slim-b a écrit:1ºCe que tu dis au sujet du mot massacre est vrai. Et pourtant, vu les quantités de pauvres bêtes abattues, maltraitées, etc...on peut tout de même employer le mot massacre ne serait-ce que pour appeler un peu d'attention sur le traitement que subissent des animaux, qui ne sont pas si éloignés de nous que nous le pensons. Il suffit de voir une femelle s'occuper de son petit pour comprendre que dans les choses essentielles, nous sommes pareils.
Et surtout vis-à-vis de la douleur.
Maintenant, c'est une erreur de parler de cela à des gens qui la plupart du temps consomment de la viande, car c'est malheureusement avec leur ventre qu'ils répondent, et non avec leur cerveau.
J'ai la sensation que tu confonds la cruauté dont peuvent faire preuve certaines personnes en charges des animaux destinés à l'alimentation humaine et l'abattage froid et industrielle qui mène à produire la viande dont nous avons besoin (parce qu'il ne faut pas l'oublier, les apports protéiques issue des viandes carnés sont nécessaires au bon fonctionnement de notre corps).
La cruauté n'est pas nécessaire, ni utile, et c'est en cela que les chaînes de production et les règles qui y siègent ont été établies. Ceux qui, à mes yeux, font preuve de cruauté non nécessaire à l'encontre des animaux destinés à l'abattage doivent être punis, comme la législation le prévoie.
Enfin, prendre l'exemple d'une femelle protégeant son petit est simplement facile. Elle n'a ni valeur, ni intérêt autre que celui de faire jouer la corde sensible du "Oh, il est mimi le bébé", faut pas le tuer...
Si tu désires réellement t'intéresser à la cause animal, il va également falloir prendre en compte celle de l'ensemble de la biodiversité animale et pas seulement le cas des animaux de boucherie. Cela comprend donc les insectes victimes des engrais nécessaires à la bonne production végétal de nos fruits et légumes. Rappelle toi que sans insecte, il n'y aurais aucune plante à fleur sur cette planète.
c, pas d'accord. Les fruits sont et devraient être la base de l'alimentation de l'homme, et puis des gens évolués ont le pouvoir de respecter un équilibre. Puisque tu me parlait des indiens d'Amérique, ils chassaient le bison, et pourtant il y en avaient des millions à l'arrivée des gens très civilisés qu'étaient les colons blancs (pas des sauvages dans mon genre).
La suite tu la connais!
Attention, car une alimentation frugivore pour certains peut être bonne, mais c'est un leurre pour 7 Milliards d'habitants. Car, encore une fois, cela suppose raser tout ce qui se trouve là, à des fins de monoculture qui est mortelle pour la biodiversité. Admire le résultat des champs de palmiers à huile sur Bornéo et ses conséquences sur les orang-outang, voire mêmes les indigènes locaux.
De plus l'exportation de ce modèle ne peux fonctionner car la car la majorité des fruits et légumes dans nos assiettes ne sont absolument pas locaux et nécessitent un transport coûteux et tout aussi mortelle pour notre atmosphère.
Prend l'exemple du Maïs ou du soja que nous cultivons sans limite, alors qu'il s'agit, là, de plantes tropicales qui nécessitent des apports en eaux immense que nous n'avons pas ; épuisant chaque année nos rivières, nos réserves. Prend l'exemple des fraises qui, par leur production gigantesque en Espagne ont fait disparaître les glaciers des Pyrénées et que l'on te vend à vil prix et dont tu jettes la moitié.
Quel est le vrai coût biologique de ce choix d'alimentation ?
d, absolument pas, comme le changement se fera, s'il se fait, de façon progressive, il suffirait de limiter les naissances au lieu de les pousser au maximum, et puis on continuerait à avoir des vaches, des chèvres, des moutons et des poules, comme on a des chats et des des chiens, ou des hamsters.
Parce que si on suit toujours le raisonnemnt que ce qui ne sert à rien doit disparaitre, je n'ose te dire ce que certains vont bientôt envisager de faire avec les vieux et les chômeurs.
Limiter les naissance des animaux de fermes ? Militeras tu pour un avortement forcé des ces animaux ? (ceci est une provocation ).
Il y a bien longtemps que les cheptels ont été génétiquement choisis a la seule fin de produire. La vache normande est destinée à faire du lait. La bazadaise, faire de la viande, comme le cochon ou le poulet. La chèvre c'est le lait, le mouton c'est la laine. Mais les vaches ne perdront pas 1 mètre de haut pour redevenir des animaux forestier. Le cochon ne redeviendra pas un sanglier, et ainsi de suite. Tu te trompes en pensant qu'il s'adapteront. Au mieux nous les élimineront. Au pire la nature les fera rapidement disparaître. Leur niche écologique n'existe plus et sans habitat, une espèce disparaît.
Et si c'est animaux ont disparus, avec quoi nourrirons nous nos chats et nos chiens ? des fruits ? des poissons qui auront disparus des océans d'ici 2050 ?
Le choix de l'alimentation végétarienne est un choix de conscience. Mais c'est un modèle qui a ses limites et qui, dans notre civilisation n'apportera pas les solutions que certains croient y trouver. En effet, ils sont comme nous tous, assis sur une branche que nous scions par nos propres actions.