la possibilité de proposer une utopie concrète au sein du monde apocalyptique
Utopie, utopie... On n'a visiblement pas le même dico.
la possibilité de proposer une utopie concrète au sein du monde apocalyptique


Casou a écrit:jfmal a écrit:Autre problème majeur, déjà relevé dans les commentaires précédents: le dessin de Bablet souffre d’énormes lacunes. Il est incapable de dessiner correctement un corps ou un visage. L’empathie que nous devrions éprouver pour les personnages n’est du coup pas vraiment là.
Je me faisais encore la réfléxion hier en voyant Silent Jenny remplir du sol au plafond les librairies. Il peut y avoir des qualités par ailleurs, je l'entends, mais c'est quand même fou, quand on voit la place qu'il occupe dans le monde de la BD.
D'ailleurs, les enfants casqués, les microïdes au visage ravagé, les personnages en combinaison, c'est à se demander à quel point c'est une bénédiction pour lui.

addrr a écrit:
Vous êtes durs les gars.
Le dessin typique fait partie de son charme.[Révéler] Spoiler:Par ailleurs, les habitants de ce monde sont tous déformés, à cause de ce qu’il y a dans l’air … Jenny paye son dû. On voit clairement la déformation au fur et à mesure que l’histoire avance, et pas seulement à cause des parties microïdes (déformations encore accentuées).


“Il y a vraiment cette idée dans la scène indée de jeu vidéo de se dire, bah finalement on va faire les choses plus lentement avec moins d'ambition, avec des graphismes moins photoréalistes.
C'est assez intéressant cette notion de quête ultime du photoréalisme et vraiment de toutes ces personnes qui se disent, bah on va revenir parce qu'on n'a pas besoin d'un jeu esthétiquement, enfin non pas esthétiquement mais en tout cas formellement parfait sur ces notions de photoréalisme, de lumière etc. On peut faire des jeux pas claqués au sol mais dont le graphisme n'est pas l'élément principal et je trouve que c'est une démarche hyper intéressante et c'est en ça que je rapprocherais d'ailleurs vachement le jeu vidéo de la bande dessinée où la bande dessinée vraiment on a tous les styles qui coexistent du plus hyper réaliste au plus expérimental.”
“Donc je pense qu'on arrive à un moment où de toute façon la quête de l'hyper réalisme, elle va intéresser de moins en moins de monde parce qu'on est arrivé un peu à un palier et spécifiquement donc avoir des avis, des touches très personnelles d'artistes qui ont quelque chose à raconter avec leur visuel, ça va être quelque chose à mon sens de plus en plus recherché.”
“Oui, et le but c'était surtout pas de faire de lignes droites, donc j'ai récupéré ma vieille règle toute cabossée qui fait des lignes pas droites pour avoir justement sur toute la partie architecturale ce même rendu. Ouais, ça c'était pas négociable de faire autrement.”






fanche a écrit:J'aime bien, on commence le procès du dessin mal torché dégueu sur un sujet Bablet. Je veux voir le bien dessiné, bien foutu pour constater sur pièce
De l'imposture je peux voir en sortir au kilomètre si vous êtes en manque (mais pas ici)




nexus4 a écrit:Super podcast de First Print qui a accompagné la réalisation de Silent Jenny.
3 interviews. Celle-ci dure 1h30 et intervient quand Mathieu Bablet a terminé une centaine de pages.
(il dit qu'il est sorti de la dépression, ce n'est pas super évident à la lecture de l'album, j'ai pensé à plusieurs reprises qu'il n'allait pas bien du tout et que j'espérais qu'il était bien entouréc'est pas un album très youpi).



Aleksi a écrit:J’ai beaucoup aimé pour ma part, dire lequel est mon préféré des trois de sa trilogie SF, je ne sais pas, il me faudrait tous les relire et je me rappelle avoir été un peu déçu de CetS sur le traitement des thèmes et qui au final n’était surtout (pour moi) qu’une longue histoire d’amour/amitié. Pas relu depuis sa sortie, je devrais prendre le temps de le relire pour voir si je l’apprécie mieux aujourd’hui.
Silent Jenny est une belle petite réussite (optimiste surtout si on compare à des titres post-apo comme la route), les thèmes abordés sont en effet bien (mieux) traités, et tout l’univers créé marche bien sur moi. J’étais à fond avec les membres de la monade… sauf avec Jenny. J’ai eu du mal à m’attacher à son personnage qui a du mal à trouver sa place dans ce monde (de merde) mais moi aussi j’étais comme elle, j’avais du mal à lui trouver une place avant la fin (où le personnage évolue enfin).
Donc mon bémol est sur le traitement du personnage principal auquel j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher.
Quelques bémols graphiques aussi (pas sur les personnages) mais quelques cases/séquences sont quand même un poil confuses pour comprendre tout de suite ce qu’il se passe.
Pour tout le reste, hein, et bien bravo l’artiste !



etherns a écrit:Ma deuxième lecture fut plus compliqué que la première, définitivement je me demande si il a eu le temps de finir son œuvre.

Julien Despreux a écrit:etherns a écrit:Ma deuxième lecture fut plus compliqué que la première, définitivement je me demande si il a eu le temps de finir son œuvre.
Il n'aurait pas dû sortir autant de versions (Classique, Canal BD, Fnac, Cultura, Momie) et se concentrer sur une seule bien achevée, en fait !

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