Alors je vais la faire courte et sans tricoter de dentelle parce que j'ai pas le temps.
Non, les media ne s'en foutent pas. ça frémit déjà. Juste un exemple :
http://www.lemouv.fr/diffusion-le-repor ... daction-66Mais y'en a beaucoup d'autres sur le feu. N'oublions pas que la lettre a été diffusée aujourd'hui.
On n'a pas plus de signatures parce qu'on a eu que 5 jours pour les réunir et ce, sans éventer la lettre. Autrement dit, elle n'a été mise en ligne à aucun moment. Donc, c'était compliqué de ratisser la profession sans péter le plan comm.
Oui, La Charte et le SNAC se parlent. Et d'ailleurs tout le CPE est concerné. Les auteurs de BD sont les plus fédérés, donc c'est nous qui avons lancé l'action (on a très peu de temps avant que le ministère de Marisol Touraine ne valide la réforme), car il y avait urgence. Mais nous sommes suivis de près par d'autres syndicats.
Pour les illustrateurs non fédérés, ça nous préoccupe et on aimerait qu'ils rejoignent notre combat. Mais, on en a pas mal causé, et c'est pas possible d'adhérer au même groupement que nous, malheureusement. Donc, pourquoi ne pas profiter du moment pour créer votre propre syndicat, justement ? On vous soutiendra au mieux, promis.
Les donneurs de leçons, type "non mais vous habitez au pays des bisounours, c'est comme ça pour tout le monde" vous pouvez vous les carrer où je pense et bien profond. Parce que 1) on connait notre situation mieux que vous, 2) le fait que ça aille mal aussi pour d'autres personnes ne nous est d'aucun réconfort, contrairement à certains que ça fait jouir.
Pour ceux qui veulent un peu se renseigner sur le pourquoi, le comment et la suite, c'est par là que ça se passe :
https://www.facebook.com/pages/Groupement-des-Auteurs-de-Bande-dessin%C3%A9e-SNAC/169486420839?fref=tsPS : Pénélope Bagieu n'a pas fait que des trucs girly. Faudrait évoluer un peu. Par ailleurs girly n'est pas synonyme de débile. Des discours phallocrates ne nous aideront pas. Pénélope a été une des premières à signer cette lettre et nous lui en sommes très reconnaissants. D'autres auteurs, plus "académiques", n'ont pas voulu prendre ce risque.