En fait je n'aime pas beaucoup la soul (exception pour qq titres, comme "
respect").
Je me souviens du jour où j'ai entendu pour la première fois Otis Redding (j'étais en manoeuvre au camp de Bitche en 1967, et c'est un copain, sergent antillais, qui me l'a fait découvrir, il était aux anges, moi pas).
Amoureux fou du rock tradi pur et dur, ces arabesques vocales et nasillardes me gonflaient, je détestais.
Seul air apprécié, son
Dock of the bay, sorti juste après sa mort en 68. Une copine m'avait offert le disque, j'ai pas pu refuser.
Le paysage musical était en pleine transformation (le premier tir est du indiscutablement au "
Satisfaction" des Stones en 65, une hérésie à mes yeux. Je me rappelle bien mon haut le coeur et ma déception, eux qui avaient sorti un impeccable
Route 66, qu'allaient-ils faire dans cette galère ? Ils y sont toujours
Depuis, je m'y suis fait, (grâce à Hendrix le miraculeux, par exemple) mais ça été dur
), devant la frénésie Led Zeppelin de mon frangin (je trouvais ça atroce), et tous les miauleurs et miauleuses qui ont pris en otage mon rock originel, l'a bien fallut que j'en prenne un peu.
Mais dés qu'un miaulement dans l'aigu (ou pire, une vocalise orientale)se pointe dans mon espace sonore, je fais comme Haddock, "tous aux abris".
Et je me repasse
Mystery train par Elvis (ou à la rigueur par les Stray cats)
Net, carré, sans fioritures, un morceau d'histoire de la véritable Amérique quoi !
ps: oui, je sais, ce post est excessif