Roman graphique VS bd

[nineinchrem]

Message précédent :
La BD c'est les belles planches qui sortent à l'automne (ah ben non maintenant c'est toute l'année...)

Le roman graphique c'est les trucs moches qui sortent pour Angoulême.


Merci bonsoir.

[silverfab]

Même les collègues bibliothécaires sont infectés!
Ce matin la collègue du bibliobus qui nous porte des docs voulait me convaincre de prendre aussi les "romans graphiques/ graphic novel" (elle l'a dit dans les deux langues hein ) qu'elle avait sélectionnés... mais j'ai refusé poliment vu les titres en question et -surtout- notre lectorat qui, malgré tous mes efforts, boude pas mal les achats réalisés ces derniers mois dans des registres qui sortent un peu du franco-belge classique.

[Cooltrane]

Même les collègues bibliothécaires sont infectés!
Ce matin la collègue du bibliobus qui nous porte des docs voulait me convaincre de prendre aussi les "romans graphiques/ graphic novel" (elle l'a dit dans les deux langues hein ) qu'elle avait sélectionnés... mais j'ai refusé poliment vu les titres en question et -surtout- notre lectorat qui, malgré tous mes efforts, boude pas mal les achats réalisés ces derniers mois dans des registres qui sortent un peu du franco-belge classique.

J'ai vécu cela directement.... et une ex (en tant que bibliothéquaire) aussi en fin fond des Ardennes.

En fait les choix d'achats sont surveillés et doivent être justifiés par le nombre d'emprunts pour pouvoir continuer, je crois (les biblios sur le fofo confirmeront... ou pas). Du coup, le chef biblio à Bxl poussait sans arrêt les RG (en commençant par le Photographe de Guibert), car il fallait justifier des achats de BD à des prix supérieurs aux romans (Galli-marion )

Mon ex avait réussi, contre la volonté générale, à Bastogne a introduire les mangas ... et ce fut un succès immédiats >> tous les ados se sont rués à la Bib.
Par après, introduction des RG... et quasi rien comme emprunt (Bastogne, c'est un peu l'Alaska belge), du coup tous les bibliothécaires ont reçu des pressions à pousser les gens à les emprunter.

[fanche]

Même les collègues bibliothécaires sont infectés!
Ce matin la collègue du bibliobus qui nous porte des docs voulait me convaincre de prendre aussi les "romans graphiques/ graphic novel" (elle l'a dit dans les deux langues hein ) qu'elle avait sélectionnés... mais j'ai refusé poliment vu les titres en question et -surtout- notre lectorat qui, malgré tous mes efforts, boude pas mal les achats réalisés ces derniers mois dans des registres qui sortent un peu du franco-belge classique.

Ça dépend des budgets aussi, je prends de tout en évitant les nombrils (pas la série)

[silverfab]

Même si tu sais que ça risque de ne jamais sortir?
Perso je l'ai fait au début maintenant je me restreins (et pourtant le budget on l'a)

[fanche]

Que ça sorte peu je m'en tamponne, du moment que c'est bien. Nous n'avons pas un objectif de chiffres comme les libraires qui doivent payer un loyer. Stray Bullets ne sort pas, tant pis je suivrai la série jusqu'à ce que mort s'ensuive

[nexus4]

Vous n'avez pas de comptes à rendre sur vos acquisitions en terme de consultation ?

[fanche]

Si quelques titres sortent peu c'est de façon marginale, c'est noyé dans des chiffres plus généraux qui montrent que la BD sort beaucoup

EDIT. A comparer même si ce n'est pas vraiment comparable avec les éditeurs qui font carton plein avec certains titres pour pouvoir en proposer d'autres plus risqués en terme de rentabilité

[Aldaran]

EDIT. À comparer même si ce n'est pas vraiment comparable avec les éditeurs qui font carton plein avec certains titres pour pouvoir en proposer d'autres plus risqués en terme de rentabilité.

Ce qui arrive de moins en moins, les éditeurs indiquent que c'est bien trop risqué.
Sur un autre forum, Gilles Dumay (Albin Michel Imaginaire) parle de ça :

J'ai pire : l'étude de marché mensuelle de GFK.
Avec les chiffres de ventes.
Pour se faire peur, on les met en parallèle avec l'effondrement des ventes en "littérature française". Je ne suis pas un gros lecteur de littérature française, mais parfois certains reculs interpellent.
Ce qui est vraiment inquiétant, c'est l'effondrement total des ventes moyennes, ou pour le dire autrement des lancements de nouveaux auteurs. Ou ça cartonne ou ça se plante, mais on a l'impression qu'il n'y a plus d'entre-deux.

