euh... si vous le dites a écrit:ubr84 a écrit:euh... si vous le dites a écrit:2273ème discussion sur le même sujet.
Faites des copier-coller, ça vous fera gagner du temps.
Sur les violences policières il me semble qu'on a des données complémentaires avec les informations de ces dernières semaines partagées ici et consultables sur les sites d'informations.
Je suis un peu effaré que nos contradicteurs ressassent en boucle les mêmes arguments comme si la connaissance publique des faits et des mécanismes institutionnels n'avait pas évolué
Après tu me diras que c'est le fonctionnement classique des réactionnaires de tous poils : nier, pointer ailleurs, ressasser jusqu'à l'épuisement.
Mais est-ce une raison pour arrêter de relayer les faits et informations nouvelles pour la bonne connaissance des hommes de bonne volonté et avoir le rêve un peu fou-fou que ces infos soient prises en compte pas les autres ?
Tu as évidemment raison.

il faut que je retrouve la source en question, mais c'est une analyse basée sur les travaux du linguiste George Lakoff, qui a théorisé l'existence de métaphores conceptuelles structurantes (jargon compliqué).c'est un workshop donné par le CNCD (Centre national de coopération au développement 11.11.11). les belges connaissent sans doute cette ONG.
Pour résumer, nous construisons notre cadre de pensées sur un narratif qui, à terme, fait que nous avons tendance à accepter les informations qui confirment notre a priori et élimine ou minimisent celles qui les réfutent. C'est, en soi, naturel. mais la radicalisation des discours qui a mené à la montée des populisme (ou en découle, l'oeuf ou la poule, et tout le toutim...)
réfuter les faits ne suffit plus, parce que (et c'est valable pour les deux extrémités du spectre) nous prvilégions ce qui nous réconforte et nous méfions de ce qui remet en cause notre cadre. Les algorithmes se sont engouffrées dans la brêche et accentuent encore le phénomène, créant une distorsion dela réalité. En fait, je n'ai jamais eu autant l'impression de ne pas vivre dans le même monde de certains de mes semblables.
Ce qui est préconisé, c'est de ne plus tenter de jouer sur la simple réfutation, chiffre contre chiffre, fait contre fait. Au niveau macro, c'est une bataille culturelle qui commence par imposer le vocabulaire (passer de "réfugié" à "migrants", par exemple, parler de taxe ou de contribution, utiliser investissement ou dépenses...), puis opposer les narratifs. Réfuter le narratif de l'autre revient à le légitimer. Il faut proposer une alternative, pour reprendre la main sur le débat. Zemmour et cie sont champions pour dérouler leurs arguments et des faits plus ou moins étayés, ou complètement biaisés, voire fantaisistes. le réflexe est de corriger les "erreurs", mais les effets sont marginaux. Il existe des livres qui listent les idioties proférées par Zemmour. Le débat n'en est pas un quand l'un déblatère et que l'autre le corrige. Le temps que ce dernier relève les erreurs, il n'expose pas sa vision des choses.
They're eating the dogs... bordel, pourquoi perdre son temps à réfuter cette connerie ?