De la discussion aurait alors émergé une troisième hypothèse. Si Yaël Braun-Pivet ne peut pas déjuger le président de la commission des finances au sujet d’une proposition de loi, elle peut le faire pour un amendement, ont avancé plusieurs participants. D’où le scénario retenu. Un amendement de suppression de l’article 1 – celui qui prévoit l’âge légal de départ à 62 ans – serait voté par la commission des affaires sociales, avec l’appui d’une partie des élus Les Républicains (LR).
L’opposition serait alors contrainte de réinsérer cet article en séance publique, via un amendement… qui serait alors jugé irrecevable par la présidente de l’Assemblée, au titre de l’article 40 de Constitution. Longtemps réticente à l’idée d’être celle qui empêcherait un vote aussi attendu, l’intéressée aurait approuvé l’idée, lors du petit déjeuner à Matignon. « Elle n’avait pas vraiment le choix, sourit un cadre de la majorité. Elle s’est retrouvée au pied du mur et si elle disait non, c’est comme si elle quittait la majorité. »
toque a écrit:Sinon le pouvoir semble avoir trouvé une solution pour s'opposer au vote sur les retraites du 8 juin :
https://www.mediapart.fr/journal/politique/230523/retraites-le-plan-secret-du-pouvoir-pour-eviter-l-abrogation
extrait :De la discussion aurait alors émergé une troisième hypothèse. Si Yaël Braun-Pivet ne peut pas déjuger le président de la commission des finances au sujet d’une proposition de loi, elle peut le faire pour un amendement, ont avancé plusieurs participants. D’où le scénario retenu. Un amendement de suppression de l’article 1 – celui qui prévoit l’âge légal de départ à 62 ans – serait voté par la commission des affaires sociales, avec l’appui d’une partie des élus Les Républicains (LR).
L’opposition serait alors contrainte de réinsérer cet article en séance publique, via un amendement… qui serait alors jugé irrecevable par la présidente de l’Assemblée, au titre de l’article 40 de Constitution. Longtemps réticente à l’idée d’être celle qui empêcherait un vote aussi attendu, l’intéressée aurait approuvé l’idée, lors du petit déjeuner à Matignon. « Elle n’avait pas vraiment le choix, sourit un cadre de la majorité. Elle s’est retrouvée au pied du mur et si elle disait non, c’est comme si elle quittait la majorité. »
Elle est pas belle notre "démocratie" ?
Bravo ! Les groupes #NUPES du Sénat adoptent la stratégie du groupe LFI à l'Assemblée pour empêcher le vote de l'article 7 avant le blocage populaire du #7mars.
Olaf Le Bou a écrit:me fait penser à Desproges parlant de Mireille Mathieu : elle n'est ni à droite, ni à gauche, elle est où on la pose.
le degré de liberté de la chaine se mesurera assez simplement au nombre de chroniques de Waly Dia aux heures de grande écoute.
« Il faut être intraitable sur le fond. Aucune violence n’est légitime, qu’elle soit verbale ou contre les personnes. Il faut travailler en profondeur pour contrer ce processus de décivilisation »,
Cette proposition de loi Liot crée une charge nouvelle et est donc contraire à l'article 40 de notre Constitution. Il appartient maintenant au Président Eric Coquerel de prononcer l'irrecevabilité. C'est sa mission, j'espère qu'il la remplira…
Il faudra quand même m’expliquer cette logique qui veut que le bureau de l’assemblée présidé par Yael Braun-Pivet valide cette PPL y compris au titre de l’article 40 (art 89-1 du règlement) mais ensuite estime de façon aussi certaine qu’il me reviendrait de l’invalider.
rahoul a écrit:« Il faut être intraitable sur le fond. Aucune violence n’est légitime, qu’elle soit verbale ou contre les personnes. Il faut travailler en profondeur pour contrer ce processus de décivilisation »,
Y compris celle du gouvernement ou des forces de l'ordre ?
l’entourage présidentiel précise que M. Macron ne vise pas certaines catégories de la population en particulier, mais veut interpeller « la société dans son ensemble, en profondeur »
toque a écrit:L'interview de Braun-Pivet est folle
ubr84 a écrit:rahoul a écrit:« Il faut être intraitable sur le fond. Aucune violence n’est légitime, qu’elle soit verbale ou contre les personnes. Il faut travailler en profondeur pour contrer ce processus de décivilisation »,
Y compris celle du gouvernement ou des forces de l'ordre ?
Décivilisation est le titre d'un ouvrage de Renaud Camus, sorti la même année que Le Grand Remplacement.
La référence est limpide.
Donc en fait ça y est on assume, le président s'affiche d'extrême-droite.
Ils auront beau jeu de jouer sur les mots à coups del’entourage présidentiel précise que M. Macron ne vise pas certaines catégories de la population en particulier, mais veut interpeller « la société dans son ensemble, en profondeur »
Cette sortie est hallucinante
Justto a écrit:ubr84 a écrit:rahoul a écrit:« Il faut être intraitable sur le fond. Aucune violence n’est légitime, qu’elle soit verbale ou contre les personnes. Il faut travailler en profondeur pour contrer ce processus de décivilisation »,
Y compris celle du gouvernement ou des forces de l'ordre ?
Décivilisation est le titre d'un ouvrage de Renaud Camus, sorti la même année que Le Grand Remplacement.
La référence est limpide.
Donc en fait ça y est on assume, le président s'affiche d'extrême-droite.
Ils auront beau jeu de jouer sur les mots à coups del’entourage présidentiel précise que M. Macron ne vise pas certaines catégories de la population en particulier, mais veut interpeller « la société dans son ensemble, en profondeur »
Cette sortie est hallucinante
La référence se situerait plutôt ici : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-tour-du-monde-des-idees/norbert-elias-et-le-processus-de-decivilisation-4926230
Mais il est en effet plus facile de "criminaliser" l'usage de ce terme par Macron en liant cela à un obscur bouquin de Renaud Camus
(et pour autant, j'exècre Macron et son mépris dégoulinant - je le précise, sinon on est vite catalogués par ici...)
ubr84 a écrit:toque a écrit:L'interview de Braun-Pivet est folle
Pas le courage d'écouter Sud radio, tu nous fais un résumé ?
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités