toque a écrit:dod a écrit:Mais en France la gauche n'aime pas le peuple .... la preuve elle en est compétemment déconnectée...
Alors je suis pas loin de dire que tu as raison. Mais "la gauche" et "le peuple" c'est bien trop général pour que ce soit vrai. Prenons quatre personnes de gauches très différentes (et un peu caricatural)
Rousseau : On peu se dire qu'il n'y a pas plus déconnecter "du peuple". Mais en fait elle est hyper connecter aux urbains qui ont fait de haute études avec un niveau de vie confortable. Les bobos quoi En revanche elle sera complétement déconnecter des ruraux. Mais est-ce qu'il faut sortir les bobos du peuple ?
Boyard : Alors lui en revanche il va plus parler aux jeunes et aux précaires périurbain. Les banlieusards quoi. En revanche les bobos vont le trouver incompétent et les ruraux à l'ouest. Faut-il sortir les banlieusards du peuple ?
Roussel : Alors lui il va parler à une espèce très particulière, les réacs de gauche ! Plutôt des vieux ouvrier un peu racistes mais qui se disent communistes. Bon ... Faut-il exclure les réacs de gauche du peuple ? (oui on peut)(et non je ne caricature pas du tout Roussel )
Ruffin : Alors lui il parle plutôt aux ruraux et aux précaires. En revanche il ne parlera pas du tout aux urbains. Faut-il exclure les ruraux du peuple ?
Bref c'est pas si simple, et je vais conclure en paraphrasant Ruffin, il faut réunir les deux réussir à refaire le lien entre les deux cœurs sociologique historique de la gauche : Les profs et les ouvriers. C'est pas simple, mais il y a un chemin.
Le transfuge de classe et très urbain maintenant que je suis, préfère Ruffin à Rousseau. Question de sexe peut-être, mais je ne crois pas. J'ai plus confiance dans ce qui est mis en avant par Ruffin tout simplement.