Quels sont les vinyles que vous achetez?

[Blackfrag]

Message précédent :
Alors dans la rubrique ( que j'adore ! ) "Question con mais question quand même ! "
Tu parles de bootleg ( dans le coup j'ai appris un terme , merci ) désolé de ma naïveté la dessus mais dans quelle mesure on peux donc presser et commercialiser ce genre d'enregistrement ( je veux dire niveau droits etc ...) j'imagine que pour une entreprise c'est pas vendu sous le manteau ( ou peut être que si .. ), puisque censé être un enregistrement live pirate ou du genre j'imagine ? tu peux m'éclairer la dessus , je suis curieux.

[cicerobuck]

Un bootleg, c'est juste un enregistrement dont tu ne possède pas les droits. Que ce soit live, studio, ou réédition, c'est pareil.
Quand tu fait presser un disque, tu dois fournir un numéro d'identité affilié à une société de droits d'éditions, comme la SACEM. Ce numéro sera gravé (à la main en général) sur la lacque servant à produire la matrice, assurant ainsi la traçabilité en cas de problème, ie, quelqu'un déclarant posséder les droits de cet enregistrement ce manifestant.

Ça ne signifie pas que tout disque ne présentant pas ce numéro est un bootleg.

Maintenant, s'il s'agit d'un botleg, comment procéder pour le faire produire?
- Envoyer un master bidonné, CAD, correspondant apparemment à autre chose qu'à l'enregistrement original. Impossible de vérifier niveau de l'usine de pressage ou de l'ingé son, hormis si il ou elle connait l'original et est hyper pro et incorruptible.
- En mettant l'usine dans le coup. Ce n'est pas rare, car ça reste une industrie assez artisanale.
- C'est carrément l'usine qui les produit

Une fois ton disque produit, il faut généralement qu'il entre un système de distribution, et là aussi, il faut fournir cette preuve que tu es détenteur des droits. Dans la réalité, ce ne sera jamais vérifié, vu la quantité de références à traiter.
Ce qui n'est pas rare en cas de réédition d'un enregistrement devenu rare, c'est que les producteurs fasse mention de leur incapacité à localiser les ayant droits, et l'invite à se manifester, un contrat post-publi les attendant. C'est une pratique courante et acceptée par la loi. Il n'empêche que techniquement, c'est un semi-bootleg.

Ensuite, il y a donc les contrefaçons - des disques à l'identique, publiés également pour profiter de la rareté d'une référence - et les rééditions illégales : les deux ne sont pas sujettes aux mêmes peines, mais toutes deux sont des bootleg.
De le premier cas, la seule manière de s'en rendre compte sera de constater les inélluctables différences visuelles, dans le second, se renseigner auprès des ayant droits, à moins que le label l'assume carrément, ce qui arrive assez souvent, quand c'est trop évident.
Enfin,il y a les artistes dans la nature et répartitions des droits d'auteurs est problématique, comme Coil : les deux membres principaux sont tout deux morts soudainement, sans laisser d'héritiers, leur famille ne s'étant jamais manifestée. Les différents collaborateurs ou membres ponctuels, voir amants de fin de vie, se disputent la légitimité aux droits de certains disques. Pour ceux qui sont clairement composés uniquement par les deux fondateurs, toute réédition est clairement un bootleg. Pour les autres, il s'agirait de bootleg avec derrière la semi-légitimité des membres d'alors sur le dit disque, voir d'enregistrements inédits.
Là ça se complique, car il est alors impossible d'établir l'authenticité du dit enregistrement, si les membres originaux y ont ben participé. C'est donc là aussi un semi bootleg, mais il n'y aura personne capable de légalement le disputer, juste moralement.

Bref, le sujet est vaste, car la légitimité même du bootleg est complexe. Nombre de bootlegs actuels, sur des ref obscures, se font à perte (du moins en temps et énergie), et fond donc oeuvre de "bienfaisance" pour les mélomanes.

