tom pouce a écrit:Acheté cet opus dans la version Fnac.
Lors de ma lecture, j'ai été perturbé par cette colorisation complètement artifielle tout le long de l'album.
Un tome en noir et blanc aurait été plus agréable visuellement.
Dommage, l'histoire était sympa avec sa une petite dose d'humour.
Déçu.
tom pouce a écrit:Acheté cet opus dans la version Fnac.
Lors de ma lecture, j'ai été perturbé par cette colorisation complètement artificielle tout le long de l'album.
Un tome en noir et blanc aurait été plus agréable visuellement.
Dommage, l'histoire était sympa avec sa une petite dose d'humour.
Déçu.
Le Tapir a écrit:S'il y a un "oui mais" :[Révéler] Spoiler:Je dirais que les caméos envahissants en premiers plan m'ont légèrement agacé par leur trop grand nombre. Un peu ça va, toutes les deux pages en revanche, ça tourne au caprice d'auteur amha...
Genre, "T'as pas ce qu'il faut pour comprendre. T'es pas assez intelligent pour capter la qualité du truc, petite chose inférieure".Le Tapir a écrit:encore faut il savoir apprécier les deux, ce qui n'est pas donné à tout le monde.
très interessant mercilusabets a écrit:Bonsoir
Pour le plaisir, pour ceux qui ont lu Du rififi à Ménilmontant :
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jdo a écrit:faut avoir l'oeil
bravo
Samdelgado a écrit:Remember a écrit:BeauceDF a écrit:Mais comme je le disais sur le sujet Tardi, très déçu de ce nouvel album pour ma part et je trouve les avis ici très indulgents.
L'histoire est décousue et complètement incohérente. Sur les 190 pages de l'album, seules 20, les 10 premières et les 10 dernières, font avancer l'intrigue. La façon dont le dénouement est expedié (via l'ouverture d'une lettre, c'est à dire la ficelle scénaristique la plus paresseuse dans le genre) est indigne d'un auteur comme Tardi.Tankie a écrit:Un truc : au début de l’histoire, quand Madame Manchol demande à Nestor s’il croit au père Noël; elle lui demande deux fois, la seconde elle ne devrait pas lui demander s’il croit en Jésus plutôt
Ou l'inverse. Mais c'est juste une illustration de la façon dont cet album a été bâclé: texte non relus, cases qui s'enchaînent mal, scènes d'action illisibles...
Tardi semble avoir la tête ailleurs dans cet album. Il prend la peine d'introduire des personnages inutiles pour l'histoire (le flic souriant au début, la jeune blonde dans la rue, la femme qui fait remarquer les bas reliefs inachevés...) et fait l'impasse sur des rencontres avec des protagonistes pourtant essentiels à son intrigue.
Je vois par exemple que beaucoup de lecteurs s'amusent à reconnaître les "copains" de Tardi croqués dans les rues du XXe mais les portraits s'intègrent très mal au reste du dessin et semblent même parfois être des photocopies collées sur la planche. Mais ici aussi, on a l'impression que cet exercice a pris le pas sur le reste de l'album et agit comme une distraciton par rapport au développement de l'histoire.
Tardi fait par ailleurs preuve d'une balourdise inhabituelle pour un Nestor Burma, en qualifiant à plusieurs reprise Faroux de "connard", "fouille-merde" ou de "petit fonctionnaire de merde" alors que les relations entre les deux hommes sont généralement plus subtiles.
Le problème, ce n'est pas que cet album ne fasse "pas partie des meilleurs" Nestor Burma, mais que c'en est un des PIRES, en termes d'histoire tout du moins. Je comptais vraiment sur Tardi pour remonter le niveau après quelques épisodes décevants et mal rythmés mais ce ne sera pas pour cette fois-ci.
En espérant tout de même qu'il ne jette pas le gant pour autant et nous régale dans le futur en reprenant un classique comme les "Eaux troubles de Javel" qui était, paraît-il, dans ses projets autrefois.
