Il en existe pourtant une à 0.2% à Paris.
Mais il existe des exceptions.
Taxe sur les transactions financières (France)Cette taxe est appliquée à chaque achat d'action d'une société française dont la capitalisation boursière dépasse un milliard d'euros. Le montant de cette taxe est 0,2 % du montant de l'achat. Elle est facturée par l'opérateur fournissant des services d'investissement.
La taxe s'applique sur les transferts de propriété, ce qui signifie qu'elle ne s'applique que sur les opérations d'achat au comptant. Les opérations à terme, comme les opérations au SRD (Service de règlement différé), en sont exonérées. Ainsi, ceux qui investissent sur la durée payent la taxe, alors que ceux qui font des opérations à découvert pour spéculer sur la variation rapide des cours en sont exonérés.
Par exemple, les opérations suivantes sont exonérées : achats au comptant avec revente dans la journée (avant la clôture), ou achats à découvert avec revente en fin de mois (SRD).
Cette taxe ne fait pas l’unanimité car elle peut induire des conséquences qui peuvent être négatives sur l'économie. En effet, cette loi ne s'appliquant pas aux opérations à terme (principalement effectuées par des techniques de trading haute fréquence), les traders effectuant des opérations d'achat au comptant vont devoir trader les actions étrangères et fuir les actions françaises, italiennes, espagnoles, allemandes, etc. En outre, certains produits dérivés n'étant pas concernés, il va se produire un assèchement du marché primaire au profit des produits dérivé, accentuant plus encore le trading haute fréquence, la spéculation à outrance et par là les bulles spéculatives. Enfin, elle ne remplit pas du tout l'objectif de taxer les spéculateurs, ceux-ci étant, comme dit plus haut, exonérés de celle-ci.