[Blackfrag]

Merci d'avoir le pris le temps de répondre avec autant de détails j'ai donc pu démystifier l'origine de ces chiffres gravés à la mano près des labels de mes disques !( ces numéros/chiffres sont donc quelquonques ou correspondent à quelque chose de décryptable pour un lambda ou pas ?)
J'en sais donc un peu plus sur ces bootlegs aujourd'hui ! c'est très intéressant en tout cas Merci.

[cicerobuck]

Merci d'avoir le pris le temps de répondre avec autant de détails j'ai donc pu démystifier l'origine de ces chiffres gravés à la mano près des labels de mes disques !( ces numéros/chiffres sont donc quelquonques ou correspondent à quelque chose de décryptable pour un lambda ou pas ?)
J'en sais donc un peu plus sur ces bootlegs aujourd'hui ! c'est très intéressant en tout cas Merci.

Sur ces codes gravés en fin de sillon (dead wax), tu pourras trouver ceux de cette nature :
- le plus identifiable, l'indicateur de face, souvent adjoint à un autre pas bien moins compliqué :
- le numéro de catalogue, normalement unique (CAD que l'ingé sont qui grave la lacque doit s'assurer que le producteur as bien choisi un numéros nulle part ailleurs usité. Dans la partique, il y a forcément quelques erreurs.
- Tu pourras aussi trouver parfois un copyright, souvent lié à une société d'édition. Ça ne se fait plus trop.
- Un numéro de matrice spécifique à chaque face, incluant souvent une ref au label.
- La "signature" de l'ingé son responsable de la lacque, très courant.
- Le studio de mastering, moins courant.
- Si le disque est stereo, c'était aussi mentionné dans les années 60-70, soit dans le numéro de matrice par un ST, soit carrément indiqué en toute lettre.
- Le producteur peut aussi donner à l'ingé son la tâche d'écrire un message de nature purement artistique/subjective, ou une blague.
- Parfois l'ingé son prends lui même l'initiative de graver un message perso


- Pour les très gros pressages, tu pourras également trouver des indications ultra spécifique : une même matrice ne permet de graver qu'environ 1000 unités avant que la qualité baisse, que ce soit de la lacque ou du direct metal mastering DMM (cette seconde technique plus "moderne" permettant d'éviter l'étape lacque et la complexe galvanisation). Aussi, on peut décider de produire une matrice mère, de laquelle on pourra tirer de nouvelle matrice sans repasser par la gravure. Ainsi, on peut numéroter les différents pressages issu de cette même mère, histoire de les différencier dans le temps. La gravure sera donc la même, la seule différence possible résident dans le PVC utilisé, voir la machine (eh oui, tout joue!).

La signature d'ingé son est très utile, indicateur de qualité potentiel (le talent de l'ingé son fini par être connu et gage de qualité) et d'origine géographique, plus du matos utilisé, selon la date de parution.

https://www.discogs.com/artist/92821-Simon-Davey

Parfois, il ne s'agira que d'initiales, de logo, de combinaison...




À noter que quand c'est fait à la main, c'est un procédé très délicat qui demande de la technique : en gros, vous devez être capable de graver au poinçon des lettres et des chiffres, dans une matière spécifique. J'ai essayé, et c'est vraiment très dur.
Du coup, tu te retrouve parfois avec une écriture à la calligraphie plus qu'approximative, voir carrément dégueu, car tu n'as droit qu'à "une prise", impossible à corriger.

[Olaf Le Bou]

N'empêche que, tous autant que vous êtes, vous m'épatâtes avec vos oreilles bioniques et vos tympans affutés.

J'ai beau avoir quelques milliers d'albums sur divers supports, et écouter de la musique absolument tous les jours depuis 45 ans, je suis infoutu de faire la différence entre un son numérique et un analogique, entre un vinyle (sauf s'il craque), un CD ou un mp3. Bon, avec un casque j'entends le souffle et le son étouffé d'une K7, mais c'est à peu près tout.

