les feux d'Askell (Arleston - Mourier)

de **toque** » 19/04/2018 14:37

Message précédent :
Pas un seul MP d'avertissement en 10 ans :bravo:

Je suis un mec lisse moi, pas comme cet affreux de jetjet, aucun risque !

de **Le Tapir** » 19/04/2018 14:41

de **yannzeman** » 19/04/2018 15:56

Choci Loni a écrit:Et la vignette...troubla la mémoire.

il faudrait retrouver celle du viol, surtout.
et cette vignette n'est pas fun du tout.

mais en tout cas, ma mémoire ne me fait donc pas défaut sur la répartie de la jeune femme victime du viol.

de **toque** » 19/04/2018 18:05

J'ai le passage sous les yeux et c'est quand même marrant parce que

- 3 Page avant Cybile arrache une bite avec ces dents
- 1 pages avant un mec est éventré toute tripe dehors

Et la page du viol (c'est une planche), on ne vois absolument rien. :-D

Bref la couleur est annoncé bien avant cette scène. :siffle:

Edit : C'est dans le premier tome planche 39 (page 41 sur mon édition) La case posté précédemment est sur cette planche.

de **Dunyre** » 06/05/2018 18:01

En toute honnêteté je n’ai pas été choqué par cette scène, malgré 4-5 lectures (la dernière il y a 6 mois) de la série.

Mais cela vient sûrement du fait qu’en tant que prof et passionné d’histoire, j’ai delà lu et vu bien pire, aussi bien au Moyen-Age que lors du génocide au Rwanda ... ça fait relativiser, malheureusement du coup car cela banalise la situation.

Mais au final ce genre de scènes, au sein d’un roman d’heroic-fantasy (souvent dans le cadre d’un monde médiéval ou s’en rapprochant), ne m’interpellent pas.
De plus il y a un côté absolument réaliste qui tranche avec l’imaginaire de la fantasy, mais j’aime bien la fantasy «plausible » ou du moins ancrée dans le réel (comme gagner la guerre de Jaworski par exemple). En somme la fantasy où le monde pourrait être le nôtre aux temps passés, la magie et les races imaginaires en moins.

Ça c’est vraiment mon dada.

de **alacoume** » 06/05/2018 19:42

Le Tapir a écrit:
Jetjet a écrit:
alacoume a écrit:Zorn et Dina, je ne connaissais pas !! Et ça a l'air bien. Et puis, cela montre que Morvan sait terminer des séries... Espérons qu'il s'en souvienne sur Sillage !

Aaah mon petit Alacoume, il y a encore tellement de belles choses à te faire découvrir hormis Tintin en couleur et Corto en noir et blanc

Heureusement qu'il s'est fait virer ce mec. Depuis le temps, il y a prescription, alors je vous le dit: c'est un peu comme entre Rebecca Von Schumacher et moi même, j'ai jamais pu l'encadrer. Il ne comprenait rien à Corto. Quand je lis des trucs pareils, ça m'énerve encore. Même après tout ce temps. A l'époque j'ai du prendre sur moi plus d'une fois.

Excusez moi, mais il fallait que j'en parle. D'aucun disaient ici que nous étions amis. C'est une légende urbaine.

Peut-être parce que Corto c’est de la merde soporifique?? :siffle:

de **Keorl** » 16/08/2018 18:01

Pour reprendre sur ce sujet du viol ... depuis l'autre jour, j'ai lu les Feux d'Askell (1+2), et je n'ai pas été choqué par la scène en question. Cette BD est pleine de violences diverses, on n'est pas sur une série "légère" comme le disaient certains ... ne pas confondre avec les travaux plus récents d'Arleston.

Par contre si vous voulez du cassage d'ambiance façon grande vadrouille (cf commentaire de yannzeman), vous avez la nouvelle édition de Gaston, album 19, page 21. Je viens juste de tomber dessus. Tortures, camps, et viol de mlle Jeanne. Ceci entre le gag du bonhomme de neige construit sur un panneau, et celui de la valise électrique pleine de piles.

de **egoes** » 16/08/2018 18:59

Ce n'était pas un travail pour Amnesty International, cette scène assez horrible avec Mademoiselle Jeanne et la torture de Gaston ?
J'ai un souvenir d'avoir vu cette planche en affiche chez un membre de ma famille quand j'étais gosse.
Ça m'avait un peu marqué

.

de **Keorl** » 16/08/2018 20:16

Exactement.

Tomber là dessus au milieu d'un album, ça fait un tout petit peu bizarre.
Par rapport à la discussion ici sur le rapport entre l'ambiance d'une bd et la présence d'une telle scène (Geste des Chevaliers Dragons vs Askell Vs Grande Vadrouille), je crois qu'on est au pire possible - en particulier avec le traitement tout en rouge et noir. Même au milieu d'un album des Schtroumpfs ça m'aurait moins choqué

de **Vautour2b** » 18/08/2018 11:10

Sur le viol de Cybile, je serai partiellement d'accord avec yannzeman. Certes, comme le relève toque, la bd annonçait la couleur bien avant la scène, mais je rejoins yannzeman quand il déplore que le viol soit présenté comme anodin pour la victime... comme si son agresseur ne lui avait mis que la main au fesse ou l'avait embrassé de force... Pire, quand le violeur la retourne pour la sodomiser, c'est présenté à la façon d'un gag avec une Cybile qui tire une tête de comique-de-service ! ... A aucun moment la bd ne donne le coté douloureux et traumatisant de ce genre d'agression :evil:

Le cassage-d’ambiance, moi je l'ai eu avec les "Sept vies de l'Epervier". Gamin, je lisai "Masque Rouge" dans Pif gadget. Je l’aimai beaucoup cette série, c'était même ma préférée du magazine... alors je ne vous dit pas mon désappointement quand j'ai découvert dans le "reboo"t que le fidèle Germain avait violé Ariane !!! :shock:

de **Keorl** » 18/08/2018 12:19

Le côté traumatisant, ça dépend beaucoup de la victime, un peu aussi de la société où elle vit (il y a possiblement plus grand traumatisme si tu as été élevée dans l'idée que c'est la pire chose qui puisse t'arriver et dans une société où -en plus d'être considéré comme un drame- tu peux raisonnablement espérer y échapper à vie , que si tu as été élevée dans une société brutale où le viol est monnaie courante et où on t'a élevée dans l'idée qu'il faudra faire avec). La gravité de l'acte de la part du criminel est toujours la même (très grande), mais la réaction de la victime peut toucher tout le spectre de "j'ai passé un moment désagréable et je passe à autre chose" jusqu'au traumatisme à vie.
Tout ça pour dire que la réaction de Cybile n'est pas nécessairement irréaliste - d'autant plus au vu de sa personnalité, de son activité précédente, et du monde dans lequel elle vit. En plus de ça, la bd bien que très violente montre tout sous un ton assez léger et non sous la forme d'une lecture sérieuse / d'un drame, donc on voit assez mal l'auteur jouer la carte du traumatisme.