marinacamille a écrit:mais t'es presque aussi drôle que bouzard toi ?Brian Addav a écrit:nan mais attends, il a raison quoi, dessiner les têtes de profils, ça se fait pas... Bon, Bouzard, il a presque systématiquement dessiné que des profils, le vilain.
Heureusement, il ne l'a pas fait dans le bandeau titre de la couv, ouf..., et puis il l'a pas fait non plus dans la page de titre, puis non plus dans la première page, ni dans la seconde où il y a plein de trois-quart, ni dans la troisième... euh...
ah zut, semblerait que l'auteur de la chronique ait confondu de profil et 3/4 face...
quel vilain ce Bouzard, il a presque systématiquement que dessiné des profils de 3/4 face...
Oui c'est assez sévère cette chronique
d'autant plus que la moyenne des chroniqueurs sur cet álbum est beaucoup plus élevée que la note qui apparaît ici (bon on s'en fout un peu).
Ceci dit, je crois que ce qu'il a ressenti n'est pas complètement faux. Bouzard n'est pas un conteur de longues histoires, mais de gags et/ou de récits courts, témoins de situations ou émotions de l'humain. J'avais écrit celaJe pense que le chroniqueur dit cela, mais de façon un peu plus sévère...marinacamille a écrit:Comme l'histoire est là comme support aux gags en fait, ça n'est pas très dérangeant.
Je mets les pieds dans le plat, direct.
Que le chroniqueur ait pas aimé, il a le droit. Qu'il souligne le côté alignement de gag plutôt que d'avoir une histoire, pourquoi pas.
Mais ce paragraphe là:
Aux pinceaux, Bouzard fait du Bouzard. Le dessin est minimaliste, par moments c’est à peine plus qu’une esquisse. Les corps sont toujours raides, les visages comptent deux ou trois expressions et les têtes sont presque systématiquement représentées de profil. Les phylactères sont par ailleurs abondants et encombrent fréquemment le tiers de l’espace, parfois plus. Bref, il est loin le trait soigné de Morris ou même celui d’Achdé qui a repris la série après le décès du premier. Mentionnons tout de même la couverture, très drôle alors que Lucky Luke est en position de galop pendant que son canasson broute calmement.
Au premier abord, j'ai cru à une certaine ironie dans la chronique, parce que vraiment..., mais bon, vu la note, ça me paraît être bien le vrai ressenti du chroniqueur.
Et là, c'est typiquement le truc en trop pour descendre l'album histoire de faire la leçon.
Le problème c'est que ça peut vite se retourner contre celui qui l'assène.
Donc, les visages dans cet album, sur les pages que j'ai lues, ne sont pas de profils, mais de 3/4 face...
En plus, Morris dessine quasiment tout le temps Lucky Luke de profil...
Ensuite, la remarque sur les bulles qui encombrent le tiers de l'espace, elle est aussi du même tonneau que la remarque de l'autre con de Moix à Jul sur l'usage de la photocopie, chose dont tous les experts savent que Morris n'aurait jamais fait...
Relisez Lucky Luke, vous verrez que Morris remplit ses cases de bulles. Et que généralement, ils les placent en haut de la case, allant souvent à occuper un tiers de l'espace. Cela parce que c'est très bavard un Lucky Luke. (et Bouzard, cela fait longtemps qu'il remplit ses pages de bulles, lui aussi il est bavard... il fait pas du storyboard en bd quoi...)
C'est comme parlé du trait soigné de Morris... qui est tout sauf soigné...
Ex pour les bulles:
Après, je le redis, on al e droit de pas avoir aimer l'album. C'est pas un soucis.
Mais le côté "en plus c'est mal fait le gars il a travaillé comme une merde"...
sérieux quoi...