pressentant la capitulation de Montségur, Chantravelle s'échappe de la forteresse avec le manuscrit et rejoint les seules personnes qui peuvent l'aider : les templiers.
Ainsi, en ce milieu de 13ème siècle, le Vatican possède un exemplaire du testament, les templiers possèdent l'autre exemplaire ainsi que les restes calcinés de l'authentique manuscrit.