Le vouvoiement est justement pour garder une distance, pour ne pas malencontreusement paraître vindicatif ou condescendant. Vous le savez, même à grand renfort de "smilies" le ton d'un message est difficile à traduire. Je fais peut-être un excès de politesse, mais dans certains cas, j'aime mieux une exagération de ce côté là.
Et en passant, c'est moi qui les dessine, les uniformes. C'est clair que je sentirai que j'ai failli à la tâche si on lance des trucs du genre : "l'unité allemande en guinguette" et que les pages 8 à 12 vous ont "bien fait rigoler".
Je ne vois pas non plus comment le vouvoiement arrête le schmilblick (ou ralenti, je sais pas quel mouvement ça a un schmilblick). Moi ce qui me fascine, c'est que certains s'étonnent quand on répond à leurs critiques. Ça non plus, ça ne fait pas avancer le "schmilblick" quand les critiques sont les seuls messages auxquels on ne doit pas répondre. Quand je reçois un compliment, je dis merci, sans plus. Quand on prend le temps d'écrire un long texte pour dire combien on a pas aimé et que mon travail comporte des scènes "à en pleurer", j'ai envie de m'excuser auprès de ce lecteur. Là, à lire les sarcasmes que ça m'a valu, je crois que je n'aurais pas dû dire que j'étais désolé. Mais bon, vous conviendrez que c'est mieux que de dire "je t'emmerde" (notez le tutoiement). Mais ça, je ne le ferai pas.
Bonsoir Monsieur Rodier,
J'ai bien compris votre attitude et votre utilisation du vouvoiement, je le comprends et je le respecte totalement.
Effectivement, le ton d'un message est difficile à retranscrire. Je n'avais d'ailleurs pas compris le ton de votre première réponse et je n'avais également pas remarqué votre smiley, d'où ma réponse assez disproportionnée et excessive. Comprenant ma méprise, j'ai effacé cette partie de texte peu de temps après.
Je vous prie de bien vouloir m'excuser si je vous ai froissé.
Revenons maintenant sur mes critiques initiales.
Je les ai relues, et celles-ci peuvent paraître lapidaires et sans concession mais il faut dire qu'elles ont été faites "à chaud", en un jet, juste après la lecture.
Mon objectif n'était pas d'être sarcastique et méchant mais uniquement de souligner certains aspects techniques et militaires qui m'ont interpellés.
Je suis peut être perfectionniste, mais c'est vrai qu'ayant lu beaucoup d'ouvrages sur l'histoire militaire, ses aspects tactiques, stratégiques et logistiques me sont assez familiers.
Cela a ses qualités mais aussi ses défauts. Avec le temps, je suis devenu très exigeant sur les reconstitutions historiques et militaires.
C'est pour ces raisons qu'à la lecture de l'Ordre des Dragons, j'ai été désagréablement surpris par le manque de crédibilité de cette unité allemande, de son matériel, de son comportement et du contexte stratégique.
Maintenant, il est fort possible que la reconstitution méticuleuse n'ai pas été votre préoccupation, préférant vous consacrer à l'intrigue principale.
Cette série s'appuyant sur une intrigue ésotérique, ces considérations annexes ne sont pas primordiales et peuvent paraître bénignes à une majorité de lecteurs.
Seulement voilà, pour moi, cela a son importance et cela m'a empêché d'entrer pleinement dans l'histoire.
Voilà pourquoi j'ai utilisé l'expression "unité allemande en guinguette" (que j'aurais du nommer "unité en goguette " qui est la véritable expression "à la française mais comme je le disais, j'ai écrit très rapidement "à chaud".)
En conclusion, vous comprendrez que mes critiques se portaient sur les détails et reconstitutions militaires et contextuelles et ne remettaient aucunement en cause vos qualités graphiques.
Bonne continuation et bonne chance pour vos projets en cours et à venir.