fedor a écrit:Vark,
Le clef réside dans le mot "adaptation".
Adapter c'est respecter un esprit et non pas essayer désespérément de reproduire les effets d'un médium dans un autre.
On passe de "tout est faisable" à "tout est adaptable" mais bon passons, j'imagine que tu t'étais très mal exprimé. Puis-je maintenir tout de même que le sentiment que me procure le ruban de Môbius de Moore est inadaptable sur un autre médium jusqu'à preuve du contraire, c'est à dire que l'on me démontre que l'idée de cette double lecture simultanée est transposable au cinéma? Ici à nouveau l'esprit du passage est intrinsèquement liée à l'effet utilisé
fedor a écrit:Comparer précisément comme tu le fais des case de bd au format toujours changeant avec le cadre fixe d'un écran de cinéma c'est comme d'essayer de faire s'emboîter un triangle et un cercle.
Je ne l'aurais pas mieux dit pour démontrer mon point de vue. Au delà de ce que raconte Moore dans ses histoires, ses oeuvres sont aussi des réflexions sur ce que l'on peut faire dans le médium comics.
Comme tu le dis adapter c'est respecter un esprit (mais je ne comprend pas pourquoi tu me parles du seigneur des anneaux lorsque je te parle de l'oeuvre de Moore, Tolkien n'ayant pas à ma connaissance parlé de la littérature au travers de ses romans). Connais-tu la série 'Imbattable' dans Spirou? L'esprit (pour reprendre ton propre terme) de cette BD est résumé dans cet exemple :
- CCI14022014_0000.jpg (164.76 Kio) Vu 363 fois
Pourrais-tu m'expliquer comment on pourrait respecter l'esprit de cet oeuvre au cinéma? Cela a-t-il même un sens de se poser cette question? Pour moi l'esprit de l'épisode 32 de Prométhea c'est de nous parler du média BD en montrant ce que l'on peut justement faire avec ce média, et c'est en cela que c'est inadaptable au cinéma (cela n'aurait pas plus de sens que d'essayer d’emboîter un triangle et un cercle).