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Nestor Burma par Moynot

Séries Franco-belge, "récentes" nouveautés "grand public".

Re: Nestor Burma par Moynot

Messagede Le Tapir » 11/11/2017 12:49

Message précédent :
Cabarezalonzo a écrit:
Alexander a écrit:Il y a souvent dans les adaptations Barral ou Moynot (et même Tardi finalement), une avalanche d’informations sur les toutes dernières pages de l’album.
Je m’adresse ici aux ceusses qui sont cucultivés et qui zont lus plusieurs Malet dans le texte et sans images, est-ce que c’est-y pareil ? Ou bien est-ce que c’est un défaut récurrent des adaptations, le mec devant boucler l’album et se disant merde-j’en-suis-que-là et se retrouvant acculé à la précipitation ?
Je n'ai pas la prétention d'être cucultivé, mais ce n'est pas une condition sine qua non pour apprécier les polars de Malet (à la différence de ses poèmes surréalistes), même si j'ai dû passer forcément à côté de quelques subtilités car l'auteur lui, était cultivé.
J'ai donc lu cette série et même ses premiers polars faussement américains sous pseudo (Frank Harding, Omer Refreger) quand j'étais un vieil ado puis un jeune adulte ; ça fait donc un bail, puisque ça remonte à quelques décennies. Et je crois me souvenir que le père Malet (un seul "L" dans le blaze, Tapir ;) dont les intrigues étaient parfois alambiquées, ne dérogeait pas à cette vieille règle des auteurs qui s'efforcent de maintenir leur lecteur à flot lorsque l'intrigue repose sur une énigme à résoudre. Ce qui n'est pas utile pour conduire un roman d'action pure devient hélas nécessaire dès lors qu'il s'agit de progresser pas à pas dans une enquête. Pour cela, l'auteur ou son personnage de détective professionnel ou amateur (le narrateur chez Malet) se livre à quelques réflexions récapitulatives en cours d'enquête pour faire le point (en fait pour ne pas perdre totalement le lecteur qui a pu boire la tasse et risquer la noyade) et à une explication finale souvent assez longue lors du dénouement.
Mais dans les romans (illustrés ou non), ce genre de tirade passe souvent mieux que dans les BD puisque le regard ne se livre pas à un perpétuel va-et-vient entre texte et image. On a tous en tête ce type d'explications à la fin des épisodes de Félix où les dernières vignettes se résument à la tête du héros et surtout à d'immenses phylactères destinés à éclairer la lanterne du lecteur. On a le sentiment de glisser progressivement d'une BD classique vers une nouvelle illustrée. :D
Tardi, Barral et Moynot, même en simplifiant l'intrigue dans la mesure de leurs moyens, ne peuvent éviter ces lourdeurs qui font inhérentes au genre. Tardi — comme Forest qu'il avait d'ailleurs illustré — n'a jamais été rebuté par le texte ; il est fasciné par les mots et c'est ce qui me plaît chez lui, au même titre que son graphisme si particulier. S'il a fait quelques émules, tant mieux.

Merci pour ce bon développement! Sinon, oui tu as raison, et je suis désolé, car je fais systématiquement cette faute quand j'écris le nom de Malet!
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Re: Nestor Burma par Moynot

Messagede Cabarezalonzo » 11/11/2017 14:15

egoes a écrit:Ah ? Je trouve ça intéressant ce que tu dis.
Je n'ai jamais lu de Burma en livre, mais du coup du me donnes bien envie...

Il y eut en fait trois collections de romans de Malet (ceux mettant en scène le détective Nestor Burma) ornées de couvertures illustrées par Tardi.
- La première, est une série de romans publiés chez 10/18 avec le même dessin de Burma (en couleur sur fond blanc) pour tous les épisodes. Seule la couleur (bleue, verte, noire, etc...) varie d'un titre à l'autre. Il ne s'agit pas de la série des Nouveaux Mystères de Paris écrite dans les années 50 (Le Soleil naît derrière le Louvre, Fièvre au Marais, Les rats de Montsouris, Boulevard... ossements, Les eaux troubles de Javel, Brouillard au pont de Tolbiac, etc...), mais des romans parus antérieurement à la SEPE dans les années 40 (120, rue de la Gare, L'homme au sang bleu, Les paletots sans manches, Le cinquième procédé, Enigme aux folies bergères, etc...)
- La deuxième, avec de magnifiques couvertures couleurs, est parue au Fleuve Noir et constitue la troisième réédition des Nouveaux Mystères de Paris (initialement parus chez Robert Laffont, puis réédités au Livre de Poche et à nouveau au Fleuve Noir sous des couvertures photo (Sous des couvertures ornées de photos de pin-up avec parfois les seins ou les fesses à l'air, le Fleuve Noir a finalement publié l'intégralité des romans de Malet, les derniers et moins bons Burma des années 60 déjà parus au Fleuve Noir sous couverture de Michel Gourdon) mais aussi les romans sous pseudo sans Nestor Burma (Johnny Metal, Miss Chandler en danger, La mort de Jim Licking, etc...)
- L'ensemble des Burma (incluant toutes les séries parallèles) sera à nouveau réédité sous le label Presses de la Cité (dont le Fleuve Noir était un département) ; pour les épisodes ne relevant pas du cycle des Nouveaux Mystères de Paris, Tardi a réalisé de nouvelles couvertures tout aussi belles que celles du Fleuve Noir, mais peut-être plus proches du style BD que celles déjà utilisées par le Fleuve Noir.

