wims a écrit: .../... Avortement : non mais pareil, quel rapport avec les mères porteuses ? Heureusement que l'IVG et que l'IMG sont possibles, on va pas revenir sur la loi Veil c'est un des piliers de notre société.../...
Quand on demande aux gens ce qu'ils pensent de la société actuelle, on obtient très souvent un avis négatif :
- perte de sens
- perte de repères
- perte de structures
- perte de sérénité (que je préfère à sécurité car plus large et moins "connoté" mili-facho-armes...
)
- perte de solidarité
- perte d'empathie
- etc.
Mais quand on lit ce que beaucoup considèrent comme "piliers" de notre société
: a-t-on le droit de se poser des questions ?
A-t-on le droit de se demander si ce que l'on nous vend comme "pilier" ne serait pas plutôt un "tabou", un "totem" érigé au nom... au nom de quoi d'ailleurs ?...
Sur ces sujets, l'avis des personnes est intéressant mais absolument pas fondamental. ce qui est fondamental ce sont les principes sur lesquels faire reposer toutes ces lois qui touchent à la "bio-éthique" ?
wims est un des premiers à insister sur le paradoxe du fameux principe du "droit de la femme à disposer de son corps" : niant l'accès de l'enfant au même droit, il porte en lui-même une contradiction essentielle.
On peut même aller un peu plus loin : ce droit n'a jamais existé est parfaitement illégal ! disposer de son corps n'st pas un droit mais une potentialité : je n'ai pas le droit de me suicider, mais je peux le faire.
Pourquoi cet abus (AMHA intentionnel : ne soyons pas naïfs) du mot "droit" ?
Pourquoi d'ailleurs la dernière modification de la Loi Veil a introduit, si je ne m'abuse, la notion de "droit à l'avortement" si ce n'est uniquement parce que jusqu'à cette date récente, il n'existait pas ! Contrairement à ce qu'on nous martelle et que - presque - tout le monde à fini par croire
Si quelq'un me donne un fondement solide à ce droit, je ne vois pas pourquoi s'opposer à tout.
Car soyons clairs : la GPA n'est qu'une étape de plus vers... vesr quoi d'ailleurs ?...