Moui... Pour moi, tu réagis comme ces américains qui ne peuvent pas voir un bout de nichon mais qui trouvent tout à fait normal de diffuser la pire violence qui soit (physique, psychologique...).
En l'occurrence, le propos de cette BD renvoie d'excellents exemples éducatifs au "prix" d'un réalisme digne des cours de récré (et donc déjà invalidé) :
- Les armes, c'est mal (on tire dans la fenêtre de gens qui sont chez eux)
- L'alcool ça rend con (on utilise des armes)
- L'entraide, ça rend fort
- Les films interdits aux moins de 16 ans, ça donne des cauchemars
- La vile possession de richesses (plusieurs chambres remplies de jouets) ne vaut rien si on n'a pas d'amis
- Tout le monde doit faire la vaisselle, même les plus petits
- La vengeance ne sert à rien (même et surtout contre quelqu'un qui cherchait à se venger lui-même)
- etc, etc....
Je parie que, pour toi, il ne fallait pas que la vierge phosphorescente vienne sauver le superéro
!! Cela risquerait de heurter les convictions religieuses de jeunes croyants trop sensibles...
Je suis persuadé que, ces gros mots, les "adultes éducateurs" sont les seuls à les voir : donne cette BD à lire à des enfants et demande leur à la fin, livre fermé, quels sont les gros mots qui ont été employés par les personnages... A part, peut-être, des petites filles trop sages telle la Camille de la BD, ils ne s'en rappelleront même pas ! Et ce sont les adultes eux mêmes, par leur stigmatisation forcenée, qui les "pousseront" malgré eux à en faire la liste
!