Bolt a écrit:bayrou a écrit: Les enfants ne sont pas comme les poireaux, ils ne poussent pas tous à la même vitesse
J'ai...euh... je n'ai pas compris.
une version plus poétique est "on ne fait pas pousser des fleurs en tirant dessus"
autrement dit, chacun va à son rythme, même si tous évoluent vers un même but. L'important est, qu'à terme, chacun est atteint l'objectif.
l'image est parlante. tout est dans le non-dit et ce qu'évoque le poireau.

la métaphore permet aussi de souligner l'ancrage campagnard de Bayrou, homme de la province, homme de la terre, loin des politiciens professionnels déconnectés de la vraie vie, la seule qui compte. Bayrou ne pense pas en diagramme debatonnets ou en courbe de Gauss.
Il pense simplement, comme un bon terrien qu'il est.
Le bon sens de la campagne, où il aime retourner, retrouvant la terre de ses ancêtres, à Bordères, où il courait par monts et par vaux, n'osant rêver à plus grand destin que celui de servir la France. Et pourtant, cette France qu'il aime l'a appelé et, à force d'humilité et de travail, cet homme simple, qui connait l'odeur de la terre meuble dans laquelle le poireau pousse crânement, malgré les conditions difficiles d'une terre sauvage qu'il l'a vu naître et grandir, s'est mis au service de la France et des Français. Ses semblables. Ses frères, lui, l'homme simple et discret. Tout le contraire des technocrates et du système. Le bon sens paysan pour rendre confiance aux électeurs, aux gens d'en bas, aux sans-dents, aux veaux dont il à la garde. Lui, il sait que les poireaux ne poussent pas à la même vitesse. Il a passé des heures à observer les champs de poireaux, fasciné par ce spectacle simple et sublîme, parce qu'il sait d'où il vient.
Amen.
la comm' en politique, c'est tout un art