Perso, j'ai lu ces romans avant que leurs couvertures ne soient confiées à Tardi. Aussi, les ai-je rachetés pour bénéficier de ces magnifiques illustrations (mais sans profiter de l'occasion pour relire les bouquins) toutes postérieures à la BD "Brouillard au Pont de Tolbiac" et de "120 rue de la Gare" (Tardi avait eu le temps d'affiner son dessin et de s'approprier l'univers de Léo Malet, en partie le sien puisque les rues du Paris des années 40 et 50, dont il excelle à restituer l'atmosphère, y ont une grande importance).

J'invite en conséquence Egoes à privilégier ces éditions du Fleuve Noir et des Presses de la Cité, datant de la seconde moitié des années 80 et du début des années 90. :ok:
Les eo de chez Robert Laffont sont également magnifiques ainsi que celles des romans de la S.E.P.E., mais souvent leur rareté et leur ancienneté se répercute dans les prix.
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Re: Nestor Burma par Moynot

Messagede TILLIERTON » 11/11/2017 17:47

La relecture s’imposait et m’a rassuré. J’avoue que je commençais à m’inquiéter sur la possibilité d’être devenu ramollo du bulbe avec l’âge.
Pour peu d’être attentif ,on arrive à démêler la « complexitude « du scénario et finalement c’est assez jouissif et bien réalisé même si comme pour toutes les fictions de ce genre on est obligé d’admettre certains postulats .Malet/Moynot est quand même parvenu à mêler plusieurs groupes d’individus /malfaiteurs aux motivations très différentes ( en vrac :une criminelle toxicomane qui s’ est alliée à un gang de faux-monnayeurs, un maître-chanteur, des trafiquants de stupéfiants, un médecin qui a maille à partir avec la justice, etc.... mixez le tout en adjoignant le catalyseur Burma au beau milieu de tout ce foutoir et .... servez chaud la résolution du problème
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Re: Nestor Burma par Moynot

Messagede egoes » 11/11/2017 17:55

Cabarezalonzo a écrit:
egoes a écrit:Ah ? Je trouve ça intéressant ce que tu dis.
Je n'ai jamais lu de Burma en livre, mais du coup du me donnes bien envie...

Il y eut en fait trois collections de romans de Malet (ceux mettant en scène le détective Nestor Burma) ornées de couvertures illustrées par Tardi.
- La première, est une série de romans publiés chez 10/18 avec le même dessin de Burma (en couleur sur fond blanc) pour tous les épisodes. Seule la couleur (bleue, verte, noire, etc...) varie d'un titre à l'autre. Il ne s'agit pas de la série des Nouveaux Mystères de Paris écrite dans les années 50 (Le Soleil naît derrière le Louvre, Fièvre au Marais, Les rats de Montsouris, Boulevard... ossements, Les eaux troubles de Javel, Brouillard au pont de Tolbiac, etc...), mais des romans parus antérieurement à la SEPE dans les années 40 (120, rue de la Gare, L'homme au sang bleu, Les paletots sans manches, Le cinquième procédé, Enigme aux folies bergères, etc...)
- La deuxième, avec de magnifiques couvertures couleurs, est parue au Fleuve Noir et constitue la troisième réédition des Nouveaux Mystères de Paris (initialement parus chez Robert Laffont, puis réédités au Livre de Poche et à nouveau au Fleuve Noir sous des couvertures photo (Sous des couvertures ornées de photos de pin-up avec parfois les seins ou les fesses à l'air, le Fleuve Noir a finalement publié l'intégralité des romans de Malet, les derniers et moins bons Burma des années 60 déjà parus au Fleuve Noir sous couverture de Michel Gourdon) mais aussi les romans sous pseudo sans Nestor Burma (Johnny Metal, Miss Chandler en danger, La mort de Jim Licking, etc...)
- L'ensemble des Burma (incluant toutes les séries parallèles) sera à nouveau réédité sous le label Presses de la Cité (dont le Fleuve Noir était un département) ; pour les épisodes ne relevant pas du cycle des Nouveaux Mystères de Paris, Tardi a réalisé de nouvelles couvertures tout aussi belles que celles du Fleuve Noir, mais peut-être plus proches du style BD que celles déjà utilisées par le Fleuve Noir.