Entendu en réunion commerciale : "aujourd'hui avoir du style c'est plutôt un handicap".

[fanche]

Ah oui, la dernière phrase pique

[Cooltrane]

Vous n'avez pas de comptes à rendre sur vos acquisitions en terme de consultation ?

En interne au moins, il doit y avoir un contrôle...
Mais sans doute pas systématiquemenrt envers le donneur de fonds et subsides: on ilmaginerait bien qu'en cas d'audit...

Je dirais qu'en moment de désherbage annuel, le chef doit regarder les trucs jamais empruntés pour s'en débarraser et faire de la place pour les nouvelles acquisitions.

[silverfab]

Vous n'avez pas de comptes à rendre sur vos acquisitions en terme de consultation ?

A mon niveau pas du tout, bon après si j'achetais que des trucs illisibles ou de niche au bout d'un moment ça se ressentirait sur les lecteurs et ça pourrait remonter ...mais bon c'est pas ce qu'on fait.

[Aleksi]

Vous n'avez pas de comptes à rendre sur vos acquisitions en terme de consultation ?

En interne au moins, il doit y avoir un contrôle...
Mais sans doute pas systématiquemenrt envers le donneur de fonds et subsides: on ilmaginerait bien qu'en cas d'audit...

Je dirais qu'en moment de désherbage annuel, le chef doit regarder les trucs jamais empruntés pour s'en débarraser et faire de la place pour les nouvelles acquisitions.

Dans une bibliothèque communale (1200 habitants, plus de 50% d'inscrits), y a pas de comptes à rendre, mais en effet lors du désherbage (virer des collections certains bouquins, bds (voire romans graphiques ) et périodiques), en effet, si un ouvrage n'est pas emprunté à l'année, il risque de disparaître pour laisser place à de la nouveauté. Mais dans ces petites bibliothèques, vu le "peu" de nouveautés (à cause de la place et du budget) même les romans graphiques sont empruntés ne serait-ce que pour lire du neuf

[Thierry_2]

pour dire que ce n'est qu'une question de vocabulaire, je me rappelle que dans la bibliothèque de ma ville, il y a 30 ans, ils ont ouivert une section dite "BD adulte". En fait, elle contenait les albums de Caractères, Grafica, des Humanos, les A Suivre, Aire Libre et quelques autres. Et il y avait aussi des discussions sur le fait que ça coutait cher et que ça sortait moins, sans oublior le fait qu'on y voyait des nichons (d'ailleurs, ils était près du comptoir pour éviter que des gamins ne se rincent l'oeil dans les allées).
Maintenant, on remplace BD adulte par roman graphique et c'est tout.

[silverfab]

Ah non chez nous ça s'appelle toujours "BD adultes" (mais on y trouve aussi bien Tardi que XIII, le Scorpion que Gibrat, Maus que Akira... bref des trucs pas trop pour les plus jeunes.

[corbulon]

En fait Graphic Novel c’est daté, maintenant il y a Graphic Opera.



Pour une bande dessinée avec une représentation graphique encore plus raciste que celle de Niala, avec un auteur dont l’attitude dans la vie réelle fait passer Vivès pour un enfant de chœur. Et c’est nommé 4 fois aux Eisners, mais là contrairement à Angoulême c’est compensé par les 5 nominations de Zoé Thorogood.

[silverfab]

Je me demande si "graphic opera" n'a pas été utilisé à une époque, déjà lointaine, pour certaines adaptations (superbes au demeurant) de P. Craig Russell et/ou de de BW Swith?

[nexus4]

Hou, y a de quoi creuser avec çà.
Graphic Symphony, Graphic Requiem (ca claque bien, ça, je vais le prendre pour Jusamar, tiens ), Graphic Pop, Graphic Grunge, Graffik Techtonik (ouille).

Jusamar, a graphic Requiem, je m'en remets pas, ca me requinque à fond.

[Thierry_2]

Et les versions graphic unplugged ?

[toine74]

Ce qui amène la question du choix de la version : vinyle ou numérique ?

[fanche]

Ça dépend si tu veux faire du scratch