Alors, le secret pour les vinyle de couleur (qui ont toujours existé), c'est simple : aucune couleur ne provoque structurellement une baisse de qualité du disque pressé. Le noir n'est lui même pas la couleur naturelle du produit. Mais chaque granulé de vinyle utilisé pour le pressage possède donc deux caractéristiques essentielle à prendre en compte : la couleur, et le fournisseur. Chacun de ces deux éléments requiert en général une température de chauffe spécifique, extrêmement précise, eu égard à la qualité souhaitée. Comment maîtriser ça pour l'usine de pressage? Avec l'expérience et la pratique, et le contrôle qualité.
Une usine qui à l'habitude de la couleur sera forcément plus compétente. À la décharge de l'objet dont tu parles, le transparent (clear) est la couleur la plus demandée après le noir.
Après, il y a aussi toute l'histoire du master et de la matrice évoquée plus tôt. J'imagine qu'ils ont ici dû commander une nouvelle matrice, mais savoir s'il elle provient du master d'origine, d'un nouveau, ou d'un re-mastering, ça... Après, aucune de ces option n'augure nécessairement d'une baisse de qualité.
Le seul disque vinyle que j'ai dont la qualité s'altère manifestement à chaque écoutes, alors qu'acheté neuf, il à pourtant plus de 50 ans et provient d'une bonne usine de pressage :
https://www.discogs.com/Eddy-Louiss-Edd ... se/2453027Tout ça pour dire qu'à ce niveau, c'est juste une histoire rarissime de pas de bol, ou alors que tu ne change pas assez souvent ton diamant