HOCHET Gabriel a écrit:Nom de dieu de nom de dieu de miyartudjuuuu.....
Un tel boxon sur le Fofo arrive juste le jour ou le tout nouveau Fire Wall du Serveur du bureau est devenu complètement dingo.... et on trouve pas la solution.... Internet pas inactif, mais impossibilité de faire certaines connections.... Dont BDGest, bien évidemment....
Résultat, en arrivant chez moi, je découvre le champ de bataille, déjà bien couvert d’estourbis.... Un heure et demi, il m’a fallut pour digérer toutes ces pages....
J’aurais du prendre des notes, car maintenant je sais plus par où commencer. Je vais pas quand même relire tout....
D’un côté ça me fait un peu de peine pour l’ami Blueb, que j’aime bien, mais qui il est vrai patauge un peu quand même...
Mais j’ai lu dans toutes ces pages pléthore d’excellents arguments, y compris émanants de Bdgéistes que je pensais fervents admirateurs de cette série. Moi je l’aime bien quand même, mais ces 14 pages ont un peu ébranlé mes convictions....
Quelque chose qui à été dit par quelqu’un (c’est précis, hein....
), m’a rappelé une histoire. Je vous la livre.
Dans les premières années que j’ai passé au Brésil, j’étais devenu très très pote avec un photographe nommé Luis Tripoli (le photographe de Mode number one de l’époque en Amérique du sud), et nous passions pratiquement une soirée sur deux ensemble à faire la grosse java. Et un jour, il m’a raconté une expérience fabuleuse qu’il avait vécu quelques années au paravent. Fervent admirateur de Fellini, il étais parti plusieurs mois en Italie pour faire un reportage sur lui.
Et, sachant que j’étais un fan de BD et de Western, il m’a raconté avoir passé plusieurs jour comme photographe de plateau sur un tournage de Sergio Leone, avoir lié amitié avec lui, et beaucoup discuté.
Et il m’a dons raconté ceci :
“Sergio Leone reconnaissais que c’était la série Blueberry qui l’avait amené à se lancer dans le Western. Mais que c’était surtout le succès de la série qui l’avait amené à réfléchir. Il trouvais le dessin de Gir moyen, les cadrages pas terribles, les “mouvements de camera” médiocres, la recherche sur les “gueules” bof bof.... Et surtout trouvais que les scenari n’étaient qu’un amalgame de morceaux de l’histoire du Western au cinéma, collés bout à bout.... Mais il disait avoir rencontré Jean Giraud, et l’avoir trouvé très sympathique....
Sinon, puisque l’ambiance locale est partie à la mise à mort des mythes, un ami argentin qui est ami d’enfance de Jordi Bernet, m’a dit que celui-ci (un vrai grand maître, lui....) considérait Gir comme un “tâcheron” blanchi sous le harnais de Jijé..... Un poil dur quand même....
Je ne sais pas qui à eu l’idée de lancer ce topic, mais j’aurais aimé avoir eu cette idée....