Je pense que chez Album il y a des salariés travaillant 35H et peut être pas forcément tous trés motivés.Il ne suffit pas de mettre des BDs sur un présentoir pour qu'elles se vendent...
Je pense qu'une personne ayant sa propre boutique gérera différement en prenant compte de sa clientèle.Si il faut bosser 40H00 idem quand c'est chez toi...
Ensuite juste pour revenir sur le fait qu'on me dise que la BD se porte bien je dirais surtout que certains titres permettent pour l'instant de maintenir le CA haut. Mais enlevé ces titres...
Si les éditeurs modifient ainsi leur catalogue c'est pas juste pour le plaisir. Ils essayent de sauver leurs miches car il n' y aura pas toujours du Naruto, Lanfeust revient sur Troy mais plaira t'il encore assez ??? etc...
Ce sont ces marges qui, étant substantielles à la vue des prix pratiqués à l'étranger pour des produits similaires,
Tu ne sais pas de quoi tu parles, là. Sors tes chiffres...
Question bête, la taille du tirage est la même ? Car c'est un des facteurs importants du prix tout de même (enfin j'imagine).En prenant le manga, seul point de comparaison possible il est effectivement nettement plus cher en France.
D'autres pays pratiquent également l'encadrement des prix comme l'Allemagne mais le prix est plus raisonable.
Ex. Naruto ou One Piece 5 euros en Allemagne contre 6,25 et 6,5 en France.
Question bête, la taille du tirage est la même ? Car c'est un des facteurs importants du prix tout de même (enfin j'imagine).
Et sinon, premier passage sur Amazon.de, article le plus consulté Watchmen, version souple de panini à 29,95 €, c'est à dire le double de la France... Même éditeur, même format, même histoire... Donc, parler de prix raisonnable me parait étrange...
http://www.amazon.de/Watchmen-Alan-Moore/dp/386607607X/ref=pd_ts_b_1?ie=UTF8&s =booksTu as un lien ??? parce que le Watchmen à 29,95 sur Amazon.de c'est pas du Panini et c'est la version à 30 euros chez Panini (416 pages).
# Taschenbuch: 436 Seiten
# Verlag: Panini; Auflage: 1 (13. März 2008)
Ce qui arrivait au livre à la fin des années 80 avant la loi sur le prix unique, c'était aussi une putain de crise.
Le monde change, on ne peut le nier et avec lui les habitudes de consommation. Je vais vous faire le vieux coup d'internet.
Perso je n'achète plus de CD depuis belle lurette. Ma carrière de pirate de la musique s'est arrêté il y a plusieurs années déjà et avec l'arrivée de plus en plus de chansons en mp3 légalement téléchargeables je m'en donne à coeur joie. Tout cela pour dire que la crise de la musique est arrivée aussi à cause du support. Pourquoi en serait-il autrement pour la BD ?
Je remarque que tout le monde parle du contenu qui s'appauvrit la faute à un trop grand nombre de séries et un manque d'audace des édtieurs. Je suis d'accord avec cela mais je pense qu'on devrait aussi parler du contenant. Tout comme je suis totalement détaché du contenant en terme de musiques ou de logiciels, j'imagine sans peine que d'autres voudraient bien lire des BD mais à moindre coût et sur leur PC ou leur portable plutôt que sur un support papier qui prend de la place, est lourd et s'abîme facilement. Certes, ce genre de considérations n'aura pas d'échos ici car nous sommes entre gens bien élevés mais je pense qu'il faut aussi le considérer comme une cause possible à la crise (si tant est qu'il y en ait une car les arguments de BoraBora me semblent pertinents).
Je terminerai par dire que le manga est peut-être aussi en vogue car il répond partiellement à ce besoin de renouveller le contenant : les lecteurs de mangas recherchent peut-être un produit petit, souple, bon marché et qui se lise en plus que 25 minutes bien tassées. Là encore, je ne suis pas sûr que les histoires développées dans les mangas soient la seule cause de leur succès ici en Europe.
Après tout, la prochaine étape est peut-être une histoire interactive ou l'auteur aurait prévu plusieurs choix pour les protagonistes et ce serait au lecteur de guider le héros selon son envie. Une sorte de livre dont vous êtes le héros en BD. Ok je vais assez loin, mais j'imagine que la BD devra se renouveller et pas seulement en abordant de nouveaux thèmes ou en proposant des dessins en 3D mais aussi en terme de contenant et d'interactivité.
La loi Lang sur le prix du livre date des premiers mois du premier septennat de Mitterrand, donc de 81( 10/8/81 exactement) donc très antérieur à la crise de la bd de la fin des années 80.
