Ne nous faisons pas trop d'illusions. La Bd-Sphère doit avoir une influence quasi anecdotique sur les ventes de Spirou :siffle:
Par "BDSphère" j'entendais tous les moyens de connaître les qualités d'une BD : forums, libraires, chroniques-presse-web, et même bouche-à-oreille et feuilletage-FNAC !
Ceci dit, on s'aperçoit également qu'après le thème (Spirou), c'est le dessin qui donne envie de "voir". Puis le scénario qui emporte ou pas l'enthousiasme.
Dans notre exemple, il est clair que Tarrin puis Bravo ont particulièrement attiré l'attention, le premier par son classicisme (franquinien), le second par sa lisibilité... et son classicisme (hergéen) ! Mais seul le scénario d'Emile Bravo a pu dépasser le simple effet de curiosité. Nombreux sont les sceptiques qui attendent d'être sûr qu'un album vaut le coup avant de l'acheter, graphiquement ET scénaristiquement. Mais lorsqu'ils sont assurés d'une qualité particulière, ils foncent.
J'en déduis également (mais est-ce l'effet de mon propre à-priori ?) que les dessins de Le Gall et Yoann ne plaisaient pas. Et que les scénarios n'ont pas amélioré la chose.
Et pour en revenir au vrai sujet de ce topic
, j'espère que Yoann a bien compris ce phénomène et qu'il va poursuivre dans la voie des derniers dessins montrés (sauf que... s'il pouvait donner un peu plus d'intelligence à notre Spirou international : des yeux plus affirmés et un cou moins ridicules. C'est toujours un grand dadais naïf, là...
)