Ça me brise le coeur de l'admettre mais Canardo est passé de sublime à franchement médiocre (et encore je n'ai pas lu le dernier, mais la planche ci-dessus ne rassure pas).
Le chien debout: pas encore lu
De
la marque de Raspoutine à
l'Amerzone: exceptionnel, rien à jeter. Mon préféré oscille entre
la mort douce et
noces de brume (ah, Emily... c'est du Brontë!).
La Cadillac blanche: on retrouve Carmen et puis j'aime bien Klapov
mais l'histoire ne m'emballe pas plus que ça.
L'île noyée et
le canal de l'angoisse: ça se laisse lire mais le côté glauque est manquant. Quasiment toute l'action se passe à la lumière du jour. C'est trop clair tout ça!
Le caniveau sans lune: enfin un peu de noir, mais les prostituées assassinées par un serial killer on a vu ça cent fois. Bon, ok, y a Clara...
La fille qui rêvait d'horizon: il s'est pas foulé pour l'histoire, hein. Et puis ramener Raspoutine pour ça c'est vraiment du gâchis. Mais bon, le petit côté "Bagdad Café" m'a assez plu quand même.
Un misérable petit tas de secrets: aïe aïe aïe la machine à voyager dans le temps! Ça va pas la tête? C'est Canardo, pas H G Wells! Et puis ces horribles textes à l'ordi... :beurk: La première vraie déception.
La nurse aux mains sanglantes: on touche le fond. Qu'est-ce qu'il fabrique au Etats-Unis? Ce que j'aimais dans les premiers Canardo c'est que ça se passait toujours dans un pays imaginaire ou inconnu. Ici l'histoire est assez grotesque, l'héroïne est une pétasse pour laquelle il est impossible d'éprouver la moindre sympathie (à l'inverse de Lili, Emily, Carmen) et le "courtroom drama" qui occupe la seconde moitié de l'album est totalement déplacé dans une enquête de Canardo. C'est déprimant mais il est fort possible que j'arrête d'acheter la série