Perso, j'ai lu ces romans avant que leurs couvertures ne soient confiées à Tardi. Aussi, les ai-je rachetés pour bénéficier de ces magnifiques illustrations (mais sans profiter de l'occasion pour relire les bouquins) toutes postérieures à la BD "Brouillard au Pont de Tolbiac" et de "120 rue de la Gare" (Tardi avait eu le temps d'affiner son dessin et de s'approprier l'univers de Léo Malet, en partie le sien puisque les rues du Paris des années 40 et 50, dont il excelle à restituer l'atmosphère, y ont une grande importance).

J'invite en conséquence Egoes à privilégier ces éditions du Fleuve Noir et des Presses de la Cité, datant de la seconde moitié des années 80 et du début des années 90. :ok:
Les eo de chez Robert Laffont sont également magnifiques ainsi que celles des romans de la S.E.P.E., mais souvent leur rareté et leur ancienneté se répercute dans les prix.

Dis donc, avec toi, Wiki a du souci à se faire !
:lol:
Un grand merci pour tes conseils ;) .
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Re: Nestor Burma par Moynot

Messagede Le Tapir » 11/11/2017 21:23

Oui ça ne rigole pas! Chapeau Alonzo! :ok:
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Re: Nestor Burma par Moynot

Messagede Alexander » 11/11/2017 22:48

Alonzo tu parlais du gout de Malet pour le surréalisme...
Certains de ses titres sont effectivement sur le fil entre jeux de mots abordables et poésie, j’aime particulièrement :
Mic mac moche au Boul Mich, Les eaux troubles de Javel, Du Rebecca Rue des rosiers, Les paletots sans manche, Des kilomètres de linceul, Les rats de Montsouris, Sueur aux tripes, et bien sur Brouillard au pont de Tolbiac…
Je vais me renseigner pour ses poèmes surréalistes.
Merci à tous pour vos intéressantes réponses !
:respect:
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Re: Nestor Burma par Moynot

Messagede Cabarezalonzo » 12/11/2017 13:45

Ah oui, Alexander, concevoir des titres savoureux, voilà une des aptitudes de Léo Malet qui fut, à ses débuts, le plus jeune chansonnier de la Butte Montmartre, lorsqu'il se produisait au cabaret de "La Vache Enragée", au milieu des années 20.
Je soupçonne Malet d'avoir fait un clin d'oeil à l'endroit de Jean Bruce (de son vrai nom Brochet) pour le titre Micmac moche au Boul' Mich' car ce jeu de mots résonne avec certains titres du très populaire OSS 117 à cette époque-là : Moche coup à Moscou, Gâchis à Karachi, 5 gars pour Singapour, Métamorphose à Formose, Atout coeur à Tokyo, Double bang à Bangkok, etc... Ces traits d'esprit de son confrère avaient dû amuser Léo Malet qui l'aurait gentiment parodié.

Quelques autres titres, en vrac, pour les ceusses qui ne connaissent pas :
- "Pas de bavards à la Muette" (Nestor Burma, NMDP)
- "Fièvre au Marais" (NB, NMDP)
- Le sapin pousse dans les caves (NB, NMDP) qui sera retitré "La nuit de Saint-Germain-des-Prés", afin de situer géographiquement le récit selon le principe d'une enquête par arrondissement régissant les Nouveaux mystères de Paris = NMDP). Le titre initial était cependant plus percutant. ;)
- "Abattoir ensoleillé" (NB dernière série, Spécial Police Fleuve Noir, couvertures illustrées successivement par Gourdon, puis photo pin-up, et enfin Tardi)

L'histoire entièrement conçue par Tardi possède un titre qui rend bien hommage à Malet, me semble-t-il... "Une gueule de bois en plomb". [:flocon:2]

Signalons qu'il existe quelques NB (Nestor Burma) et d'autres titres (notamment la trilogie noire) avec de somptueuses couvertures n&b de Rochette, en 10/18.
Rochette réalisera également de très belles couvertures en couleurs cette fois-ci pour un ancien ami de Malet, le poète et écrivain André Héléna (une belle plume quand il voulait ou pouvait s'en donner la peine).
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Re: Nestor Burma par Moynot