D'après ce que je vois on est actuellement en pleine crise de la bande dessinée franco-belge qui semble intéresser de moins en moins de monde, tout simplement. Manque de séries porteuses qui arrivent en bout de course, pratiques décourageantes de nombreux éditeurs qui sortent des albums pour occuper la place plutôt que par réelle conviction et qui lâchent l'affaire dès qu'une série ne marche pas, alors que leur boulot serait d'en éditer bien moins en les soutenant à fond et jusqu'au bout, qualité scénaristiques trop souvent moyennes, manque de séries vraiment populaires (j'entends par populaire ce qui peut intéresser tout le monde comme le journal d'un ingénu) et surtout désintérêt de plus en plus marqué des jeunes pour la bande dessinée.
Le manga est l'arbre qui cache la forêt mais des signes d'essoufflement évident s'anoncent puisque son succès reposent sur très très peu de séries, du genre 1% des titres vendent plus de la moitié en nombre.
Ce qui arrivait au livre à la fin des années 80 avant la loi sur le prix unique, c'était aussi une putain de crise.
Je ne parlais justement pas de cette "crise" de la BD de la fin des années 80, mais bien de la crise, une vraie cette fois, qui touchait l'ensemble du livre à la fin des années 70, et qui mettait en péril un grand pourcentage de tous les acteurs de la professions : auteurs, éditeurs, distributeurs, libraires.
Discours que l'on entend depuis le Club Dorothée, Dragonball et City Hunter. On est en 2009 et aux dernières nouvelles les éditeurs grand public de BD FB se portent mieux que jamais et sont même devenus des entités façon majors du disques qui placent leurs billes un peu partout.
Et que par ailleurs les ventes cumulées des ventes de fond de maints auteurs représentent des cartons annuels qui ont de quoi rendre jaloux n'importe quel auteur de romans, même populaires.
Aujourd'hui, on dit d'un album vendu à 2 000 ex qu'il a fait un bide. Il y a de quoi rigoler jaune quand tu sais que le tirage moyen en littérature est de 300 exemplaires. Le fan de BD français/belge est un enfant gâté : il ne se rend pas compte de la chance qu'il a.
Tu n'as pas parlé des années 70 mais bien de la fin des années 80 !
Ben non, tu parlais bien de la crise de la fin des années 80 et tu viens juste de changer!
Si tu le dis c'est surement vrai, moi je suis juste un peu crétin et je vois les libraires qui se cassent la figure faute de ventes. Moins 30% depuis le début de l'année par rapport à l'an dernier qui état déjà mauvais, quand je vais les voir il n'y a pas un chat etc...
Les éditeurs ont à peu près totalement délaissés le fond pour la nouveauté et les libraires sont bien obligé de suivre car leur place n'est pas extensible. alors on sort des intégrales pour dfaire illusion...Or le fond c'est la base, la vie à moyen terme, le reste n'a rapidement plus grand sens sans le fond
Ah ben c'est sûr il y a toujours plus pauvre que soi. Alors non, il n'y a aucune crise, pas comparable avec celle de(quand tu veux) c'est une vue de l'esprit, tout va très bien madame la marquise ...
En prenant le manga, seul point de comparaison possible il est effectivement nettement plus cher en France.
D'autres pays pratiquent également l'encadrement des prix comme l'Allemagne mais le prix est plus raisonable.
Ex. Naruto ou One Piece 5 euros en Allemagne contre 6,25 et 6,5 en France.
Fred
Concernant les chiffres, j'ai comparé les prix d'Astérix en France et aux Pays-Bas: chez nous le prix est entre 2 et 3 fois plus cher sous prétexte qu'on n'a pas de couverture souple. Tu peux dire ce que tu veux, le cours du carton ne suis pas le cours de l'or. J'ai discuté avec un libraire d'Utrecht qui m'a dit clairement que si Astérix est rentable aux Pays-Bas malgré le faible prix de vente, c'est une vache à lait chez nous.
Parce que le rapport à la musique est totalement différent que celui à l'écrit (ou au dessin ). La musique c'est immatériel par essence, que la source soit un lecteur mp3, un disque ou la radio ce n'est pas important (je parle en général pas des mordus de la hifi de compétition ). Pour l'écrit, l'objet livre est essentiel, le contenant est très important (il n'y a qu'à voir le prix de certain TL). Evidemment, personne ne sait de quoi le futur sera fait, les ebooks qui reviennent sur le devant de la scène ne font pas encore l'unanimité et on ne parle que d'écrit pas de dessins en couleurs.
C'est une fausse idée, le contenu ne s'appauvrit pas, au contraire on a jamais sortis de bon bouquins que ces dernières années. Il faut juste faire le bon choix car l'offre est vraiment imposante.
Les manga qui ont du succès sont ceux qui proposent des bonnes histoires. Le format (et le prix qui va avec) joue surement un rôle mais un mauvais bouquin ne se vendra jamais beaucoup quelque soit son format.
Ca existe déjà, ça s'appelle World of Warcraft, Halo ou Second Life...
Pourquoi devraient-il y avoir des librairie BD, est-ce qu'il y a des librairies d'essais ?
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