royrob69 a écrit:en gros, nous les acheteurs a la sortie on se fait encore enfler, ca devient lassant a force
Gon a écrit:J'ai toujours attendu la parution des versions deluxe de cette série (qui devait initialement commencer après la fin de la publication de l'édition normale). Donc pensez-vous que ces tomes sortiront bientôt ou dois-je me jeter sur ce coffret?
Drucci a écrit:
On ignore toujours si l'édition Deluxe de Pluto sera un jour publiée en France : Yves Schlirf avait annoncé, en mars 2010, la parution prochaine de cette édition, avant que Kana démente l'information.
Quoi qu'il en soit, en attendant d'en savoir plus, il est intéressant de découvrir en détail la version japonaise de cette édition Deluxe, pour savoir justement quelles sont ses spécificités et pourquoi il serait bon de la voir débarquer dans l'Hexagone! Au programme de cette présentation : un comparatif édition simple/édition Deluxe, une présentation des bonus inédits inclus avec chaque volume et enfin une étude du jeu de couleurs auquel s'est livré Urasawa dans cette édition grand format.
Bonne lecture et n'hésitez pas à venir réagir sur le forum!
Naoki Urasawa - L'air du temps est une monographie à paraître en avril 2012 aux Moutons Electriques. La présentation de cet ouvrage constitue, à titre personnel, une expérience un peu particulière étant donné que c'est moi qui l'ait rédigé : il s'agit donc d'un exercice de dosage entre "révélations" sur le contenu de l'ouvrage et une réserve nécessaire sur certains points...
L'ouvrage se divise en deux parties distinctes mais complémentaires.
La première est une partie biographique, qui s'étend de l'enfance d'Urasawa à son manga le plus récent, Billy Bat. Cette part importante de l'ouvrage permet de mieux comprendre la position atypique d'Urasawa en tant que mangaka, de découvrir ses hésitations de jeunesse, ses difficultés en tant que mangaka débutant, ou encore de découvrir ses rapports avec Takashi Nagasaki, son complice de toujours.
La seconde partie de l'ouvrage est analytique : elle s'intéresse aux thèmes récurrents dans les oeuvres de l'auteur, à ses sources d'influence... bref, à tous les éléments qui font d'Urasawa un mangaka à succès, et lui confèrent son identité artistique propre.
Si les caractéristiques techniques (date de sortie, nombre de pages, prix) de cette monographie sont encore inconnues pour l'instant, je vous invite pour patienter à en lire la fiche de présentation sur le site ou à en découvrir la couverture complète en cliquant ici.
Je vous conseille également de visiter la page officielle de l'ouvrage sur le site des Moutons Electriques (ainsi que les autres ouvrages de l'éditeur, spécialisé notamment dans les monographies sur les grands créateurs de comics), ou encore de faire un tour sur le site du graphiste à l'origine de la couverture, Sébastien Hayez.
Et, bien sûr, n'hésitez pas à venir réagir sur le forum!
Si le mois d'avril paraît encore loin, j'espère en tout cas que Naoki Urasawa - L'air du temps procurera aux fans de l'auteur autant de plaisir que j'en ai eu à l'écrire.
Alexis Orsini ("Drucci")
Pour info, Olivier Hague voue une haine sans borne à Urasawa depuis des années, et son grand plaisir est notamment de démonter point par point le moindre élément des scénarios de l'auteur sur différents forums dédiés aux manga.
anaxarque a écrit:Bon courage pour les dernièrs préparatifs de ton ouvrage que je lirai avec attention.
j'ai découvert par hasard cet article car j'avais acheté cette revue. Et en effet, c'est surprenant. mais pas tant que ça. l'auteur est certes dans l’exagération mais je partage un peu son avis. Certes, celui ci est TRES partiel [mais je tache de le compléter petit à petit] et se base sur pluto : pendant 7,90 tomes, on est aspiré, tiraillé, obnubilé... mais la toute fin (0,10 tome restant) je trouve casse tout [certes, c'est la fin de Tezuka, il ne pouvait pas y faire grand chose. mais il aurait pu prendre un peu de libertés tout de même].anaxarque a écrit:Une de mes connaissances, mon neveu âgé de 15 ans, m’a fait part de son hilarité devant un article commis par un membre de la rédaction de la revue Animeland, (magazine pour ados consacré à l’animation japonaise et, un peu et mal, au manga) dans le numéro 175, s’intitulant : « Comment je me suis fait avoir par Naoki Urasawa ».
http://www.animeland.com/mag/voir/3088/Animeland-175
Fichtre, alors.
Qu'a donc fait Naoki à l'auteur de l'article, un Olivier machin chose ?
Urasawa lui aurait-il piqué des sous ? Ravi une conquête amoureuse ? L'aurait-il battu, en trichant, comme mon neveu sus-nommé à une partie de Super Mario Kart ? Non.
L’auteur expliquait qu’au fond Urasawa ce n’était que du vent, du pas grand-chose, du surfait, comme le prouvait Pluto, cette oeuvre qu'il présentait comme infantile, largement surestimée, dépourvue de qualité, bref une nullité. Ensuite, ce brillant esthète grognait car il ne comprenait pas pourquoi Urasawa fut aimé même par Le Monde et Télérama.
Sur le moment, j'en viens à regretter de ne pas avoir fait un scan de cet article, tant il était ahurissant.
Vive le journalisme.
Concernant l'article en lui-même, il n'a rien de bien méchant, l'auteur assume son opinion jusqu'au bout et se base sur des exemples discutables voire contradictoires (il reconnaît qu'Urasawa résout tous les éléments mystérieux de l'intrigue de Pluto mais affirme malgré tout qu'il déçoit).
Personnellement, à part la fin de 20th Century Boys qui était vraiment mauvaise et se moquait clairement du lecteur, je n'ai jamais trouvé qu'Urasawa avait du mal à conclure ses intrigues.
Effectivement elles sont toujours faites de bons sentiments et de "pardon", mais est-ce vraiment une surprise telle qu'on ne pouvait pas s'y attendre à la lecture de ses manga?
Et surtout, à partir du moment où c'est bien amené et traité avec brio, en quoi est-ce un problème?
anaxarque a écrit:Ce qui me dérange, c’est que justement ses arguments soient discutables et je dirai même de mauvaise foi : le fait qu’un robot, ou une IA ne puisse pas ressentir d’émotions me parait relever d’un dogme plus qu’une d’une vérité. La machine, faite à l’image de l’homme, éprouvera, qu’importe si cela lui est implanté, des émotions, donc voir pleurer Astro n’a rien d’impossible.
De même, pourquoi un robot ne pourrait-il avoir de glandes lacrymales ?
anaxarque a écrit:Cela me semble doublement logique puisque Pluto est un remake d’une histoire d’Astro Boy ("Le robot le plus fort du monde", je crois) de Tezuka qui a une vision réaliste (il ne cache ni sa laideur, ni sa grandeur) mais pleine d’espérance de l’espèce humaine.
Urasawa a travaillé sur Pluto avec Tezuka production, il ne pouvait aller à l’encontre de des ayants-droits de la firme.
Mais là où le bas blesse, je trouve, dans le pluto de Urasawa, c'est qu'il n'y a guère qu'une lecture assez adulte [tant dans la narration, que le style graphique], et que la fin très enfantine fait totalement en dehors du coup [à mon goût]. Certes Urasawa a probablement été obligé de suivre ce que les ayant droits voulaient, mais même en respectant l'esprit de Tezuka, une fin un peu plus grandiose me semblait pourtant possible.
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