Je ne déserte rien du tout, je n'étais pas sur le champ de discussion
J'apporte une info en plus avec un article supplémentaire qui me parait plus significatif.
Et je revendique ma lecture est à charge; je ne vais pas me mettre à lire les documents pondus par le gouvernement Macron à décharge, on a sa fierté !

Et surtout il y un terreau fertile (que je rappelle ci-dessous) qui incite à lire à charge.
Je me pose deux questions sur les deux articles :
- en quoi le rappel de la possibilité d'interpeller des journalistes en manifestation est-il intéressant dans ce document ? Si c'est la loi c'est la loi, cela n'a pas de place obligatoire dans ce texte. Le rappeler dit tout de même quelque chose non ?
- sur l'accréditation, je n'ai pas creusé. Mais à quoi sert-elle, quel intérêt d'avoir un canal d'échanges ? Cela parait tellement évident pour Coldo ou toi. J'avoue ne pas comprendre. Le journaliste est là, il rend compte de ce qu'il voit; à quel moment il a besoin d'un canal d'échange ? Echange de quoi ? "Attention chérie ça va trancher" par exemple ?
De manière plus générale le rapport entre le pouvoir actuel et le journalisme est exécrable, et ce texte est une petite pierre de plus.
Les exemples sont concrets et nombreux, l'entrave à la liberté d'informer est régulière, en vrac :
- Loi sur le secret des affaires en premier lieu
- Loi sur les fake news
- Discrédit public notamment lors de l'affaire Benella sur le travail journalistique (en mode Coldo; le président nous dit que les journalistes ne cherchent plus la vérité)
- Volonté politique de créer un organe déontologique pour les journalistes
- Fermeture de l'espace dédié dans la coure de l'Elysée
- Procès à répétition de la part de membre du gouvernement
- Intimidation via tentative de perquisition d'un organe de presse et convocation par la DGSI
- Espionnage via infiltration d'une rédaction
- Main mise des puissances d'argent (comme dirait l'autre) sur presque tous les organes d'info (TV, presse)
Je partage tes inquiétudes sur certaines pratiques (nasses notamment), je ne partage pas ton optimisme sur la liberté d'informer qui dans l'histoire a des hauts et des bas; il y a eu des périodes pires, il me semble que l'on était dans une des périodes les plus ouvertes sur ce sujet en France mais que le yoyo de l'histoire s'inverse depuis quelques années et s'accélère avec ce pouvoir-ci.