Après, je suis capable de faire la différence entre un truc qui me plait, un qui m'indiffère, et un qui m'insupporte, c'est déjà pas mal.



mais être capable de reconnaitre la source, c'est une question d'oreille ou de matériel pour lire le support ?

[xof 24]

N'empêche que, tous autant que vous êtes, vous m'épatâtes avec vos oreilles bioniques et vos tympans affutés.

J'ai beau avoir quelques milliers d'albums sur divers supports, et écouter de la musique absolument tous les jours depuis 45 ans, je suis infoutu de faire la différence entre un son numérique et un analogique, entre un vinyle (sauf s'il craque), un CD ou un mp3. Bon, avec un casque j'entends le souffle et le son étouffé d'une K7, mais c'est à peu près tout.

Après, je suis capable de faire la différence entre un truc qui me plait, un qui m'indiffère, et un qui m'insupporte, c'est déjà pas mal.



mais être capable de reconnaitre la source, c'est une question d'oreille ou de matériel pour lire le support ?

Je suis dans le même cas

Mais oui je pense que le matériel, et l'oreille doit y faire.
On ne nait pas égaux en don d'écoute...

[Olaf Le Bou]

Mais oui je pense que le matériel, et l'oreille doit y faire.
On ne nait pas égaux en don d'écoute...

ouaip, et comme j'ai perdu 35 à 40% d'audition sur certaines fréquences lors d'un accident (un AMX30 qui a tiré à 2m de moi quand j'étions troufion), ça n'aide surement pas et investir dans du matériel haut de gamme serait complètement vain.

[xof 24]

Mais oui je pense que le matériel, et l'oreille doit y faire.
On ne nait pas égaux en don d'écoute...

ouaip, et comme j'ai perdu 35 à 40% d'audition sur certaines fréquences lors d'un accident (un AMX30 qui a tiré à 2m de moi quand j'étions troufion), ça n'aide surement pas et investir dans du matériel haut de gamme serait complètement vain.

Ah ouais...
Moi j'étais interdit de tir car O3 d'une oreille, O4 j'étais réformé...et interdit de plongée en eau profonde

[buzznico3000]

une petite camomille, les gars ?...

[Cooltrane]

N'empêche que, tous autant que vous êtes, vous m'épatâtes avec vos oreilles bioniques et vos tympans affutés.

J'ai beau avoir quelques milliers d'albums sur divers supports, et écouter de la musique absolument tous les jours depuis 45 ans, je suis infoutu de faire la différence entre un son numérique et un analogique, entre un vinyle (sauf s'il craque), un CD ou un mp3. Bon, avec un casque j'entends le souffle et le son étouffé d'une K7, mais c'est à peu près tout.

Après, je suis capable de faire la différence entre un truc qui me plait, un qui m'indiffère, et un qui m'insupporte, c'est déjà pas mal.

mais être capable de reconnaitre la source, c'est une question d'oreille ou de matériel pour lire le support ?

C'est plus une Q de matos que de support en fait (66/33, àmha), mais aussi l'oreille de l'auditeur

Bon, je suis un audiophile (NAD et B&W, en gros) et la plupart de mes potes sont ingénieurs du son (je les ai rencontrés à la RTBF début des 90's, lorsque j'y taffais), donc pour moi, j'entends la diff directement entre un vinyle et un réédition CD d'un album des 70's ou 80's, car il y en a. J'ai moi-même participé à l'enregistrement de trois albums (rien que vous connaitriez) et j'ai fait une 30-aine de concerts à la sono ou aux lumières, mais en dilettante.