Je rejoins un peu cet avis : cette histoire est juste un prétexte pour se balader dans le XXeme reconstitué (d’ailleurs les différentes itw de Tardi montre bien son intérêt pour cette reconstitution)
Burma a toujours un prétexte pour remettre a plus tard une action (c'est dimanche, on va attendre lundi, Faroux l’appelle avec insistance, on va le faire attendre, La biture veut causer, mais finalement donne rdv le soir et il faut donc combler le temps par une balade, y a rien a faire d'autre!)
Certaines scenes sont mal fichue, comme cette voiture qui soit disant tente de renverser Burma ! A l'image, on ne voit rien de tel ! la voiture est à des lieux de Burma !
bref on a l'impression que Tardi ne fait que balader burma pour montrer les décors et qu'il a ajouté tant bien que mal des bulles de dialogues après coup !
Je suis entièrement d'accord, à mon grand regret. Et la couleur ? Ne trouvez-vous pas qu'il est impossible de lire la bande dessinée sans être gêné par la fausse colorisation en point qu'ils ont utilisée ? J'étais déjà agacé par les BD de tardi aux couleurs / lavis numériques, mais là, au lieu de me ramener à une autre époque, c'est à un effet photoshop que l'on assiste...
pierryves a écrit:Je viens de relire Du rififi... et si je n'avais été que déçu à la première lecture, cette fois je le trouve vraiment mauvais.
Déjà, je n'aime pas du tout cette façon qu'a Tardi de faire traiter Farroux de "Gros con de flic de Farroux", de "fouille-merde de Farroux", ou d'"abruti", à chaque fois que Burma parle de lui.
Les deux ont toujours eu du respect l'un pour l'autre, se refilant des tuyaux dans leurs enquêtes ou se rendant des services dans l'intérêt de chacun. Là, Tardi nous la joue "tous les flics sont des grosses merdes". Sauf que ce sont des personnages de Malet, pas les siens, et il n'est pas censé faire n'importe quoi avec.
C'est du même niveau dans l'autre sens ("votre agence de merde"). Pourquoi tant de détestation tout d'un coup ?
L'aigreur de Tardi commence à m'agacer (c'était déjà le cas dans Le Bébé des Buttes-Chaumont). Personne ne trouve jamais grâce à ses yeux.
Hélène ne sert définitivement à rien. Alors que sa présence au début semble indiquer qu'elle jouera un rôle dans l'histoire. En fait, elle ne fait que potiche au téléphone : "Farroux a appelé", "Qu'est-ce que vous fabriquez ?" "Vous revenez quand ?", "Vous êtes où ?" ...vital.
Il n'y a pas d'enquête. Burma récupère une enveloppe au début, il nous dit (à Hélène) qu'il racontera ce qu'il y a dedans plus tard, il va faire des ronds pour rien dans le XXe, et à la fin il raconte ce qu'il y a dans la lettre. Enquête résolue, tout était dedans.
Entre temps, on fait quinze tours du même pâté de maisons dans le XXe et on alterne Burma qui boit un coup, Burma qui tourne en bagnole, Burma qui marche, Burma qui boit un coup, Burma qui cause avec machin, Burma qui boit un coup, Burma qui téléphone, Burma qui boit un coup, Burma qui va se coucher,... et on s'emmerde.
Et tout ça pour quoi ? pour dénoncer les vilains qui traitent mal les animaux. Boouuh ! comme c'est pas bien.
Oui, le sujet est important, mais traité de cette manière, c'est puéril. On dirait que c'est fait par un ado.
Franchement, ce bouquin est un foutage de gueule.
Je viens de me relire tous les Tardi (dans l'ordre chronologique des récits, et c'est d'ailleurs très intéressant à faire, ça remet plein de choses en perspective. Si ça vous intéresse : https://www.senscritique.com/liste/tard ... de=preview ) et celui-là compte vraiment parmi les plus beaux ratages de sa carrière. Je préfère encore le dernier ADÈLE BLANC-SEC. C'est dire.
Et puis, à force de vouloir faire trop de références, il devient incohérent. La Biture nous raconte qu'il était au Stalag IIB (histoire de faire un clin d’œil aux trois tomes du même nom) sauf qu'il oublie que dans 120 rue de la gare, Nestor aussi est au Stalag IIB et qu'il paraîtrait normal que Burma le relève d'une manière ou d'une autre.
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