de fancomvous » 28/01/2018 12:23
Tiens c'est d'ailleurs mentionné dans ton lien:
"Ingvar Kamprad, chef d’entreprise encensé, a dû aussi se battre contre ses démons. L’alcool, comme il s’en est expliqué, notamment à l’époque où il allait chercher des sous-traitants en Europe de l’Est pour fabriquer ses meubles à bas-prix et où les contacts se signaient à grand renfort de vodka. Son passé nazi aussi, épisode sensible.
Dans la ferme des Kamprad, au moment de la guerre, les sentiments étaient pro-allemands et antisémites. Ingvar Kamprad, jeune homme, mena en cachette une vie de militant nazi. En 1994 déjà, le fondateur d’Ikea avait dû reconnaître la réalité de ce lointain mais encombrant engagement. Il s’en était excusé auprès de ses employés, regrettant « la plus grande erreur de [sa] vie ».
Un livre a montré que cet engagement avait été bien plus profond qu’il ne voulait l’admettre. Ingvar Kamprad a recruté d’autres nazis, et a gardé des contacts jusque dans les années 1950, finançant même un parti nazi avec l’argent d’Ikea. Les services secrets suédois avaient établi un dossier sur lui dès 1943, à l’époque même où il créait Ikea. Ingvar Kamprad s’en est toujours sorti en adoptant un profil bas. Les Suédois lui ont toujours pardonné, car il n’avait pas l’arrogance de beaucoup de dirigeants de grandes entreprises. Au contraire, attitude repentante, réservée, le servait beaucoup, notait un analyste.
Ingvar Kamprad, qui résidait près de Lausanne depuis la fin des années 1970, laisse une fille d’un premier mariage, Annika, et trois fils, Peter, Jonas et Mathias, tous impliqués dans Ikea, mais à qui le fondateur du géant de l’ameublement n’a jamais semblé accorder une confiance aveugle."
"De grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités..." Benjamin PARKER
"Regardez là-haut! Est-ce un avion? Est-ce un oiseau? - Non, c'est Superman!" Deux passants, sur un trottoir de Metropolis...