Messagede bib » 07/07/2018 10:40

Bonjour,
je vois dans la newsletter Canal Bd que la 1ère gazette de Corrida aux Champs Elysées dessinée par Barral serait sortie le 4 juillet, mais je ne la vois pas ni dans la base, ni sur Amazon et il n'est pas au Cultura ni Leclerc Culturel.
si quelqu'un a vu quelque chose, merci !
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Re: Nestor Burma par Moynot

Messagede bone » 07/07/2018 12:05

bib a écrit:Bonjour,
je vois dans la newsletter Canal Bd que la 1ère gazette de Corrida aux Champs Elysées dessinée par Barral serait sortie le 4 juillet, mais je ne la vois pas ni dans la base, ni sur Amazon et il n'est pas au Cultura ni Leclerc Culturel.
si quelqu'un a vu quelque chose, merci !


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Re: Nestor Burma par Moynot

Messagede bone » 24/07/2018 19:58

Enfin lu, cela démarre fort (dans le milieu du cinéma)
Et il y a Covet

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Re: Nestor Burma par Moynot

Messagede Torelli » 24/06/2019 20:23



Bien aimé cette histoire un peu moins alambiquée que certaines autres avec une fin étonnante. Et puis j'aime beaucoup les dialogues, les bons mots de Burma, son côté malin et en plus pour une fois il y a une jolie femme fatale rousse. Ca change des brunes. :lol:
Bref une bonne lecture.
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Re: Nestor Burma par Moynot

Messagede Torelli » 30/11/2019 14:25

Lu :



Plutôt sympa de voir Burma en dehors de Paris. Là, il enquête à Cannes et va croisé certaine vieille connaissance et une jolie romancière. L'histoire se lit avec grand plaisir et les rebondissements et tombe toujours à point. Et puis il y a toujours ces bons dialogues en argot. Seul la partie graphique est parfois pas génial. Il y a des cases assez bâclées. C'est dommage car j'aime beaucoup Moynot. Mis à par ça, c'est un bon Burma.
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Re: Nestor Burma par Moynot

Messagede Cabarezalonzo » 30/11/2019 16:57

Il est amusant de constater que Moynot, dans sa libre adaptation du roman, a pris une option chronologique différente de celle de Malet.
Mais, je pense (sans en avoir la certitude absolue toutefois), avec l'intention d'aboutir au même résultat que le romancier anarchiste, à savoir de faire en sorte que l'enquête de Nestor Burma se déroule dans une Côte d'azur libre de toute occupation italienne ou allemande, dans le calme et la relative sérénité qu'offre la paix civile.
Deux possibilités se présentaient à l'adaptateur :
- soit respecter le texte d'origine, assez flou au demeurant[*] mais situant l'action avant le déclenchement des hostilités, et donc a fortiori avant que le secteur ne fût considéré comme "Zone libre" sous Vichy ou "Zone occupée", d'abord par des troupes italiennes puis par l'armée allemande. On peut considérer que l'action du roman se situe vers 1938.
- soit décaler l'enquête juste après que la France eût retrouvé un semblant de calme. C'est le choix opéré par Moynot qui place l'action en septembre 1946 (soit huit ans plus tard que dans le roman).

L'homme au sang bleu était le troisième roman de Léo Malet avec le détective Nestor Burma, l'homme qui met le mystère knock-out.
Le premier était 120 rue de la Gare, dont l'action se déroule, ainsi que nul ne l'ignore, pendant l'Occupation allemande. Roman qui fut publié en 1943 aux éditions S.E.P.E. et comporte une certaine évocation de la vie dans un Stalag en pleine Seconde Guerre mondiale. Je dis ça juste pour sensibiliser ceux qui ont tendance, en posant sur Léo Malet notre regard actuel sans contextualiser, à considérer le romancier-poète surréaliste et anarchiste comme un vieux facho.
Etiquette infamante qu'il traîne depuis que son confrère Didier Daeninckx, "l'œil de Moscou", l'avait quasiment injurié publiquement sur un plateau de télévision (chez Polac, de mémoire). [affraid] ;)

[*] Il faut savoir que L'homme au sang bleu fut écrit en 1942 (si on s'en réfère à la mention apposée in fine par l'écrivain : "février 1942").
Et dans le roman, le chapitre premier s'ouvre ainsi :
"Chapitre premier - Suicide à l'au
"Lorsque je débarquai à Cannes, le 25 juillet 193..., le léger brouillard annonciateur de chaleur qui, depuis Marseille, baignait la campagne provençale, se dissipait lentement."
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Re: Nestor Burma par Moynot

Messagede Torelli » 30/11/2019 17:39

Merci pour toutes ces informations que je ne connaissais pas du tout. :-D ;) :daccord:
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