danielsansespace a écrit:Bravo pour cet échange, une planche que je pensais inaccessible et incessible.
KrazyKat a écrit:danielsansespace a écrit:Bravo pour cet échange, une planche que je pensais inaccessible et incessible.
Ca faisait un moment que son ancien propriétaire faisait monter les enchères ...
stephane_ a écrit:Je suis donc le seul à ne pas l'adorer ...
stephane_ a écrit:Je suis donc le seul à ne pas l'adorer ...
carbonnieux a écrit:stephane_ a écrit:Je suis donc le seul à ne pas l'adorer ...
c'est ça aussi la collection : avoir chacun son avis personnel sur une pièce
KrazyKat a écrit:Elle est sans doute trop détaillée pour être lisible de loin.
C'est rare les originaux de bandes dessinées qui peuvent tenir un mur...
KrazyKat a écrit:stephane_ a écrit:Je suis donc le seul à ne pas l'adorer ...
C'est sans doute une des plus belles et des plus célèbres pages de la saga Blueberry, avec une grande case exceptionnelle.
Cela dit pour l'avoir vue en de maintes occasions, je dois avouer qu'elle ne m'a jamais vraiment impressionné.
Elle est sans doute trop détaillée pour être lisible de loin.
C'est rare les originaux de bandes dessinées qui peuvent tenir un mur...
Cobalt 60 a écrit:KrazyKat a écrit:
C'est sans doute une des plus belles et des plus célèbres pages de la saga Blueberry, avec une grande case exceptionnelle.
Cela dit pour l'avoir vue en de maintes occasions, je dois avouer qu'elle ne m'a jamais vraiment impressionné.
Elle est sans doute trop détaillée pour être lisible de loin.
C'est rare les originaux de bandes dessinées qui peuvent tenir un mur...
Et pourquoi une planche devrait-elle être lisible de loin ? Ce n'est pas une affiche !
Cobalt 60 a écrit:Et qu'entends-tu par "loin" : un mètre ? Dix mètres ? Cent cinquante mètres ?
Parce sauf si on habite dans un château, il est difficile d'être vraiment loin d'un mur.
Cette planche me parait réussie dans le sens ou, bien que chargée de détails, le dessin ne perd pas en profondeur, contrairement a certaines autres planches de Giraud (ou de Moebius sur l'Incal en particulier).
KrazyKat a écrit:Cobalt 60 a écrit:KrazyKat a écrit:
C'est sans doute une des plus belles et des plus célèbres pages de la saga Blueberry, avec une grande case exceptionnelle.
Cela dit pour l'avoir vue en de maintes occasions, je dois avouer qu'elle ne m'a jamais vraiment impressionné.
Elle est sans doute trop détaillée pour être lisible de loin.
C'est rare les originaux de bandes dessinées qui peuvent tenir un mur...
Et pourquoi une planche devrait-elle être lisible de loin ? Ce n'est pas une affiche !
Cela dit je me suis aperçu que mettre au mur un original de bandes dessinées est souvent l'épreuve du feu.
Je me suis parfois lassé très vite de planches de grands auteurs que j'avais mises au mur.
Ces planches ne font plus partie de ma collection, et je ne les regrette pas... (je ne parle plus de Giraud là, hein!)
KrazyKat a écrit:Cobalt 60 a écrit:KrazyKat a écrit:
C'est sans doute une des plus belles et des plus célèbres pages de la saga Blueberry, avec une grande case exceptionnelle.
Cela dit pour l'avoir vue en de maintes occasions, je dois avouer qu'elle ne m'a jamais vraiment impressionné.
Elle est sans doute trop détaillée pour être lisible de loin.
C'est rare les originaux de bandes dessinées qui peuvent tenir un mur...
Et pourquoi une planche devrait-elle être lisible de loin ? Ce n'est pas une affiche !
Lorsqu'on décide de sortir une planche de son contexte pour l'exposer au mur, on change le statut de celle-ci et donc forcément le regard qu'on lui porte...
Ca fait quand même un moment que je collectionne et j'ai donc beaucoup plus d'originaux que ce que je peux mettre au mur (je n'habite pas un chateau). Ce n'est donc pas le critère principal qui guide ma collection mais très certainement mon choix de ce que je mets au mur (au moins en partie). Les planches et dessins non exposés sont rangés dans des classeurs et portfolios que je regarde fréquemment, mais le rapport est clairement différent.
Cela dit je me suis aperçu que mettre au mur un original de bandes dessinées est souvent l'épreuve du feu. Je me suis parfois lassé très vite de planches de grands auteurs que j'avais mises au mur. Ces planches ne font plus partie de ma collection, et je ne les regrette pas... (je ne parle plus de Giraud là, hein!)Cobalt 60 a écrit:Et qu'entends-tu par "loin" : un mètre ? Dix mètres ? Cent cinquante mètres ?
Parce sauf si on habite dans un château, il est difficile d'être vraiment loin d'un mur.
Cette planche me parait réussie dans le sens ou, bien que chargée de détails, le dessin ne perd pas en profondeur, contrairement a certaines autres planches de Giraud (ou de Moebius sur l'Incal en particulier).
Je suis bien d'accord, mais il faut vraiment avoir le nez dessus (je dirais moins d'un mètre, si on a de bonnes lunettes, puisqu'il faut être précis).
Tout ça pour dire que comme Stephane, s'il fallait mettre une Giraud au mur, ce ne serait sans doute pas celle-ci que j'aurais choisie non plus, ce qui n'enlève rien à la qualité de cette planche fabuleuse ...
Cobalt 60 a écrit:
Concernant cet album et cette planche en particulier, je me demande toujours dans quel état d'esprit pouvait être Giraud au moment d'attaquer une case telle que celle de présentée ici. Cela relève de la performance artistique. Il faut avoir une pleine conscience de ses capacités techniques, une grand confiance en soi et une envie de scotcher son lecteur
et soi-même. Je ne pense pas que Giraud se soit servi d'un document comme référence.
Cobalt 60 a écrit:
Pour ne parler que de cette seule case, la composition est magnifique. Les deux principaux personnages arrivent a être lisibles malgré la foule qui les entoure et il y a un effet de montage interne a la case saisissant, comme un travelling qui partirait de Blueberry pour arriver a Boudini en survolant la scène. Une vrai séquence de cinema. L'influence de Sergio Leone n'est pas loin.
Cobalt 60 a écrit:
Je note que c'est aussi l'époque de la hachure grouillante et désordonnée. Sur cette case Giraud emploie différentes techniques de hachures (qu'il serait amusant de répertorier). Elles donnent un aspect crado a tout ce qui est représente. Par la suite il domestiquera la hachure et on ne reverra plus ce type d'ambiance. La hachure-point moebiusienne appliquée et cérébrale aura pris le dessus. Ce style crado, moite et etouffant est d'ailleurs tout a fait raccord avec les ambiances et le ton du récit. Avec la Balade pour un Cercueil, on reviendra vers un style un peu plus épuré.
On est la a une étape de transition. Mais, d'une certaine manière tous les albums de Giraud sont des transitions ou plutôt des expériences graphiques qui constituent un jalon vers autre chose. Ce qui est réjouissant, c'est que sa quête artistique parait sans fin et qu'il se refuse a figer son graphisme.
carbonnieux a écrit:Toutefois , avec cette planche 38 , j'ai l'impression d'être arriver à un palier dans ma quête de belles Blueberry.
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