On s'est un jour amusé à faire un test écoute sur DAT (Digital Audio Tape >> LA référence professionnelle au tournant du siècle) avec un vinyle en bon état et de première édition et les différentes version CDs sur du matos de salon (Cambridge Audio, je crois)... Et tout le monde (y compris nos nanas, pas du milieu mais aimant la muze) à immédiatement reconnu le son vinyle, sauf dans qqes cas où l'hésitation entre cela et une autre source (parfois CD première génération, parfois un remaster des 90's avant les "loudnness wars"). Par contre, ce qui est certain, c'est que certaines version remasterisées sont catastrophiques surtout sur du matos haut de gamme.

Maintenant, si t'écoutes tes vinyles sur une platine équipée d'une fiche USB c'est franchement pas la peine d'ergoter, que tu la connecte à ton ordi (avec enceintes sans fil ou pas) ou ta chaine hi-fi HdG. Mais faut bien te dire que le placement de tes enceintes dans la pièce et son insonorisation sont aussi primordial. La force du vinyle, c'est en utilisation haut de gamme (ou trés HdG), sauf en musique classique pour des raisons de dynamique - et cela n'arrive que dans ton salon si ta pièce y est uniquement dédiée à cela. On peut aussi ergoter sur les câbles d'enceinte et de connections entre les différents éléments de ta chaine, mais là comme pour les amplis à tubes, mais l'enculage de mouche approche pour celui qui ne veut pas "le top du top". Il arrive un moment où l'amélioration de 2 ou 3% du son (toujours subjectif) risque de tripler le cout de l'installation.

Pour Lambda Durand, àmha, le vinyle (et les prix délirants), c'est un peu la différence entre une Béhemme et une Jag - mais tu peux monter jusqu'à la Bentley ou la Testarossa dans les deux cas. Pour moi, quand je vois qui achète du vinyle dans la jeune génération (l'armée de barbus en pantacourt et leur cheveux longs portés en chignons >> encore qu'ils ont changé de look récemment), c'est d'abord pour faire du "Matuvu" de hipster.

Évidemment, pas la peine d'ergoter sur la qualité du son dans une gnoleba (aussi "classe" soit-elle) ou ton appareil portable dans le métro.

[cicerobuck]

Cooltrane, il à du lui arriver un truc avec un joli barbu... Sa meuf à du partir avec ou quelque chose, parce qu'à ce niveau, ça devient pathologique

Ah noter qu'il y a de la musique dont le mastering est fait spécifiquement pour l'écoute en caisse, oui oui.
Et sinon, je suis assez d'accord sur le coup de la HIFI : j'ai pu aller chez un client - Vincent Gallo - qui met ton son pognon dans sa sono, plusieurs millions de dollars, et pas en dilettante, CAD qu'il à eu des bons prix et bien chiné, pas un gars qui à tout fait pour lui à prix d'or. Et bien oui, le son claque, mais franchement, chez moi, avec mon vieil ampli à lampes, des enceintes bricolées, bien placées, des cables corrects, ça fait très bien le taf. Et oui, la diff entre un Vinyle bien pressé et un autre format de qualité, la différence n'est pas si infime.

[nexus4]

une petite camomille, les gars ?...

Je me demande si c'est pas encore un peu fort.

[cicerobuck]

[Blackfrag]

Perso j'ai du petit matos à l'ancienne ( platine Rega et anciennes enceintes Dual avec du bon cablage sur un vieil ampli Daenon ) et ça me suffit amplement pour l'instant à reconnaitre un son vinyle d'un cd y'a pas photo , j'ai une très bonne oreille sans avoir l'oreille absolue non plus et ça me suffit très bien (et pour ceux qui m'ont rencontrés ils te dirons que j'ai pas la tronche d'un hipster ) J'ai d'ailleurs testé CD et vinyle du même album sur donc mon même matériel et la différence est significative pour moi, sans doute plus sur le rock année 60/70 qui est à mon gout mal retranscrit en cd pour la plupart des albums que je possède , c'est sans doute moins le cas pour des albums récent et encore que le dernier David Bowie j'y trouve déjà une belle différence dans les médiums par exemple mais ça doit dépendre du matériel aussi sans doute. Le truc c'est sans doute d'avoir la qualité de matos adaptée au maximum à sa qualité d' audition

[Cooltrane]

une petite camomille, les gars ?...

