de LEAUTAUD » 15/04/2018 20:46
Milos Forman a quitté la Tchecoslovaquie, comme Roman Polanski avait fuit la Pologne. Tous deux réalisant derrière le rideau de fer des films prometteurs.
Ces deux cinéastes ont ensuite conquis Hollywood chacun dans son registre.
Hollywood n'a gardé que le seul Forman.
Cinéphile dans les années soixante et suivantes j'avais été très intéressé par leur parcours hors norme.
Forman avait frappé fort avec son vol au-dessus d'un nd de coucou pour lequel il ne faut pas oublier le contexte de l'époque, à savoir une anti-psychiatrie très en vogue. Gros impact en France à sa sortie, ce film.
C'est principalement ce que je retiens de la filmographie de Forman (avec Amadeus, of course).
Vitorrio Taviani vient de disparaître, en laissant dans ma mémoire son tragique Nuit de San Bernardo, et son très irritant Padre Padrone ( le père, à qui le fils pardonne ses exactions, me révulsait, c'est un salaud, certes frustre et pauvre, mais un franc salaud quand même. L'optique réconciliatrice du fils me paraissait artificielle).