Chez l'imprimeur.
Monsieur Toussaint Louverture a écrit:L'impression de "Moi, ce que j'aime, c'est les monstres – Livre deuxième" a bien démarré, et c'est tant mieux, puisque c'est monstrueusement (trop drôle cet éditeur) long d'imprimer 416 pages en quadri dans ce format.
Nous avons fait de notre mieux pour conserver, voire restaurer, toutes les nuances de noirs et de couleurs ainsi que la précision des traits d'Emil Ferris qui, avec des milliers de petits coups, sculpte le papier avec ses stylos plus qu’elle ne dessine.
La seconde image montre la C3 (façon technique et un peu prétentieuse de parler du verso de la quatrième de couverture). C’est un exemple de ce qu’Emil a souhaité rajouter dans notre édition et qui ne figure dans aucune autre.
À propos d'ajouts, sur la première image, il y a un détail qui montre également la spécificité de notre édition, un petit truc vraiment propre à "Moi, ce que j’aime, c'est les monstres", qui a été “zappé” durant le processus d’édition américaine de ce livre deux. Ce n'est pas grand-chose, mais avec Emil Ferris, nous avons estimé que comme cela impactait toutes les pages, cela impactait l’expérience du lecteur. Alors, même si c'était long à rétablir, au point où nous en étions (qu’est-ce qu'une vingtaine d’heures en plus sur un bouquin pareil ? Rien, en vérité), il fallait que ça le soit.
Bref, ce n’est pas un reproche (les processus de production d’ouvrages pareils sont source de tellement de difficultés), c’est une façon de vous montrer comment parfois l’édition des livres est une chose mouvante, et pour vous dire que, pour le moment, tout avance comme il faut pour que le livre soit nickel et en librairie le 8 novembre.