Je me demande si c'est pas encore un peu fort.

ouais, mais nan, un café bien serré n'a aucun effet sur moi

Cooltrane, il à du lui arriver un truc avec un joli barbu... Sa meuf à du partir avec ou quelque chose, parce qu'à ce niveau, ça devient pathologique .

Nan, mais je trouve ces hipsters (des "Tanguy" pour la plupart) tellement cons (surtout dans leur manière de consommer), que j'ai pas spécialement envie de sauver cette planète pour eux. Pas un pour relever le niveau, pas un seul semblant concerné par la planète - on a l'impression qu'ils laissent leurs sœurs s'en soucier et nettoyer leurs déchets.
Pris séparément, ils savent être bien (enfin, certains), mais dans leur formation de meute (j'te jure, quand t'en vois une dizaine ensemble, tu croirais à une milice privée), ils sont en-dessous de tout - sauf p-ê les "ultras" de clubs de foot et autres bandes de skinheads.

[cicerobuck]

La vache, en plus, la meuf qui à quitté Cooltrane pour un hipster, elle a fait une dizaine de petits hipsters avec lui?!

[cicerobuck]

CYB & Elisa Batti - Between Viewers And Spaces 12"
CYB And Elisa Batti - Undersea Mountains Pt.1 12"
Dengue Dengue Dengue - Zenit & Nadir 2XLP tribal guèsh

[Olaf Le Bou]

la résurgence du support physique pour la musique s'inscrit de manière concrète avec l'ouverture du plus grand magasin d'europe et le retour des mégastores : https://www.bbc.com/news/uk-england-birmingham-49681272

[Cooltrane]

la résurgence du support physique pour la musique s'inscrit de manière concrète avec l'ouverture du plus grand magasin d'europe et le retour des mégastores : https://www.bbc.com/news/uk-england-birmingham-49681272

oui, paslu le tout, mais ce nouveau magazin arrive 1 mois après le fermeture d'une 12-aine d'autres, y compris le porte étandard d'Oxford St.

J'y vois plutôt un ultime soubressaut (médiatisé) avans la mort annnoncée de la vache à lait
Le journaliste trouve que la taille d'un court de tennis (en y incluant les DVDs et sans doute les jeux vidéos aussi), c'est énorme, mais jusqu'en 2005, je connaissais des Saturn (à Cologne, notamment) qui avaient le triple de cette surface et sans les DVDs


Donc, pour moi, si ce n'est pas de l'intox, c'est qd mm de l'esbrouffe
Bon en fait, j'espére que non, car que ce soit vinyle ou CD, je refuse de passer au dématérialisé >> De toutes façons, l'ai 4000 (et +, probablement) plaques à réécouter pour les 30 prochaines années sà venir (si je vis aussi vieux), si je n'achète plus rien.

[Cooltrane]

Ils l'ont fait
le LP-R existe
c'est possible de graver son propre vinyle (un 10" au lieu de 12") de ce qu'on veux, mais à base de fichiers digitaux

https://www.wired.com/story/phonocut/

faudra inventer le LP-RW

[cicerobuck]

Various - COD3QR 005 12" (techno)
Remo Seeland - Hollow Body LP (ambient, post indus, expé, drone
Vidal Benjamin - Pop Sympathie 2XLP pop naïve
Luc Ferrari - Photophonie LP (avant garde électronique)


Penny Rimbaud - Acts Of Love LP New Wave, modern classical
Mia Zabelka / Giselher Smekal - Somateme - Körperklänge LP jazz, avant, bande magnétique
Terry Hunter - Madness 12" House
Vincent Floyd - I Dream You 12" House